La compétition officielle de la 8ème édition du Festival du Court Métrage Méditerranéen de Tanger (FCMMT) a été lancée mardi au Cinéma Roxy, avec la projection de sept courts métrages représentant plusieurs pays méditerranéens. Envoyé spécial Khalid El Harrak Il s'agit des courts métrages "Ce jour là" de Sandra Stadeli (13 min- France), "Condamnations" de Walid Matar (15 min-Tunisie), "Cicatrices" de Mehdi Salmi (16 min-Maroc), "Mesecina" de Sofia Exarchou (30 min-Grèce), "Rivière Rose" de Zacharias Mavroeidis (18 min-Bosnie-Herzégovine) et "Je vais bien dormir ce soir" d'Emanuele Flangini (30 min-Italie). Succédant sur scène avant toute projection, les festivaliers ont eu l'occasion de saluer les réalisateurs de ces films, traitant de divers sujets, (la drogue, la maladie, l'amour, la mort...), mais avec une même vision pessimiste, voir extrémiste de la vie. La compétition officielle de cette 8ème édition, placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et qui se poursuivra jusqu'au 9 octobre, est marquée par l'entrée en lice d'un total de 53 courts métrages représentant 19 pays pour le Grand Prix de Tanger, le Prix du jury et le Prix du scénario. Le jury qui va départager les courts métrages en lice est présidé par l'écrivain marocain Abdellatif Laâbi. Il est composé de Salma Beccar (cinéaste tunisienne), Farida Belyazid (cinéaste marocaine), Touria Alaoui (comédienne/Maroc), Mohamed Mebtoul, producteur réalisateur à France 2 (Algérie) et Hauvick Habechian, journaliste et critique de cinéma (Liban). Le Grand prix de la précédente édition avait été remporté par le film français "Le saut des deux fous", d'Alexandra Grau De Sola, alors que le Prix spécial du jury est revenu à la réalisatrice portugaise Claudia Vrejao pour son film "Cold day", et celui du scénario au film chyprio-grec "Notice" de Constantinos Yiallourides. Outre la compétition officielle, cette manifestation propose un panorama du court métrage marocain, avec la projection de 43 films produits depuis la dernière édition, outres des projections itinérantes et des courts métrages des écoles. Le festival prévoit également l'organisation d'une caravane cinématographique devant sillonner plusieurs quartiers de la ville et présenter des projections spéciales au profit des pensionnaires des établissements de protection sociale.