Le Maroc occupe une bonne place, au niveau du Maghreb, dans le classement établi par le Rapport sur la compétitivité mondiale 2010-2011, présenté, mercredi à la presse à Genève, par le World Economic Forum (WEF-Forum économique mondial), en prélude à sa Réunion Annuelle des nouveaux champions 2010 qui se tiendra à Tianjindu. Le Maroc occupe ainsi la 75ème place avec un score de 4,08, suivi de l'Algérie (86ème rang avec un score de 3,96), de la Libye (100ème place avec un score de 3,74) et de la Mauritanie (135ème rang avec un score de 3,14). La Tunisie est classée, quant à elle, première au niveau du Maghreb et 32ème à l'échelle mondiale avec un score de 4,65. Au niveau mondial, la Suisse vient en tête de ce classement, tandis que les Etats-Unis perdent deux places et reculent à la quatrième position, dépassés par la Suède (2) et Singapour (3), après avoir déjà cédé la première marche à la Suisse l'année dernière, selon le rapport. Le document constate que les pays nordiques continuent d'être bien placés dans le classement, avec la Finlande (7) et le Danemark (9) parmi les dix premiers et la Norvège à la quatorzième place. Le Forum Economique Mondial précise que le rapport sur la compétitivité mondiale se fonde sur le classement établi par l'indice de compétitivité mondiale (Global Competitiveness Index, GCI), développé par le professeur Sala-i-Martin pour le World Economic Forum et introduit en 2004. Le GCI couvrent 12 dimensions et brosse une image détaillée de la compétitivité de pays se trouvant à des stades de développement différents. Ces catégories portent sur les institutions, l'infrastructure, l'environnement macroéconomique, la santé et l'éducation de base, l'éducation supérieure et la formation, l'efficacité du marché des biens, l'efficacité du marché du travail, le développement du marché financier, le développement technologique, la taille du marché, la sophistication des activités commerciales et l'innovation. L'indice est établi sur la base d'une combinaison de données statistiques et des résultats de sondages, notamment l'Enquête annuelle auprès des chefs d'entreprises, conduite par le World Economic Forum en collaboration avec son réseau d'instituts partenaires (instituts de recherche et organisations économiques) situés dans les pays étudiés. Cette année, plus de 13.500 chefs d'entreprise ont ainsi été sondés dans 139 pays, signale le rapport.