Dix sept cas cliniques isolés d'une maladie d'allure non contagieuse appelée la fièvre du Nil Occidental, ont été constatés, au mois d'août 2010, dans 16 exploitations situées dans plusieurs communes. Il s'agit des communes rurales de Ouled Yahia Louta, Ziaida, Fedallate, Ain Tizgha, la commune urbaine de Benslimane et dans la commune rurale de BeniKhlef, relevant respectivement des provinces de Benslimane et de Mohammedia. Huit chevaux ont succombé à la maladie, après que les services vétérinaires relevant de l'Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) ont relevé ces cas, dans le cadre du système national de surveillance de l'état sanitaire du cheptel national contre les maladies animales, indique un communiqué de l'ONSSA. La même source ajoute que la situation s'est stabilisée actuellement est surveillée de près au niveau national à travers un comité de suivi entre le ministère de l'Intérieur et celui de l'Agriculture et de la Pêche maritime. Dès la déclaration des premiers cas, des investigations épidémiologiques et anatomo-cliniques approfondies ont été réalisées, ajoute-t-on de même source. Les analyses de laboratoires effectuées aussi bien au niveau des laboratoires vétérinaires nationaux que du laboratoire international de référence de l'OIE en Italie ont permis de confirmer la présence de la Fièvre du Nil Occidental chez les chevaux malades. Dès la constatation de la maladie, le Département de l'Agriculture a pris des mesures de mise en place d'un comité de vigilance pour suivre et évaluer la situation sanitaire nationale au regard de cette maladie. D'autres mesures ont consisté également en la mise sous surveillance vétérinaire continue et suivi rapproché de l'état sanitaire des chevaux dans les exploitations atteintes par les services vétérinaires relevant de l'ONSSA. Il a y eu une sensibilisation et des conseils qui ont été adressés aux éleveurs de chevaux sur les mesures de prévention à entreprendre afin d'éviter l'exposition des chevaux aux attaques des insectes vecteurs, outre une désinsectisation des exploitations touchées par la maladie. D'autres mesures ont consisté en un renforcement de la surveillance épidémiologique de la maladie dans les provinces touchées et dans les zones prédisposées au risque d'apparition de cette maladie (présence de conditions climatiques favorables à la pullulation et la multiplication des insectes vecteurs de la maladie). Il a été également procédé à une notification de la maladie aux autres départements ministériels concernés et une autre officielle de la maladie à l'Organisation Mondiale de la Santé animale. Des foyers de cette même maladie sont apparus au Maroc en 1996 et en 2003, rappelle-t-on de même source.