, représentant notamment l'équipement des établissements scolaires en moyens d'enseignement modernes, leur connexion à Internet et la généralisation de l'utilisation des ordinateurs par les étudiants et les enseignants. M. El Fassi, qui a présidé mercredi la deuxième réunion du Conseil national des technologies de l'information et de l'économie numérique, s'est déclaré satisfait du niveau atteint par l'indice e-gouvernement qui est passé de 0,2 en 2008 à 0,34, dans la perspective de réaliser un taux de 0,8 à l'horizon 2013, indique un communiqué de la Primature. Insistant sur la nécessité de mettre en place l'infrastructure adaptée aux progrès technologiques, notamment ceux concernant l'Internet à très haut débit, et à exploiter les nouveaux moyens offerts par cette technologie au profit du développement socio-économique, il a appelé les membres de ce conseil à assurer le suivi de la réalisation des projets prévus dans le cadre de cette stratégie nationale et des programmes de généralisation de l'accès aux services Internet et de téléphonie et parfaire le plan visant à ancrer la culture numérique dans notre pays, adossée à la mise à niveau des ressources humaines. SM Le Roi Mohammed VI avait présidé en octobre 2009 la cérémonie de présentation de la stratégie nationale pour la société de l'information et l'économie numérique "Maroc Numeric 2013", d'un budget prévisionnel évalué à 5,2 milliards de DH. Quatre conventions d'application de cette stratégie ont été signées à cette occasion entre le gouvernement, des acteurs institutionnels et des banques. Lors de cette 2ème réunion du conseil, les participants ont suivi un exposé du ministre de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies, M. Ahmed Reda Chami, qui a passé en revue les progrès réalisés dans la mise en oeuvre des différents programmes et mesures identifiés dans le cadre de cette stratégie. M. Chami a évoqué le programme GENIE destiné aux établissements scolaires et qui a permis d'équiper 1.000 établissements en 2009, d'acquérir 82pc des contenus numériques et de former 700 encadrants centraux, le programme "Nafida" pour le soutien de l'acquisition par les enseignants d'ordinateurs personnels reliés à Internet, et le programme "INJAZ", conçu pour les étudiants-ingénieurs qui étaient 15.000 à en profiter au titre de l'année académique 2009-2010. Il est prévu que les bénéficiaires du programme INJAZ atteignent 13.500 au cours de 2010-2011 et qu'il soit généralisé aux étudiants chercheurs. Les projets en cours de réalisation concernent la mise en place de 400 centres d'accès collectif aux NTIC, dont 100 seront disponibles à partir de juillet dans différentes régions du Maroc, a-t-il ajouté, notant, par ailleurs, que les mécanismes nécessaires à la gouvernance et au lancement des services on-line ont été mis en place pour le lancement de l'e-administration. Les entreprises sont également concernées par cet effort, à travers des offres intéressantes de financement d'informatisation par le biais du programme "Moussanada", l'accompagnement de la numérisation des transactions et l'appui aux entreprises productrices de technologies de l'information, a encore dit M. Chami. Il a aussi évoqué les efforts visant la valorisation et la qualification des ressources humaines, à la faveur de l'élaboration de plans de formation, en adéquation avec les besoins des intervenants et avec les grands programmes nationaux, notamment dans le secteur de l'offshoring. Ont pris part à cette réunion notamment le ministre de la justice, M. Mohamed Naciri, le secrétaire général du gouvernement, M. Driss Dahhak, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la modernisation des secteurs publics, M. Mohamed Saad Alami, les secrétaires généraux de la Primature et des ministères de l'intérieur, de la justice, de l'économie et des finances, du commerce extérieur et du département de la poste, des télécommunications et des technologies de l'information, ainsi que le président-directeur général de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision, et les directeurs-généraux de l'agence nationale de réglementation des télécommunications, de Poste-Maroc, de la Caisse de dépôt et de gestion, de l'Agence nationale de promotion des petites et moyennes entreprises et des représentants de différents départements ministériels concernés.