Voilà ça recommence ces allégations pour remporter la crédibilité auprès de la communauté marocaine de Montréal pour être reconnu comme la source d'information. Mais cette fois-ci, les manœuvres seront sanctionnées par une instance au-delà de tout soupçon et sans parti pris par la justice, la vraie, la Cour Supérieure du Québec. span style="font-size: 11pt;" arial="" ,="" sans-serif="" ;="" font-weight:="" normal;=""Les chicanes devront prendre fin. Les autorités devront cesser de favoriser l'un ou l'autre des partis. Chacun gardera sa place ou son corridor. Car comme le code de déontologie des journalistes du Québec adopté en assemblée générale le 24 novembre 1996 le précise « Le journaliste est celui qui doit informer car les journalistes ont le devoir de défendre la liberté de presse et le droit du public à l'information, sachant qu'une presse libre joue le rôle indispensable de chien de garde à l'égard des pouvoirs et des institutions. » span style="font-size: 11pt;" arial="" ,="" sans-serif="" ;="" font-weight:="" normal;=""Il est même clairement mentionné au point 9 du Code de déontologie sous la rubrique Conflits d'intérêts ce qui suit : span style="font-size: 11pt;" arial="" ,="" sans-serif="" ;="" font-weight:="" normal;=""« Les journalistes doivent éviter les situations de conflits d'intérêts et d'apparence de conflits d'intérêts, que ceux-ci soient de type monétaire ou non. Ils doivent éviter tout comportement, engagement ou fonction qui pourraient les détourner de leur devoir d'indépendance, ou semer le doute dans le public. span style="font-size: 11pt;" arial="" ,="" sans-serif="" ;="" font-weight:="" normal;=""Il y a conflit d'intérêts lorsque les journalistes, par divers contrats, faveurs et engagements personnels, servent ou peuvent sembler servir des intérêts particuliers, les leurs ou ceux d'autres individus, groupes, syndicats, entreprises, partis politiques, etc. plutôt que ceux de leur public. Le choix des informations rendues publiques par les journalistes doit être guidé par le seul principe de l'intérêt public. Ils ne doivent pas taire une partie de la réalité aux seules fins de préserver ou de rehausser l'image de tel individu ou de tel groupe. Les conflits d'intérêts faussent ou semblent fausser ce choix en venant briser l'indispensable lien de confiance entre les journalistes et leur public… » En tenant compte de ces précisions, on ne peut que reconnaitre à Maghreb Observateur ses lettres de noblesse pour son travail, son souci de défendre le plus faible et cela au prix de déplaire aux autorités et aux institutions marocaines à l'étranger. Le marché est clair : une pub égale vendre son indépendance et sa liberté d'opinion. Maghreb Observateur est le rêve d'Aberrahim Khouibaba, avec un parcours atypique, cet ingénieur de formation et arrivé au Québec en 1980. Ses premières armes en journalisme, il les a faits avec son premier journal Transaction Internationale qui se spécialisait dans le commerce international qui a ensuite rejoint le groupe Intercontinental Score Transactions Inc. où il a dirigé Marketing Force Magazine, Marketing Force News ainsi que 12 annuaires de 400 pages, le World Export Directory. Ensuite, il a fondé le Bled, un mensuel pour la communauté maghrébine du Canada précurseur de Maghreb Observateur.Membre de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec après avoir été successivement secrétaire général et président de l'association des journalistes de la presse spécialisée du Quebec, ce passionné de la plume s'est hissé à la force du poignet. Il a été nommé en 1989 lauréat de l'association des hommes d'affaires du Canada J'ai rencontré Abderrahim Khouibaba en 1997, Maghreb Observateur faisait ses balbutiements. Il a toujours maintenu son objectif premier soit d'informer en toute liberté. Il a choisi ce chemin, celui de faire du journalisme d'enquête, de monter aux barricades pour faire triompher le bien. Homme de principes, il a toujours fait passer le bien de la communauté marocaine de Montréal avant ses intérêts. Il a été le premier à produire une émission hebdomadaire à ligne ouverte et en direct sur les ondes d'une radio AM avec ses propres deniers. Même si le journal commençait à devenir rentable, cette charge était lourde à porter mais cela en valait la peine. Les auditeurs étaient tellement contents de pouvoir s'exprimer à voix haute, sans censure. C'était une merveilleuse aventure. Je me rappelle, d'une certaine madame Jaîdi, consule générale du Royaume du Maroc qui était venue s'entretenir en ligne ouverte avec les auditeurs. À cet époque, on sentait une effervescence dans la communauté marocaine, tout bougeait, il y avait pleins d'initiatives de citoyens. Puis la tempête a fait rage pendant plusieurs années. Cela a été dur pour Monsieur Khouibaba de supporter toutes ces machinations. Cela fait presque 10 ans que le combat est engagé. On l'a accusé d'avoir volé des handicapés, d'être un partisan d'un groupe religieux etc… Mais à chaque fois, à chaque attaque, il se relevait et continuait sa mission celle d'informer en toute liberté. Souvent ses détracteurs se trouvaient sous ses feux nourris pour leurs actions qui allaient à l'encontre du bien de la communauté. Il s'insurgeait contre la partisannerie, le pistonnage, les injustices. Il se mettait en travers du chemin de ceux qui voulait se servir de la communauté pour leur intérêt personnel. Les tirs reprenaient. Des mails anonymes étaient envoyés à nos commanditaires ou futurs partenaires pour discréditer nos actions. Parfois même, on sous-entendait qu'il n'aimait pas son pays par ce qu'il prenait telle ou telle position. N'importe quoi était bon pour justifier leur malveillance. Alors que je dis, que le Maroc est tissé dans sa peau, dans son sang. Que sa seule raison de vivre est d'aider son pays, celui de son cœur, son Maroc à progresser dans le chemin de la démocratie et la transparence. Mais il fait parti de ses Marocains qui vivent au Canada, qui sont bien intégrés dans leur société d'accueil. Ils sont québécois d'origine marocaine. Ils veulent vivre avec les droits et les devoirs d'une société démocratique et juste. Une société qui a deux chartes des droits et libertés de la personne, il est logique qu'il se soit tourné vers la justice de son pays d'accueil. Car contre vents et marées, il continue à maintenir le cap et à défendre toujours les mêmes principes de justice, d'équité et de transparence. À mon avis, Monsieur Khouibaba est un exemple d'homme de bonne volonté qui reste fidèle à ses rêves. Bonne chance !