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2017, année de l'Afrique ou
Le new deal marocain pour le continent africain
Publié dans L'opinion le 20 - 03 - 2017

Si l'on en croit les « oracles » de Jamâa Lefna, la célèbre place de Marrakech, que les touristes du monde entier ou presque connaissent bien pour l'avoir visitée au moins une fois dans leur vie, il était peut-être écrit quelque part que l'année 2017 serait l'année de l'Afrique, du moins en ce qui concerne le Royaume chérifien, c'est-à-dire le Maroc (il ne faut pas oublier que, nous autres Africains, sommes généralement des gens on ne peut plus superstitieux, qui croyons aux oracles, même s'ils sont parfois le pur fruit de notre imagination « débordante»).
Et pour cause ! Ce fut d'abord, en janvier dernier, l'annonce fracassante de la réintégration du Maroc au sein de cette organisation prestigieuse qu'est l'Unité Africaine-anciennement dénommée OUA (O pour organisation) -, et ce, à l'issue d'une absence de plus de trois décennies, plus exactement depuis 1984, date à laquelle le Maroc, sur instructions de feu S.M. Hassan II, s'était retiré de cette organisation continentale pour protester contre l'admission en son sein de la fantomatique RASD-république arabe sahraouie démocratique,- créée de toutes pièces par notre voisine l'Algérie, via sa mascotte le Polisario.
En somme, ce « retour au bercail » du Maroc, même s'il n'a pas été vu d'un bon œil par tout le monde, puisque seuls 39 pays africains, soit tout de même la majorité d'entre eux, se sont prononcés en faveur de cette réintégration, ce retour au bercail donc fut cependant une excellente nouvelle aussi bien pour nous autres Marocains que pour les amis du Maroc.
Car le Maroc, il est vrai, n'a pas, hélas, que des amis. Loin s'en faut.
Ce furent, ensuite, les nombreux déplacements de S.M. le Roi Mohamed VI à travers le continent, à commencer par l'Ethiopie, où Sa Majesté, ayant donc pris son bâton de pèlerin, a tenu à assister en personne à Addis Abéba, la capitale, à la réunion annuelle de l'organisation, en janvier donc, et où il a prononcé un important discours « d'intronisation », aux accents d'intense émotion : « Qu'il est beau le jour ou l'on rentre chez soi après une trop longue absence !...Vous m'avez tous manqué, mes chers Frères... Il est l'heure de rentrer à la maison... Nous avons choisi de retrouver la famille, une famille que nous n'avions pas véritablement quittée... En effet, malgré toutes ces années d'absence, nos liens, jamais rompus, sont restés puissants et les pays africains frères ont toujours pu compter sur nous». Il est à rappeler, pour mémoire, que le Souverain a effectué depuis 1999, date de son intronisation sur le trône de ses ancêtres, pas moins d'une cinquantaine de visites d'Etat à plus de 25 pays africains et que le Maroc a conclu près d'un millier d'accords de coopération avec ces mêmes pays.
A présent que le Maroc a retrouvé, enfin, son siège dans l'enceinte de cette importante organisation, et bien évidemment, est-il besoin de le souligner, tout le mérite en revient à la politique clairvoyante et à la diplomatie agissante de S.M. le Roi Mohamed VI, il faut dire que notre relation avec le Sud du continent, que l'on désigne « cavalièrement » du qualificatif d'Afrique subsaharienne,-comment la nommerait-on s'il n'y avait pas le Sahara !-, notre relation donc ne date pas d'aujourd'hui, ni même d'hier.
Le Maroc n'est-il pas, lui-même, ne fût-ce que par la géographie, d'abord et avant tout un pays africain, puisqu'il fait partie de ce qu'il est convenu d'appeler l'Afrique du Nord, même si, il est vrai, certains de nos compatriotes, pas tous heureusement, ne se considèrent pas, pour je ne sais quelle mystérieuse raison, comme des Africains. Il ne faut pas chercher à comprendre... Seraient-ils, contre toute attente, indisposés par la notion de « négritude » si chère à feu le Sénégalais Léopold Sedar Senghor ? Il est permis d'en douter : les Marocains ne sont pas des racistes, voyons !
Ajoutez à cela qu'une telle relation n'est pas seulement historique, ancestrale, mais elle est également affective puisque, bien avant Ibn Batouta, notre célèbre globe-trotter, certains de nos compatriotes qui s'étaient rendus, autrefois, probablement à dos de chameau ou de mulet, dans ces contrées lointaines du Sud de l'Afrique, avaient « gaillardement » ramené dans leurs bagages des femmes de race noire, (des esclaves peut-être?) qu'ils avaient néanmoins épousées et avec lesquelles ils avaient eu, on imagine, une nombreuse progéniture comme il se doit. Il faut dire qu'à l'époque le planning familial n'était pas encore à l'ordre du jour...
Il n'en demeure pas moins que, dans le subconscient collectif, ce qu'on appelle généralement, d'une façon abusive et plus ou moins péjorative, « l'Afrique Noire », a toujours été considéré comme le continent des « esclaves ». Bien entendu, ces conceptions d'une époque révolue, totalement obsolètes, ne sont pas sans nous rappeler que, fort heureusement, l'esclavage en tant que tel a été officiellement aboli depuis belle lurette, même et y compris dans des pays comme les Etats Unis d'Amérique, qui étaient pourtant connus, jusqu'à il n'y a pas si longtemps, pour leur comportement raciste envers les populations de race noire, encore que l'on y assiste paradoxalement de nos jours à quelques regrettables bavures policières à l'encontre des Noirs, ce qui n'est pas de nature à calmer les esprits, loin de là...
Or, aujourd'hui, non seulement les individus, hommes ou femmes de race noire, ne sont plus considérés comme des esclaves, mais ces derniers sont, au grand dam de certains quidams honteusement racistes de race blanche et comme par une sorte de revanche tout-à-fait involontaire, du reste, en train de devenir, sans vouloir exagérer, les maîtres du monde. De quoi rendre fou de joie notamment un certain Donald Trump, lequel, cela va de soi, est tout sauf un raciste. C'est la vérité tout ce qu'il y a de plus vrai, parole d'Africain ! Il n'y a qu'à voir, d'ailleurs, les formidables progrès accomplis par les pays africains ces toutes dernières décennies pour s'en convaincre... et qui sont attestés, du reste, par les chiffres enviables de croissance annuelle de la plupart de ces pays, et ce, malgré un environnement défavorable : la famine qui sévit un peu partout-Somalie, Sud Soudan entre autres-, les maladies- Ebola notamment, sans parler du palu, de la tuberculose, du choléra, du sida, du cancer, des affections périnatales et du post-partum (hypertension artérielle, diabète, éclampsie, iso immunisation rhésus), des maladies neuropsychiatriques, (épilepsie, schizophrénie) ou encore de la malnutrition (kwashiorkor), les catastrophes naturelles comme la sécheresse endémique, les intempéries, les inondations, les tsunamis (comme en Asie) et j'en passe... mais aussi les guerres, les conflits, en particulier ethniques ou religieux-cas de la Centrafrique notamment-. A titre d'exemple, le Ghana, selon le FMI –Fonds Monétaire International-, tablerait en 2017 sur une croissance de 7,7%, loin devant le Maroc (4%), ce qui n'est déjà pas mal comparé aux chiffres européens (entre 2 et 3%).
Face donc à cette réalité, le Maroc ne pouvait pas se permettre de rester les bras croisés. Il fallait donc agir, prendre le train en marche.
Non que le Maroc eût eu besoin des pays africains pour mieux se développer : jusqu'à ce jour, en effet, et à l'instar de ces pays, il s'est très bien débrouillé tout seul, au point de figurer aujourd'hui parmi les pays africains les plus performants, les plus évolués ou encore les plus modernes, sans parler des avancées réalisées dans de nombreux domaines : Etat de Droit, démocratie, droits de l'Homme, y compris de la femme et de l'enfant, émancipation de la femme, instruction, éducation, liberté d'expression, liberté de la presse, droit de grève, lutte contre la corruption et les discriminations, santé, code de la famille (moudawana), etc......Et ce, il faut bien le dire, contre vents et marées, malgré donc les innombrables difficultés, embûches et obstacles auxquels il devait faire face depuis l'avènement de son Indépendance, au début des années cinquante, et tout particulièrement malgré l'attitude belliqueuse des adversaires de son intégrité territoriale, dont, encore une fois, l'Algérie, pour ne pas la nommer. Souhaitons, tout de même, un prompt rétablissement au président Bouteflika, d'autant que, malgré tout, nous ne saurions être rancuniers vis-à-vis de ce grand frère algérien, surtout en la circonstance.
Nonobstant, il faut vraiment croire que les gens ont la mémoire courte, et tout particulièrement en ce qui concerne certains de nos amis africains, ceux-là mêmes qui s'étaient crânement opposés dans les instances internationales à la volonté légitime du Maroc de recouvrer ses provinces sahariennes, tant ils ont eu tendance à oublier toute l'aide et l'assistance que ce dernier leur avait apportées dans leur lutte contre le joug colonialiste. Qui plus est, ce fut grâce à l'exemple du Maroc et à sa lutte acharnée contre l'occupant, que la plupart des pays africains colonisés à l'époque ont pu, à leur tour, se libérer du carcan colonialiste et accéder à leur indépendance, l'Algérie y comprise.
Cela dit, l'ingratitude faisant partie intégrante de la nature humaine et S.M. Mohammed VI ayant sagement préféré passer outre cette infamie, il a donc estimé, à juste titre, qu'il était nécessaire et urgent de mettre un terme à cet isolement du Maroc lequel, de fait, ne profite qu'à ses adversaires, d'autant plus qu'il n'est plus de mise de nos jours, surtout à l'heure de la mondialisation, et s'est donc empressé de faire part de son intention de réintégrer l'Union Africaine, faisant ainsi d'une pierre deux coups, en ayant « coupé l'herbe » sous les pieds de ses détracteurs.
Contrairement à ce que certains esprits chagrins ont pu penser, cette réintégration du Maroc au sein de l'UA n'était motivée par aucune arrière-pensée « malsaine », bassement opportuniste ou matérialiste, mais, bien au contraire, de façon tout-à-fait désintéressée, ayant pour seule et unique ambition de contribuer à l'effort général de paix et de prospérité à l'intérieur du continent et, par conséquent, de conforter davantage le leadership africain.
En outre, il eût été erroné de prétendre ou de croire que, ce faisant, le Maroc se targuât d'être ou de faire figure de « sauveur » de l'Afrique. Car le continent africain est parfaitement capable de se prendre en charge lui-même, le statut « d'assisté » n'ayant plus lieu d'être de nos jours. Et d'ailleurs, pourquoi faire ? Après tout, celui-ci recèle suffisamment de potentialités humaines qui sont, faut-il le préciser, sa véritable richesse ainsi que d'innombrables ressources naturelles et non des moindres (minerais, gisements miniers, pétrole, hydrocarbures, gaz naturel-gazoduc Nigéria-Maroc en chantier-, charbon, uranium même, ressources halieutiques, forêts, liège, etc....) pour n'avoir besoin de personne pour lui venir en aide ! Surtout, le continent, malgré son histoire millénaire, peut se prévaloir d'avoir une jeunesse dynamique, patriotique, qui ne demande qu'à s'épanouir et à faire profiter l'ensemble de ses congénères de son ingéniosité, de sa technicité et de son expérience.
Le Maroc, pour sa part, n'a pas manqué lui aussi d'apporter une contribution non négligeable de par son expertise et son savoir- faire, afin de relever les défis auxquels est confronté le vieux continent.
C'est ainsi qu'il a pu, dans le cadre de la coopération Sud-Sud et de la solidarité mutuelle, conclure d'autres accords de partenariat stratégique, en plus de ceux déjà scellés, par le passé, avec les autres pays africains qui œuvrent au sein de l'U.A. Et ce, dans des domaines aussi variés que l'industrie, le commerce, l'agriculture, la pêche, l'aéronautique, le tourisme, la finance, l'assurance, y compris l'assurance maladie obligatoire, la couverture sociale, les énergies renouvelables, y compris le solaire, les technologies de l'information et de la communication, l'éducation, l'enseignement, la formation professionnelle, l'emploi des Jeunes, la santé, la religion même, les flux migratoires, l'environnement, l'urbanisme, l'assainissement de l'eau impropre à la consommation et donc l'accès à l'eau potable, à l'électricité, le climat (la pollution atmosphérique) sans oublier, bien entendu, la sécurité, c-à-dire, la lutte contre le terrorisme, sous toutes ses formes.
C'est, du reste, l'objet des différentes visites d'état effectuées par S.M. le Roi Mohammed VI dans un certain nombre d'états africains, tout récemment, notamment en Zambie, au Ghana, en Guinée Conakry ou encore en Cote d'Ivoire.
Ce long périple nous a permis de constater que SM le Roi Mohamed VI jouit incontestablement d'une très grande popularité auprès des populations africaines et pas seulement au Maroc. Ce qui, en soi, n'a rien de surprenant, puisque le Souverain jouit également d'une réputation élogieuse qui dépasse les frontières du Maroc et qui demeure un Roi très attaché et très proche de son peuple, qui s'auréole d'une forte personnalité et qui est, en outre, est-il besoin de le préciser, un Roi éminemment humaniste et dont nous pouvons, cela va de soi, être fiers.
Last but not least, un mois à peine après sa réadmission au sein de l'U.A, le Maroc, par la voix de son Roi, a exprimé son souhait d'adhérer à la CEDEAO, autrement dit à la Communauté Economique des pays d'Afrique de l'Ouest, laquelle compte pas moins de 15 pays. Il est à noter que le Maroc compte également élargir sa coopération aux pays de l'Afrique australe.
Dans l'ensemble donc un bilan très positif, et qui augure d'une ère nouvelle, très prometteuse pour l'ensemble du continent africain, Maroc y compris, bien entendu.
Il reste à souhaiter que les dirigeants africains sauront être à la hauteur des responsabilités qui leur incombent et répondre aux attentes de leurs populations, tant celles-ci sont nombreuses (lutte contre la précarité, la pauvreté, la maladie, l'ignorance, l'insécurité, le chômage, les changements climatiques, (1.700.000 enfants périssent chaque année du fait de la pollution soit atmosphérique -tabagisme passif, atteintes respiratoires telles que l'asthme ou les bronchites-, soit aquatique - eau insalubre d'où les diarrhées, gastro-entérites, déshydratation, etc...-) les injustices de toutes sortes, le fanatisme, l'obscurantisme ,bref toutes « ces calamités » qui ne sont pas d'ailleurs, il est vrai, l'apanage exclusif de l'Afrique. Maigre consolation s'il en est !) et mériter la confiance que ces mêmes populations placent en eux afin de les débarrasser, autant que faire se peut, une fois pour toutes, faut-il l'espérer, de tous ces avatars qui donnent à leur vie quotidienne un goût plutôt amer, insipide, et qui, en tout état de cause, ne nous donnent pas l'impression d'être au 21ème siècle mais plutôt à peine encore au Moyen-âge, au point que l'avenir et de l'Afrique et par la même occasion de l'humanité tout entière nous apparaît, sans être tout-à-fait pessimistes, -car on vit d'espoir, n'est-ce pas ?- plus que jamais sombre, si l'on ne se dépêche pas d'y remédier... Car il y a urgence... !
Bref, pour terminer, on a envie de s'exclamer, en guise de conclusion, mais seulement sur le ton de la plaisanterie (en Afrique on aime bien « rigoler » n'est-ce pas ?) et en dehors de toute fanfaronnade insolente ou de provocation :
« Plus Africain que moi, tu meurs ! », au risque de passer pour un esprit quelque peu farfelu, ce qui est très probablement plus ou moins vrai d'ailleurs, toute « fausse » modestie mise à part, bien entendu. C'est que, dans la vie, il ne faut pas trop se prendre au sérieux, du moins selon certains oracles bien documentés et jusqu'à preuve du contraire...


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