UN BUS BIEN GARDE. Alors qu'André Ayew et consorts préparaient à huis clos la tactique à adopter contre la RD Congo, dimanche en quarts de finale à Oyem, la dizaine de supporters présents veillaient sur le bus de l'équipe à l'extérieur du stade en dansant et en chantant sous l'oeil curieux et amusé des habitants du quartier d'Akoakam. Une manière de marquer le territoire et d'attirer de potentiels supporters des «Black Stars». ACCENT. La traductrice de la CAF ne s'est pas faite un ami en la personne d'Avram Grant. A chaque fois que le sélectionneur du Ghana, uniquement anglophone, répondait à une question lors de la conférence d'avant-match, la traductrice était incapable de retranscrire le moindre de ses mots. La raison ? «Je ne comprends pas son accent!», se justifiait-elle, gênée. C'est le joueur du Ghana Emmanuel Badu, qu'elle comprenait parfaitement, qui faisait office de traducteur entre les deux... en anglais. Et quand il a fallu qu'elle traduise une question d'un journaliste congolais francophone vers l'Anglais, Grant se vengeait gentiment en disant à son tour: «Je ne comprends pas votre accent non plus», suscitant les rires gênés des journalistes présents. HOMMAGE - Bruno Metsu, peut-être le plus sénégalais des entraîneurs français, aurait eu 63 ans samedi, le jour où le Sénégal affrontait le Cameroun en quart de finale de la CAN. L'ancien sélectionneur des Lions de la Teranga, décédé en 2013, était marié à une Sénégalaise et repose au cimetière musulman de Yoff, à Dakar. Il était aux commandes de l'équipe sénégalaise lors de l'épopée du Mondial 2002 au Japon et en Corée, jusqu'en quarts de finale. «Nous sommes ici pour honorer la mort d'un héros parmi les héros sénégalais (...) Aujourd'hui, un vrai Lion s'est endormi», avait dit de lui le président Macky Sall lors d'un hommage au Sénégal.