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La croissance au Maroc serait de 4%
Perspectives de la Banque mondiale en 2017 : Sous l'hypothèse d'une hausse des prix du pétrole à 55 dollars le baril
Publié dans L'opinion le 14 - 01 - 2017

La croissance économique au Maroc devrait bondir à 4 % en 2017, 3,5% en 2018 et 3,6% en 2019 au lieu de 1,5% enregistrée en 2016, grâce au redressement de la production agricole.
C'est ce que prévoit, en tout cas la Banque mondiale, ajoutant que la croissance dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) devrait repartir à 3,1 % cette année, au lieu de 2,7% réalisée l'année d'avant. « ...ce qui témoigne d'un assainissement budgétaire dans certains pays et des difficultés liées à la production pétrolière dans d'autres », souligne la Banque mondiale dans son rapport fraîchement publié intitulé : « Perspectives pour l'économie mondiale en 2017 ». Il en ressort, par ailleurs, que « la croissance économique mondiale devrait s'accélérer modestement pour atteindre 2,7 % en 2017 après le creux de l'après-crise, l'an passé, grâce à la diminution des obstacles à l'activité dans les marchés émergents et les économies en développement qui sont des exportateurs de produits de base, et à une demande restant robuste dans les pays importateurs ».
Dans les économies avancées, la croissance devrait légèrement progresser pour s'établir à 1,8 % en 2017. La relance budgétaire dans les grandes économies, particulièrement aux États-Unis, pourrait provoquer une accélération de la croissance intérieure
et mondiale plus forte que prévu, bien que le renforcement du protectionnisme puisse avoir des effets négatifs. La croissance des marchés émergents et des économies en développement, pris dans leur ensemble, devrait passer de 3,4 %, l'an passé, à 4,2 % cette année, sur fond de hausse limitée des prix des produits de base.
Néanmoins, les perspectives sont hypothéquées par les incertitudes pesant sur l'orientation des politiques publiques dans les grandes économies. Une période d'incertitude qui s'installe pourrait prolonger l'atonie de la croissance des investissements, qui freine les pays à faible revenu, à revenu intermédiaire et à revenu élevé.
Pour leur part, les économies en développement et les marchés émergents exportateurs de produits de base devraient croître au rythme de 2,3 % en 2017, après avoir connu une croissance presque nulle de 0,3 % l'an passé, à la faveur de la remontée progressive des prix des produits de base et de la reprise en Russie et au Brésil, sortis de récession.
En revanche, la croissance des économies en développement et des marchés émergents importateurs de produits de base devrait être de 5,6 % cette année. Avec un taux de 6,5 %, la Chine devrait continuer à connaître une décélération ordonnée de sa croissance. La mollesse des échanges internationaux, la faiblesse des investissements et l'atonie de la croissance de la productivité devraient toutefois tempérer les perspectives globales des marchés émergents et des économies en développement.
Perspectives régionales
Côté perspectives régionales, la croissance en Asie de l'Est et Pacifique devrait s'infléchir pour passer à 6,2 % en 2017, le ralentissement en Chine étant atténué par une reprise dans le reste de la région. Hors la Chine, la croissance de la région devrait progresser au rythme plus rapide de 5 % en 2017. Cela tient pour beaucoup à une reprise de la croissance dans les pays exportateurs de produits de base, dans lesquels elle devrait retrouver sa moyenne à long terme. Dans les pays importateurs de produits de base, sans tenir compte de la Chine, il est prévu que la croissance reste globalement stable, à l'exception de la Thaïlande où elle devrait s'accélérer à la faveur d'un regain de confiance et de politiques accommodantes.
En Europe et Asie centrale, la croissance devrait passer à 2,4 % en 2017, tirée par le rebond des économies exportatrices de produits de base et la reprise en Turquie. Cette prévision dépend d'un redressement des prix des produits de base et d'une atténuation des incertitudes politiques.
En Amérique latine et Caraïbes, la croissance devrait être de 1,2 % en 2017. Une évolution faible par rapport à celle enregistrée dans la région MENA (+3,1%), les importateurs de pétrole dont le Maroc enregistrant la progression la plus importante.
En Asie du Sud, la croissance serait de 7,1 % en 2017, grâce surtout à la robustesse de l'expansion en Inde. Abstraction faite de ce pays, la croissance devrait remonter légèrement pour s'établir à 5,5 % cette année, sous l'impulsion d'une consommation publique et privée solide, d'investissements dans les infrastructures, et d'un rebond des investissements privés.
En Afrique subsaharienne, le taux de croissance du PIB devrait enregistrer une croissance modeste à 2,9 %. La croissance en Afrique du Sud et chez les exportateurs de pétrole devrait être plus faible, alors qu'elle devrait rester solide dans les économies ne dépendant pas étroitement des ressources naturelles.
A noter que ces prévisions sont fondées sur une hausse attendue des prix du pétrole à 55 dollars le baril en moyenne au cours de l'année.


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