L'artiste – créateur Darem Bouchentouf expose cette semaine aux Jardins des Roses de l'hôtel Sofitel de Rabat, des tableaux en photos couleurs superbes. Ils surprennent le public par les talents avérés de l'auteur. . Ils concernent typiquement les Arts Equestres Traditionnels , rares actuellement au Maroc .L'inspiration vient à l'auteur des arts italiens dont il s'inspire et qui impressionnent par son séjour prolongé en Italie. C'est dans ce pays où il a séduit son épouse italienne ... L'artiste Darem Bouchentouf compte à l'avenir après son pays natal , égrener les Arts Traditionnels Equestres Marocains à travers l'Italie Continentale, notamment à Florence et à Venise , villes historiques des Arts italiens. L'artiste DAREM s'adonne avec passion à cet art équestre , concernant de pseudo-guerriers qui se livrent au jeu de la guerre et de la poudre... Par groupe de trente ou quarante ,les cavaliers ou khyalas au Maroc se rassemblent lors des fêtes ou Moussems traditionnels.Ce sont des cavaliers de tribus marocaines aux longs visages pleins de fierté et de ruse paysanne ...Quelques cavaliers portent sur leurs têtes rasées des voiles enroulés tenus par de simples cordes de chanvre .D'autres portent des chemises transparentes jetées sur des caftans de couleur éclatante sur les étriers de fer, une sacoche de cuir rouge ou jaune est pendue à leur épaule par une cordelette de soie...Ils courent avec des chevaux blancs ou noirs chargés de hautes selles et de multiples tapis... De trdition , ces cavaliers s'alignent après que des amis bourrent leurs fusils, tassent la poudre dans leurs tubes argentés . Tout cela est reproduit par Darem dans de nombreux tableaux-photos en miniature : le galop des chevaux , leurs belles têtes reproduites en unités. Dans d'autres , les cavaliers abandonnent leurs brides ,portent leurs mains à leurs têtes pour montrer qu'ils ne tiennent plus les bêtes et se mettent sous la protection de Dieu.. ! Dans un autre tableau qui m'a énormément plu , on voit les cavaliers qui mettent en joue un ennemi imaginaire dans une poussière blanchâtre ;ils déchargent leurs armes tous ensemble , les lancent en l'air, les rattrapent ,tournent au galop et s'arrêtent .En tout et pour tout ,la « tbourida « ou la fantasia marocaine dure sept minutes et les cavaliers regagnent leur point de départ pour recommencer... Tout cela est vivifié par l'auteur dans ses multiples tableaux .