Pour rien au monde, l'artiste peintre Khadija Bouchtia n'aurait raté cette 9ème édition du Salon du Cheval d'El Jadida. Deux raisons principales sont derrière cette volonté: l'amour de sa ville natale pour laquelle elle porte une affection particulière et, l'amour du cheval, ce noble animal que l'ex- Mazagan célèbre tous les ans. Cette 9ème édition sera marquée, entre autres, par la participation de Khadija Bouchtia à l'exposition de peinture, une participation qu'elle veut à la hauteur de l'événement. Cette Jdidie ne laisse d'ailleurs passer aucune occasion pour rendre hommage à sa ville natale et aller s'y ressourcer de temps à autre. Que ce soit au niveau de ses peintures ou de ses écrits - car Khadija Bouchtia touche aussi à l'écriture - l'ancien Mazagan est omniprésent. Elle se rappelle de son enfance, des dédales de la ville et du son des mouettes comme si c'était hier. Et c'est toujours avec beaucoup de nostalgie qu'elle évoque le temps passé dans cette ville. Elle ne cesse de renouer avec ces lieux soit par l'organisation et la participation à des expositions de peintures, soit pour rencontrer l'élite intellectuelle de la ville pour lui présenter ses derniers écrits. Cet attachement, elle le tire de sa famille, de son père, surtout, qui fut l'une des grandes figures de la ville, sans oublier, bien sûr, son cousin, le grand écrivain et philosophes Abdelkebir Khatibi. Les derniers passages de Khadija Bouchtia à El Jadida ont d›ailleurs été très suivis tant par les amateurs, les amis et le public large que par les médias nationaux et locaux. Certes, elle s›emploie toujours à honorer sa ville natale et à lui rendre hommage mais sans pour autant courir derrière les feux de la rampe. Elle fait le geste..un geste qui n›a pas de valeur mais dont la teneur est prouvée.