Peut-être que l'idée trottait, de belle lurette, dans la tête de la femme des terres de Doukkala et qui n'est autre que l'ex-adolescente du lycée Henri Poincaré, actuellement Ibn Khaldoun ; lauréate du dernier baccalauréat en deux parties de l'ancien régime français...Elle l'obtient en 1964/65. Il s'agit de la retraitée de l'enseignement secondaire du français, Khadija Bouchtia... L'idée d'écrire mais aussi de peindre...Et c'est ainsi, qu'aujourd'hui, comme elle le dit si bien dans sa nouvelle artistique où tout se mêle, peinture et écriture pour accoucher d'un « Parfum d'une fleur à tous les jdidis de souche et d'adoption ». De quelle fleur s'agit-il ? Sinon de la Belle rose bleue imaginée voire créée par l'écrivaine Khadija Bouchtia et qui lui donne toute sa splendeur de beauté et sa jeunesse éternelle ! Logique puisqu'il s'agit d'une Rose unique qu'elle-même n'a pas voulu cristallisée sur la toile pour ne point trahir la réussite de cette Rose qu'aucune autre ne peut réaliser ! La Rose de Khadija Bouchtia a réuni en son sein des femmes et des hommes de qualité. Bien entendu, il s'agit des Jdidis de souche et d'adoption...Alors peut-on avancer qu'il s'agit là d'une nostalgie profonde et maquillée ? Profonde, certainement mais pas maquillée du tout ! Mais la lecture de cette, peut-être, première nouvelle de l'écrivaine intitulée « Parfum d'une fleur à tous les jdidis de souche et d'adoption » prête à croire à cela ou du moins installe un doute dans un cœur de mazaganais que je suis mais qui adhère complètement à l'éveil de la conscience que provoque l'écrit de Khadija Bouchtia. Eveil de la conscience ! Pour moi, il s'agit tout bonnement d'un message que devrait happer au vol tout jdidi, j'allais dire mazaganais, capable d'apporter un plus à tous les niveaux, politique, culturel, sportif, pour sauver la coquette ville d'El-Jadida afin qu'elle reste la belle rose inspirée par Khadija Bouchtia. Si le penchant pour l'écriture en langue de Molière de cette dernière s'est révélé depuis son jeune âge, celui de la peinture dormait en elle jusqu'au moment où elle découvrit, la galerie de Mme Assia Djellab, artiste peintre confirmée, cette dernière le réveilla en invitant Khadija à prendre le pinceau Et depuis, voilà maintenant quelques printemps, Khadija ne cesse de peindre et d'écrire! Pour sa première exposition, elle a choisi sa ville natale à laquelle elle doit son éducation et son instruction. Mieux encore, l'espace d'art, où une trentaine de toiles signées Khad Bouchtia, portait le nom de son cousin, feu Abdelkébir Khatibi...Cette exposition intitulée « La couleur en expression » a attiré la crème de la charmante ville d'El-Jadida dont un grand nombre d'anciennes familles jdidie. Toutes et tous les présents ont apprécié l'accueil chaleureux de l'artiste peintre et ses œuvres artistiques riches de lumière et de couleurs resplendissantes...La cerise du gâteau de cette exposition de retrouvaille offerte par Khadija Bouchtia l'écrivaine, la lecture par cette dernière de « Parfum d'une fleur à tous les jdijdis de souche et d'adoption »