Congrès du Parti de la Justice et du Développement : d'une tribune politique à une plateforme portant atteinte aux constantes nationales    Affrontements armés dans les camps de Tindouf... Des images révèlent la tension    Un parti marocain ouvre ses portes à une figure hostile à la marocanité du Sahara    15ème édition du Concours National pour la sélection de la meilleure qualité d'huile d'olive vierge extra au titre de la campagne oléicole 2024/2025    Dakar accueille le premier Forum de l'Afrique de l'Ouest pour renforcer la coopération avec la Chine dans les domaines du développement et de la modernisation    Le congrès du Parti de la Justice et du Développement provoque la colère des Marocains en raison des positions de ses invités    Grand Prix Moulay El Hassan : Les anges gardiens du meeting    Accra: Fouzi Lekjaa désigné 1er vice-président de la CAF    Pâturage nomade et dommages à Agadir : Le PPS interpelle l'Intérieur    COMEDIABLANCA : quand l'humour marocain s'affirme comme une force culturelle majeure    Faire du numérique et de l'IA un levier de productivité durable au Maroc – Une approche systémique appliquée    CAN(f) Futsal Maroc 25 : La Tanzanie rejoint le carré final    Ligue 1 : Le PSG perd et le match et son invincibilité en Ligue 1 !    Sahara : Tebboune recourt à la désinformation pour camoufler ses échecs    Grâce à la médecine interventionnelle, la douleur n'est plus une fatalité    500 Médecins Généralistes en Réunion de formation médicale continue à Tanger    Al Moutmir. Nouvelles solutions révélées au SIAM    Le fonds MCIII Al Razi Ltd revoit sa position dans Akdital    SIAM 2025 : l'IRESEN dévoile les résultats de ses projets R&D    Autocaz : un 4e anniversaire sous le signe des bonnes affaires    Aziz Akhannouch représente SM le Roi, Amir Al-Mouminine, aux funérailles du Pape François    Funérailles du Pape François : Arrivée à Rome du Chef du gouvernement pour représenter SM le Roi    Dakhla-Oued Eddahab: une délégation française explore les opportunités d'investissement    La météo pour ce samedi 26 avril    Grands chantiers: Les programmes prévisionnels des marchés publics présentés aux acteurs du BTP    Sahel : Le Niger dénonce les expulsions de migrants par l'Algérie    Ligue des Champions CAF : Pyramids FC rejoint Mamelodi Sundowns en finale    Service militaire 2025 : Début de l'opération de recensement    Averses orageuses avec grêle locale et rafales de vent, vendredi dans plusieurs provinces du Royaume    2èmes Assises du Féminisme, pour l'égalité économique    Congrès du PJD. Le casse du siècle    Résultats de la 9ème édition du Grand Prix National de la Presse Agricole et Rurale    Mawazine 2025 : Michael Kiwanuka, la soul britannique sous les étoiles de Rabat    Taghazout Bay célèbre l'humour marocain et l'âme d'Edith Piaf    Le Casa Fashion Show souffle sa 20ème bougie    Gabon/Présidentielle: la Cour constitutionnelle confirme l'élection de Brice Clotaire Oligui Nguema    Le baril continue de dévisser alimenté par les tensions commerciales et les incertitudes    L'Inspecteur Général des FAR effectue une visite de travail en Ethiopie    Indignations après les actes de vandalisme au Stade Mohammed V    Visa y Maroc Telecom firman una alianza estratégica para los pagos móviles en África    Defensa: Una delegación de las FAR viaja a Mauritania    Algérie... La liberté d'expression à la merci des militaires    SIEL 2025 : Des illustrateurs marocains valorisent le patrimoine de Rabat    Walid Regragui : Le Maroc offre aux joueurs binationaux un projet de cœur et de conviction    La Chine dément toute négociation commerciale avec Washington : pas de consultations ni d'accord en vue    CAN futsal : Le Maroc bat le Cameroun et file en demi-finale    Mustapha Fahmi amène Cléopâtre et Shakespeare au SIEL 2025    Un chef patissier marocain bat le record Guinness, en réalisant le plus long fraisier du monde    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'agro-alimentaire en Afrique du Nord: Le Maroc distance largement ses voisins
Publié dans L'opinion le 22 - 09 - 2016

Le secteur agroalimentaire au Maroc a une importance cruciale dans l'économie nationale puisqu'il contribue à près de 16 % du PIB contre 13% en Algérie et en Egypte, 9,5 % en Tunisie.
Tel est, en tout cas, le nouveau constat de Coface, un leader mondial de l'assurance-crédit, dressé dans une nouvelle étude sur l'agro-alimentaire en Afrique du Nord, ajoutant que ce secteur au Royaume constitue même un réservoir important de main d'œuvre en employant40 % de la population active, au lieu de 21,7 % en Égypte et 15 % en Tunisie.
Pour l'Algérie, Coface ne donne aucun chiffre sur la contribution du secteur à l'embauche de la main d'œuvre. Mais, ce qui est sûre c'est que l'industrie de l'agro-alimentaire ne se porte pas bien comparativement aux autres pays de la région, puisque l'Algérie n'est pas un producteur majeur de produits agricoles et dépend des importations alimentaires pour répondre à la demande intérieure.
En Égypte, qui renoue avec la stabilité à la suite de troubles politiques de 2011-2013, l'agroalimentaire
a commencé à se rétablir, surtout depuis que le gouvernement a fait du développement de ce secteur une priorité.
En Tunisie, Coface estime que l'agroalimentaire joue un rôle de moindre importance en comparaison avec les autres pays de la région, le tourisme étant le principal moteur de son économie.
En somme, pour l'assureur français, les facteurs qui contribuent au développement de l'agro-alimentaire en Afrique du Nord sont la croissance démographique, la hausse de la demande en aliments transformés, les revenus par habitant plus élevés et les capacités de production améliorées. « Néanmoins, les conditions locales et les stratégies gouvernementales influencent considérablement les défis rencontrés par chacun de ces pays », affirment les analystes de Coface. Et la même source d'ajouter que certains problèmes persistent, alors que des progrès ont d'ores et déjà été réalisés. Le plus important réside dans le manque d'infrastructures, qui fait grimper les frais de transport et limite par conséquent les marges bénéficiaires. Dans certaines régions, les topographies complexes associées aux conditions climatiques difficiles rendent la culture de certains types de produits agricoles pratiquement impossible. Les bas prix alimentaires à l'échelle mondiale, qui représentent un défi de taille pour l'Afrique du Nord, peuvent également dissuader de nouveaux investissements dans le secteur.
« Combinée aux coûts de production élevés, au manque d'infrastructures et aux conditions climatiques difficiles, la production agricole requiert davantage d'efforts et de soutien de la part des gouvernements. Alors que la sécheresse constitue la principale menace pour les pays producteurs, El Niño (un phénomène naturel provoquant un réchauffement anormal de la surface de la mer, générant ainsi des phénomènes climatiques extrêmes) rend la production encore plus difficile en raison des fortes pluies, des inondations et des températures extrêmes. Un autre risque de phénomène naturel est celui de La Niña. Selon la FAO, les modèles climatiques indiquent désormais qu'il est de plus en plus probable que la Niña (effet inverse d'El Niño) se développe en 2016. Le cas échéant, les conséquences pourraient être une augmentation des précipitations et des inondations, notamment dans les régions déjà frappées par El Niño », fait savoir Coface.
Autre contrainte soulevée dans ladite étude est relative aux conditions climatiques qui sont, de l'avis de Coface, extrêmement importantes, puisqu'elles ont une incidence directe sur les niveaux des prix des matières premières des pays nord-africains. « Dans ce contexte, les gouvernements de la région soutiennent leurs industries agricoles respectives par l'intermédiaire de subventions et d'investissements nécessaires à l'amélioration des infrastructures. Malgré les conditions climatiques défavorables générant une volatilité des niveaux de production, le secteur agricole présente de nombreuses opportunités. La croissance démographique, la hausse des revenus disponibles et les expansions économiques offrent toutes des perspectives de ventes plus positives. Au cours de la période à venir, ces aides pourraient se solder par une chaîne d'approvisionnement mieux intégrée, plus efficace et plus productive pour le secteur », indique-t-on.
Pour le Maroc, Coface cite deux principales entraves auxquels le secteur de l'agro-alimentaire au Maroc est confronté, à savoir la sécheresse et les pluies irrégulières. Malgré ce constat, l'assureur français considère néanmoins le Royaume comme étant l'un des pays qui représentent le moins de risques dans la région.
Selon l'Office des Changes, la production de l'industrie agroalimentaire marocaine a pris du poids tout au long de cette dernière décennie. Son chiffre d'affaires est chiffré à plus de 142 milliards de dirhams. Biens plus, l'industrie des poissons, une des filiales du secteur, contribue le plus à l'export (52% en 2014, 53% en 2004).


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.