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Forum « Art London International Exhibition & Award » / Abdel-Ilah Chahidi meilleur artiste-peintre arabe, catégorie «Surréalisme»
Publié dans L'opinion le 18 - 09 - 2016

Dans le cadre du Forum International des arts plastiques « Art London International Exhibition & Award » initié récemment par l'organisme mondial des prix créatifs Arabs Group et parrainé par le centre culturel de l'Ambassade d'Egypte au centre de la capitale britannique en partenariat avec AAA Accountancy et Charif Design, l'artiste marocain de renom Abdel-Ilah Chahidi a remporté le grand prix de la catégorie « peinture surréaliste » au titre de la compétition « meilleure œuvre plastique arabe dans le monde »( le trophée mondial des créateurs arabes) , aux coté d'un parterre distingué de critiques d'art et de spécialistes en la matière. Cette manifestation internationale a été marquée par la participation de plusieurs artistes arabes, toutes tendances et appartenances confondues. La cérémonie de consécration s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités artistiques et diplomatiques en l'occurrence Sarah Chandler (championne internationale de saxophone), Gilliane Haslem (entraineuse britannique internationale), Imi Elizabeth Brox (designer mode ) et bien d'autres encore.
Loin de toute tendance occidentalisée, la peinture onirique de l'artiste peintre Abdel-Ilah Chahidi s›inscrit dans une actualité intemporelle. Elle n'est pas à indexer à un quelconque courant de l'art figuratif au sens conventionnel du terme.
Ce plasticien chercheur est hypersensible et très doué. Par ses études des « connotations rhétoriques de la femme en tant que mythe vivant », il capte et restitue en couleurs alchimistes la beauté à la fois apparente et latente de la femme, et ce dans une gestualité généreuse et fluidité chromatique surprenante. Il a bien voulu transgresser les canons classiques de la peinture figurative pour intégrer un espace d'expression plastique plus vaste et éloquent, celui de création merveilleuse et magico-poétique en général.
Véritable figure de la nouvelle sensibilité au Maroc, Abdel-Ilah Chahidi a dépassé à sa guise l'esprit restreint de l'abstraction qui semble avoir atteint ses limites normatives, en remettant en question les mouvements figuratifs passés et présents. Son langage plastique engendre par son contenu fantastique une nouvelle vision qui a eu dés le départ le soutien espéré des critiques d'art et d'esthètes. Le référent de base est souvent l'image mythique de la femme duquel l'artiste manipule et rhytorise avec doigté et maîtrise.
La dimension absracto-figurative de ses tableaux ne se borne pas à une simple énonciation anecdotique mais implique la notion de rêve liée à celle de représentation subjective. Abdel-Ilah Chahidi met en toile les repères de notre mémoire collective loin de toute aliénation et perte d'identité. Il détourne le sens de ses scènes insolites qu'il perçoit et perturbe la lisibilité immédiate de son œuvre qui connote très souvent la jouissance les atmosphères humanisées.
L'élément référentiel de base est pour cet artiste les traces de la mémoire ; les couleurs du rêve et la polyformité des tâches juxtaposées à travers un traitement stylistique évoquant la rhétorique de la profondeur, de la transparence et de la substitution.
Abdel-Ilah Chahidi nous invite à contempler ses œuvres fantasmagoriques dont le point de base est le sens fugace de la réalité magique au féminin et la métaphore du corps qui ne perd pas son identité iconographique pour se muer en impressions étranges, à la limite de la visibilité connotative. Il a pu inventer une nouvelle façon, méditative, de peindre, que la critique esthétique définit comme peinture en champs de couleurs et de figures insolites qui se métamorphosent en fonction de cette dualité « jour et nuit ».
Avec ses aventures créatives, l'artiste valorise et sculpte la dimension profonde de « l'autrui, le temps et le lieu », en mettant en relief la synthèse d'un long parcours artistique en termes de picturalité et de plasticité. Son acte visuel est le faire –part d'une triple naissance : celle de la formation académique consistante, celle de la nouvelle démarche plastique et celle de l'interprétation fantaisiste de la réalité. Dans ses toiles, Abdel-Ilah Chahidi s'exprime exclusivement par la force du trait et le moyen de la couleur expressive qu'il pose sur la toile en surfaces mouvantes, toujours composées des atmosphères diversement polychromes. Il atteint ainsi une dimension spirituelle particulièrement sensible. Il s'agit d'une nouvelle mythologie qui revisite les rêves et les archétypes de notre conscient collectif, en présentant les symboles métaphoriques (poissons, sirènes, chevaux, bougies, livres, papillons, colombes, violons ...) comme des images emblématiques qui transcendent les histoires et les cultures spécifiques. Tous les symboles mythologiques selon l'approche plastique de l'artiste oniriste Abdel-Ilah Chahidi parlent directement à notre œil intuitif et réveillent des énergies cachées chez le récepteur avisé : un manifeste visuel qui s'adresse aux exigences de la spiritualité de l'homme moderne et aux exigences créatives fantastiques. L'artiste est un « faiseur de mythe » dont la femme demeure la seule source d'inspiration et d'imagination.
C'est en quelques sorte un acte de combler le vide spirituel créé en partie par l'absence d'une mythologie actuelle adressée à notre vie à la fois matérielle et symbolique.
A travers ses œuvres récentes, Abdel-Ilah Chahidi déplace sciemment notre centre d'intérêt : il conçoit un acte de percevoir et non plus un acte de voir.
Il est à rappeler qu'Abdel-Ilah Chahidi vient a pris part à la quatrième édition du Salon d'Automne d'Amérique latine à Sao Paolo en mai dernier aux côtés de 119 autres artistes des quatre coins de la planète. Il représente le Maroc dans l'un des rendez-vous phares de l'art contemporain de par le monde : Tokyo International Art Fair au Japon en mars 2017. Mais bien avant, le plasticien expose ses œuvres récentes à Florence en novembre prochain, en Italie. L'artiste, qui fait partie depuis un an déjà de la «Mondial Art Academia», avec le titre de chevalier académicien, en reconnaissance de son parcours riche et sa recherche plastique perpétuelle, a reporté le prix de « meilleure œuvre selon les galeries d'art ».


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