Des associations marocaines ont dénoncé l'instrumentalisation, à Pise (centre de l'Italie), de mineurs en provenance des camps de Tindouf, en territoire algérien, à des fins politiques, de propagande antimarocaine et dans une vaine tentative de porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume. Dans une lettre adressée aux hautes autorités de Pise, ces associations d'étudiants et de travailleurs, regroupées au sein du Réseau des Associations de la communauté marocaine en Italie (RACMI), se déclarent « préoccupées par la campagne de propagande mensongère orchestrée contre le Maroc » notamment avec la complicité du maire de la ville, Marco Filippeschi. Les auteurs de la lettre soulignent en outre que les séparatistes du polisario est une bande criminelle "qui prend en otage des personnes dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien les empêchant de s'exprimer librement, notamment au sujet de l'autonomie avancée proposée par le Maroc". Ils mettent en garde le préfet et le maire de Pise contre les manipulations du polisario et de l'Algérie et de bien s'informer sur la genèse de ce conflit artificiel crée de toutes pièces, lors de la guerre froide, par l'Algérie. S'adressant au Comité nationale italien des mineurs, les acteurs associatifs marocains mettent également en garde contre l'exploitation d'enfants sahraouis accueillis sur le territoire italien dans « le seul objectif de nuire au Maroc et de porter atteinte à sa cause nationale à travers des campagnes de désinformation ». Cette lettre, adressée aussi à d'autres départements ministériels, appelle à prendre les mesures qui s'imposent pour mettre un terme aux abus et aux violations graves des droits de l'homme dans les camps de Tindouf et d'en sanctionner les auteurs tout en procédant à un strict contrôle des contenus des programmes de solidarité ou des actions humanitaires, destinés aux enfants des camps accueillis en Italie.