La célébration de la Fête du Trône a toujours été l'occasion de raviver la flamme de la marche confiante, déterminée et inexorable des Marocains sur la voie du progrès pour un avenir meilleur qui s'inspire, éternellement, des moments phares ayant émaillé leur Histoire lumineuse. Epine dorsale de l'Etat marocain et symbole sublime de son unité, le Trône cristallise les aspirations des Marocains au développement, au progrès et à la grandeur, fédère les énergies et cimente les liens entre les différentes composantes du pays. Dans le contexte des profondes mutations et turbulences qui secouent le monde, l'institution monarchique continue de mener, avec détermination et sérénité, la marche du pays sur la voie du progrès en multipliant les initiatives et les grands projets structurants dans les domaines économique, industriel, agricole et énergétique. Ces actions royales prometteuses sont le meilleur gage d'un espoir constamment renouvelé au profit d'un peuple qui, fidèle aux constantes sacrées, reste mobilisé derrière le glorieux Trône alaouite. Le Pr Abdelhak Lamrini, historiographe du Royaume et porte-parole du Palais Royal, rapporte que la célébration a été officiellement entamée sous le règne de feu Sidi Mohammed Ben Youssef le 18 novembre 1934, soit sept ans après son accession au Trône, le 18 novembre 1927, suite au décès de son père le Sultan feu Moulay Youssef. A l'époque, une jeunesse nationaliste enthousiaste alternait articles dans la presse nationale, pamphlets et meetings populaires réclamant la fin de l'occupation et la cessation des exactions militaires, a-t-il poursuivi, faisant observer qu'à partir de 1934, le peuple marocain a spontanément commencé la célébration de cette Fête lors de rencontres dans les instituts, les écoles, les souks et les places publiques, agrémentées de discours et de poèmes à la gloire du pays et de son Sultan, ainsi qu'aux efforts déployés par ce dernier en vue de libérer son peuple du joug de l'occupation. C'est ainsi qu'est apparu le slogan «Le Trône par le peuple et le peuple par le Trône», a-t-il expliqué, notant que ce mot d'ordre, qui condense l'attachement du peuple à son Trône comme expression sublime du recouvrement de la dignité et de l'indépendance du pays, a été à l'origine de bien de n d'une profonde révolution ayant débouché sur la liberté et l'Indépendance. Parmi ces miracles, le Discours historique de Tanger (9 avril 1947) qui jeta les jalons de la bataille de la libération menée par le peuple marocain suivi par la Révolution du Roi et du peuple (20 août 1953), la Marche Verte (6 novembre 1975), conçue et planifiée par feu SM Hassan Il pour la récupération du Sahara marocain, et l'adoption par le peuple marocain de la Constitution du 1er juillet 2011 que SM le Roi Mohammed VI a soumise au référendum et qui consacre les fondements de l'Etat de droit et l'édifice d'un Maroc moderne sur un socle fort de démocratie, d'équité, d'égalité, de justice sociale et de citoyenneté. Autant dire, selon l'historiographe du Royaume, que le mérite de la célébration de la Fête du Trône, au-delà de son aspect festif et de commémoration, réside dans le fait qu'il renvoie symboliquement au renouvellement des liens indéfectibles de la beia et de l'allégeance, un acte fondateur à valeur de charte constitutionnelle dans des dimensions religieuse et politique fondé sur la devise éternelle «Dieu, la Patrie, le Roi». Le Maroc moderne, celui de la révolution constance que mènent la monarchie et le peuple contre l'ignorance et le sous-développement sous toutes ses formes, est un Maroc à cheval sur son unité territoriale et confessionnelle et sa stabilité légendaire et qui restera une forteresse inexpugnable devant les tempêtes houleuses et les différends mortifères. Depuis Son accession au Trône de Ses glorieux ancêtres, SM le Roi Mohammed VI ne cesse d'œuvrer à placer l'être humain au cœur du processus de développement, ainsi que pour la consécration du processus démocratique au Maroc. Parallèlement aux réformes politiques et institutionnelles, SM le Roi a été l'initiateur d'un processus de développement du Maroc fondé sur une initiative audacieuse, une approche participative et une exploitation optimale de toutes les potentialités offertes, en vue de répondre aux aspirations du peuple marocain, relevant que ceci prouve que le Souverain place la dignité du citoyen marocain et sa prospérité au centre de ses préoccupations. Des progrès importants ont été réalisés par le Maroc sur le plan des infrastructures de base et de la mise en œuvre des stratégies sectorielles de développement. On peut citer, entre autres, l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) lancée par SM le Roi en 2015 et qui a réalisé des résultats sans précédent en matière de développement. En guise de conclusion, force est de reconnaître que le Maroc poursuit inexorablement sa marche, sous la conduite sage et éclairée de SM le Roi Mohammed VI, digne successeur de feus SM Mohammed V et SM Hassan II, sur la bonne voire qu'il s'est fixée pour le progrès, la gloire et la grandeur à la faveur des grands projets de développement à l'œuvre dans le pays depuis l'accession de SM le Roi au Trône de ses glorieux ancêtres. L'initiateur d'un processus de développement du Maroc fondé sur une initiative audacieuse, une approche participative et une exploitation optimale de toutes les potentialités offertes, en vue de répondre aux aspirations du peuple marocain, relevant que ceci prouve que le Souverain place la dignité du citoyen marocain et sa prospérité au centre de ses préoccupations. L'année 2015 a consacré l'ambition africaine que nourrit le Souverain pour le Maroc, à travers la nouvelle tournée royale qui l'a conduit au Sénégal, en Guinée-Bissau, en Côte d'Ivoire et au Gabon. Marquant une nouvelle phase dans la réalisation du grand dessin que SM le Roi a tracé, cette ambition africaine a déjà permis au Royaume de se positionner en locomotive économique du continent, qui vient compléter son rôle naturel et historique de porte d'entrée du continent. Ce qui est proposé et mis en œuvre avec les pays frères et amis du continent est la concrétisation des concepts de la coopération Sud-Sud et du partenariat gagnant-gagnant, loin des fanfaronnades tiers-mondistes et des slogans creux qui n'ont jamais nourrit un peuple. Le constat de départ de SM le Roi est autant politique que socioéconomique. Les peuples africains sont assoiffés de développement et sont prêts à se prendre en charge, après des décennies d'errance idéologique qui les ont fait rêver de lendemains meilleurs, pendant qu'ils se faisaient, en réalité, vulgairement exploités et cruellement opprimés. Ce que le Souverain a apporté aux peuples africains frères, c'est ce leadership dont ils avaient tant besoin de la part d'un pays du continent déjà bien avancé dans le processus démocratique et engagé dans une stratégie de développement pragmatique et efficace. Son atout géopolitique, à la croisée de l'Afrique, de l'Europe et du Monde arabe, est ainsi investi au profit des pays du continent, ce qui revient en même temps à renforcer le poids géoéconomique du Royaume. Mieux encore, et sur un tout autre chapitre, celui de la paix et de la sécurité religieuse des musulmans d'Afrique, SM le Roi, Commandeur des Croyants, a pris les devants pour contrecarrer l'expansion des idéologies religieuses radicales étrangères au continent et à la culture des peuples musulmans d'Afrique. Il va de soi que le terrorisme, qui ensanglante plusieurs régions africaines et endeuille des populations déjà laminées par la pauvreté, ne saurait être affronté par la seule force des armes. A travers la formation des imams africains, pour qu'ils puissent initier les croyants du continent aux véritables valeurs de l'Islam, et la création de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains, pour faire entendre la voix des théologiens prônant les principes de tolérance et de progrès caractérisant la religion musulmane, SM le Roi a réussi à doter l'Afrique musulmane d'un instrument efficace pour l'immuniser contre les déviations dangereuses qui ternissent l'image de leur foi religieuse. La conjugaison de tous ses facteurs constitutifs de la stratégie africaine du Souverain génère, en fin de compte, une véritable feuille de route pour les pays et peuples du continent. Et positionne le Maroc en phare civilisationnel de l'Afrique en marche vers le progrès. En guise de conclusion, force est de reconnaître que le Maroc poursuit inexorablement sa marche, sous la conduite sage et éclairée de SM le Roi Mohammed VI, digne successeur de feus SM Mohammed V et SM Hassan II, sur la bonne voie qu'il s'est fixée pour le progrès, la gloire et la grandeur à la faveur des grands projets de développement à l'œuvre dans le pays depuis l'accession de SM le Roi au Trône de ses glorieux ancêtres.
