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La Fédération des éditeurs de journaux dénonce les «dérapages inédits» de Ban Ki-moon : Vers la création d'une première section régionale de la FMEJ à Laâyoune
Le bureau exécutif de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a dénoncé "les dérapages inédits" du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, sur la question du Sahara marocain, dans un communiqué rendu public à l'issue de sa réunion ordinaire tenue lundi dernier à Casablanca. Dans ce communiqué, la FMEJ précise que son bureau exécutif a condamné ces dérapages qui "pourraient faire basculer la région dans l'incertitude", notant que le règlement de ce conflit artificiel autour du Sahara marocain passe par l'adhésion de toutes les parties au processus de règlement politique sur la base du plan d'autonomie, présenté par le Maroc, sachant que "la majorité des Sahraouis sont unionistes et se trouvent à l'extérieur des camps de Tindouf". La FMEJ a souligné que la réunion de son bureau exécutif intervient dans un contexte où la question de l'intégrité territoriale du Royaume passe par "une situation préoccupante" en raison des dérapages inédits du secrétaire général de l'ONU, qui s'est départi de son impartialité en qualifiant le Maroc d'Etat occupant les provinces du Sud, ajoutant que Ban Ki-moon s'est engagé ainsi dans un processus d'affrontement qui s'inscrit aux antipodes de son rôle de facilitateur d'une solution politique réaliste et mutuellement acceptable, un choix adopté par le Conseil de sécurité de l'ONU en 2007. Partant des convictions unionistes des éditeurs marocains, le bureau exécutif de la FMEJ a décidé de tenir à Laayoune sa prochaine réunion (mai 2016), lançant ainsi une série de réunions périodiques dans les provinces du Sud, dans la perspective de la constitution d'une première section régionale de la Fédération dans la capitale du Sahara. La FMEJ "déplore" la "tendance régressive" du projet de code de la presse La Fédération marocaine des éditeurs de journaux a, par ailleurs, "déploré" la "tendance régressive" du projet de code de la presse et qui, estime-t-elle, "porte atteinte" au droit à l'information des citoyens et à l'image du Maroc. "Si l'évolution démocratique de notre pays constitue l'un des piliers du combat pour le parachèvement de notre intégrité territoriale, le bureau exécutif déplore le fait que l'une des lois symboles et fortes de l'édification démocratique ait suivi une tendance régressive", indique un communiqué de la FMEJ. "En dépit de l'unanimité des professionnels et de la société civile quant au danger que représente le recours au code pénal dans les affaires de la presse et de l'édition, le ministère de la Communication a insisté pour soumettre, en premier lieu, les articles se référant à ce code devant la commission de la justice et de la législation et tenté de les faire passer sous des prétextes fallacieux, ce qui porte atteinte non seulement aux éditeurs et aux journalistes, mais aussi au droit de la société à une information libre et plurielle et à l'image du Maroc dans le domaine des droits de l'Homme", ajoute le bureau exécutif de la FRMJ dans ce communiqué publié au terme de sa réunion ordinaire tenue récemment à Casablanca. La même source estime que les "régressions" enregistrées dans le projet de code la presse constituent un "cadeau" pour les ennemis du Maroc qui vont tenter de les exploiter pour nuire au Royaume et un "rendez-vous raté" pour la mise en œuvre de la Constitution de 2011. Le bureau exécutif de la FMEJ a également examiné lors de cette réunion les développements de la crise économique que traversent les entreprises de presse à cause de la baisse inquiétante de la part de la presse traditionnelle dans le chiffre d'affaires global de la publicité, ainsi que la situation "extrêmement difficile" de la presse électronique, qui se trouve "dans l'incapacité" de créer des entreprises structurées avec des prix dérisoires de la publicité et devant la concurrence des géants mondiaux comme Google, Facebook et Instagram, ajoute le communiqué. Face à cette situation, explique la même source, le bureau exécutif a décidé de lancer une vaste "campagne de sensibilisation" auprès de tous les partenaires notamment les annonceurs et les agences de publicité pour "clarifier la situation du marché et dissiper tout malentendu au sujet d'un secteur vital pour l'édifice démocratique de notre pays". Le bureau exécutif a, d'autre part, salué le contrat de partenariat signé récemment entre l'agence Maghreb Arabe Presse (MAP) et la FMEJ, en vertu duquel la MAP accordera à titre temporaire et gracieux des codes d'accès à ses contenus, aux médias électroniques ne bénéficiant pas encore de la subvention de l'Etat destinée à la presse électronique. Le communiqué considère cette offre de la MAP comme une contribution généreuse au renforcement de la qualité de la presse digitale au Maroc, invitant tous les sites électroniques "structurés", qu'ils soient membres ou non de la FMEJ, à prendre contact avec la Fédération pour bénéficier de ces services.