L'Association « Création et Communication » organise à l'occasion de la Journée Mondiale de la Femme la seconde édition de la rencontre créative « Regards au féminin » jusqu'au 28 mars courant à la Galerie de la Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca. Initiée en partenariat avec la Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca, cette manifestation artistique dédiée à la mémoire tatouée de l'artiste peintre Benhila Regraguia ( 1940-2009 ) a été marquée par une rencontre d'étude à l'espace Abdelhadi Boutaleb de la Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca autour de l'œuvre littéraire de la jeune nouvelliste Hind Labdag : une vie et une œuvre. Au panel, dr. Noureddine Danyaji (président), dr. Abdelkrim Berrechid (le Syndicat des hommes de lettres et des chercheurs marocains ), dr.Mohamed Laaziz (la revue « arts marocains » ), dr. Abdellah Cheikh (critique d'art) et Mohamed Mouatacem (rapporteur). Il s'agit d'un salon littéraire initié en collaboration avec « Oumnia pour la création et la communication littéraire et artistique», la revue « arts marocains » et le Syndicat des hommes de lettres et des chercheurs marocains qui a remis à l'écrivaine le trophée de mérite en hommage à son parcourt littéraire probant, et ce en présence d'acteurs culturels et médiatiques en l'occurrence le directeur de la Médiatique de Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca. C'est une occasion propice pour mettre en relief les œuvres littéraires de Hind Labda qui se veulent une véritable aventure textuelle dans le cadre d'un projet moderniste qui examine l'existence humaine dans ce qu'elle a de plus compliqué, en l'occurrence ses dimensions spirituelles et ses univers ésotériques . L'acte d'écrire chez cette écrivaine, disait dr. Abdelkrim Berrechid , est un pacte visionnaire qui vacille entre l'éthique et l'esthétique. C'est un projet moderniste qui repose sur l'expérimentation et la l'imagination créative selon la perception critique de dr.Mohamed Laaziz. Pour dr. Noureddine Danyaji, il s'agit d'un champ scientifique humaniste qui vante les valeurs humaines et es vertus mystiques. Dans la préface du « Madamie Alouard » ( larmes des roses) intitulée « l'essence créative dans les larmes des roses », l'écrivain érudit et grand critique littéraire Mohamed Adib Slaoui, a écrit : « la jeune écrivaine pose plusieurs problématiques interactives : de la problématique du texte au souffle mystico poétique à la problématique des visions et du discours dans ce texte ouvert sur tous les espaces créatifs, ainsi que la problématique du langage onirique imprégné de rythme romantique sans obsession à la problématique da la révélation et du rêve dans les espaces romantiques. Mais la question principale posée par ce texte porte sur la problématique à la fois ancienne et moderne ; celle qui se rapporte à l'essence créative des écritures littéraires. ». Sur l'univers du « Mihrab Anour » (niche de lumière), l'écrivain chercheur et poète Mohamed Saidi, a écrit : « la création selon cette nouvelliste est une diversité et créativité, loin de toutes les démarches stylistiques conventionnelles, tout en reposant sur une vision à la fois romantique et onirique. Elle a pu poétiser son récit romanesque avec adresse et une grande sensibilité. ». De son coté, Abdelftah Elkiyari, chercheur spécialiste réputé des études mystiques, précise dans son texte intitulé « dakhira Al Mouchtak (L'approvisionnement du passionné)» que ce recueil illustre si bien le grand attachement de l'écrivaine à la nature spirituelle et à l'amour divin, l'essence de notre existence et de notre état d'être. Il s'agit d'une plus grande puissance de l'Univers ! Il est là en nous souvent caché au plus profond de notre cœur et dans la matrice énergétique universelle. C'est une énergie qui a donné les premières impulsions à toute Vie et qui ouvre le cœur à recevoir l'abondance sous toute forme. Après avoir initié plusieurs recueils littéraires, Hind Labdag tisse ses impressions à l'égard de la lumière profonde avec une grande sensibilité en rendant hommage au prophète Mohammed qui a consacré tout son temps à la diffusion des préceptes de la religion et de la culture spirituelle. Dans ses dictes comprenant des passages mystiques et des récits subjectifs, Hind Labdag nous invite à percevoir tout un univers allégorique voire symbolique. Elle meuble ses univers introspectifs et leur attribue les profondeurs de la vie, à la recherche d'une langue exceptionnel : c'est la langue de « l'aisé inaccessible ». Les couverture de ses productions littéraires sont illustrées par des images picturales expressionniste conçues par l'artiste peintre Youssef Labdag, membre du Club Californie des artistes et titulaire de la médaille d'honneur de la Société Académique « Arts, Sciences et Lettres » : un manifeste ésotérique qui vante les valeurs nobles de la vérité mystique. Reste à souligner que Hind Labdag a publié plusieurs livres de référence : Nahib Al Malaika (2011), Barzagh Al arouah Alaachika (2012), « Madamie Alouard » (larmes des roses, 2013), « Mihrab Anour » (niche de lumière) 2015.