A quelques jours du mercredi 24 février 2016, jour du débrayage national et général annoncé, les quatre centrales syndicales les plus représentatives auxquelles s'est joint le SNE-Sup, lancent un appel à la classe laborieuse et à l'ensemble des masses populaires dans le cadre de la mobilisation qui vise les fonctionnaires, les salariés, les travailleurs et cadres de la Fonction publique, des collectivités territoriales, des établissements publics et semi publics, du secteur privé, des commerçants, des artisans et des professionnels. Cet appel explicite les mobiles de cette grève et énumère ses objectifs. A quelques jours du mercredi 24 février 2016, jour du débrayage national et général annoncé, les quatre centrales syndicales les plus représentatives auxquelles s'est joint le SNE-Sup, lancent un appel à la classe laborieuse et à l'ensemble des masses populaires dans le cadre de la mobilisation qui vise les fonctionnaires, les salariés, les travailleurs et cadres de la Fonction publique, des collectivités territoriales, des établissements publics et semi publics, du secteur privé, des commerçants, des artisans et des professionnels. Cet appel explicite les mobiles de cette grève et énumère ses objectifs. En voici le texte : Frères et sœurs ! Les centrales syndicales : l'Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et le Syndicat national e l'enseignement supérieur (SNE-Sup) ayant épuisé tous les efforts visant à amener le gouvernement à la table des négociations au sujet des questions intéressant la classe laborieuse et l'ensemble des salariés, et vu l'entêtement de l'Exécutif et sa politique de la fuite en avant ainsi que ses tentatives d'imposer le fait accompli en gelant le dialogue social et en occultant le rôle constitutionnel du mouvement syndical ; Etant donné le refus du gouvernement d'assumer ses responsabilités politiques et sociales ; vu son reniement de ses engagements et promesses, sa propension à s'en prendre systématiquement aux acquis sociaux et matériels de l'ensemble des couches populaires, à violer les libertés syndicales et son entêtement à ignorer les revendications de la classe laborieuse et de l'ensemble des salariés, Lesdites centrales syndicales ont décidé d'observer une grève nationale générale de 24 heures le mercredi 24 février 2016au niveau de la Fonction publique, des collectivités territoriales, des établissements publics et semi publics, du secteur privé industriel, agricole, forestier et des services, du transport toutes catégories confondues, des commerçants, artisans, des secteurs minier, portuaire, de la pêche maritime et de tous les secteurs professionnels... Impliquons-nous tous dans la grève nationale générale en vue de : mettre un terme aux atteintes au pouvoir d'achat de l'ensemble du peuple marocain, (d'obtenir) une augmentation des salaires, l'application de l'échelle mobile et l'augmentation des pensions de retraite, l'exécution du reliquat de l'accord du 26 avril 2011 : (institution d'un nouvel échelon, d'indemnités pour le travail dans des régions éloignées et unification du salaire minimum dans les secteurs industriel et agricole), d'atténuer la pression fiscale sur les salaires et les revenus des commerçants et artisans et la mise en place d'un système fiscal équitable, de renoncer à l'approche paramétrique et comptable du dossier des retraites et de concevoir une réforme globale et juste du système de retraites, renforcer la position de l'université marocaine, améliorer la situation des enseignants du supérieur et mettre fin à la privatisation du secteur, imposer le respect des dispositions du Code du travail et auitres lois et règlements sociaux comme (ceux relatifs à) la sécurité sociale et autres, satisfaction des revendications sectorielles et catégorielles et solution immédiate des dossiers des professeurs stagiaires, des étudiants médecins (médecins internes), des administrateurs, des techniciens, des ingénieurs et de toutes les catégories lésées..., promouvoir la situation de la femme travailleuse et reconnaissance des droits humains de la gent féminine (en général), généralisation de la couverture sociale aux chauffeurs de taxis et aux routiers tout en s'occupant de leur situation matérielle et sociale, promulgation du statut des fonctionnaires des collectivités territoriales, intégration des détenteurs de la licence et création d'une institution sociale, adoption d'une politique sociale visant à résoudre le phénomène du chômage, à embaucher les diplômés et à éradiquer l'emploi précaire, mettre fin à la violation des libertés publiques et syndicales et abrogation de l'article 288 du Code pénal. Frères et sœurs ! Fonctionnaires, travailleurs et travailleuses, salarié(e)s, commerçants et artisans, acteurs politiques et humanitaires, forces vives et société civile ! adhérons tous ensemble, massivement et avec force, à ce combat militant en guise de protestation de la légèreté avec laquelle le gouvernement traite les revendications de la classe laborieuse marocaine et à l'ensemble des strates sociales marocaines ! Mobilisons-nous donc pour exécuter cette décision historique le mercredi 24 février 2016 ! Vive la classe laborieuse marocaine ! Vive l'unité syndicale !