Les moyens financiers sont la base du développement du sport en général. Ces moyens financiers, avec une bonne gestion et une meilleure gouvernance, facilitent l'atteinte des objectifs tracés : assurer une infrastructure adéquate, quêter les meilleurs joueurs, entraîneurs, arbitres, découvrir des talents ambitieux, chercher la promotion de la discipline sportive, former des équipes nationales compétitives et viser des résultats positifs sur le plan continental et international. Et la majorité des fédérations, qui gèrent les différentes activités sportives, dépendent essentiellement des subventions allouées par le Ministère de la Jeunesse et des Sports. Ces mêmes fédérations n'ont touché aucun centime relatif à l'actuelle saison sportive, jusqu'à présent. Des subventions, donc, qui tardent à venir remplir les caisses, et des fédérations qui sont, de ce fait, toujours plongées dans des situations épineuses. Le meilleur exemple nous vient de la Fédération Royale Marocaine de Handball, qui n'a pas vu l'ombre d'un sou provenant du ministère de tutelle depuis l'ère du président Tatbi. Ce dernier avait versé des sommes colossales de ses propres poches et s'est endetté pour organiser le championnat d'Afrique, et ce, pour sauver l'image du handball national. L'autre exemple est celui de la Fédération Royale Marocaine de Rugby, qui n'a pas touché les subventions des saisons 2013/2014 et 2014/2015, a effectué 3 stages de préparation et elle a honoré brillamment sa participation au tournoi pré-qualificatif aux Jeux Olympiques, qui s'est déroulé au Togo, grâce à certaines interventions importantes. Ces interventions lui ont permis d'obtenir un crédit, afin de sauver la situation. Espérons l'intervention « divine » pour mettre fin à ce calvaire inexplicable et remonter le moral aux dirigeants en ce mois sacré de Ramadan.