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Brésil, l'inquiétante rechute
Publié dans L'opinion le 29 - 06 - 2015

Avec son élimination en quarts de finale de la Copa America 2015 samedi, le Brésil a effacé les bienfaits d'une année de convalescence et se retrouve au même point, voire plus bas encore, qu'après sa piteuse Coupe du monde 2014.
Un an après avoir été humiliée par Thomas Müller, Toni Kroos et autres prodiges de la Nationalmannschaft (7-1) en demi-finale du Mondial-2014, la «Seleçao» est encore tombée de haut.
Cette fois, elle a fait jeu égal avec le Paraguay (1-1) pendant 90 minutes, avant de rendre les armes au terme de la séance des tirs au buts (4 à 2). Mais le football indigent qu'elle a proposé pendant ce terne quart de finale ne peut qu'inquiéter ses supporteurs et mettre son sélectionneur sur la sellette.
Le bilan de sa Copa 2015 n'est guère brillant: deux victoires, un nul et une défaite avec un total de cinq buts marqués et quatre encaissés. La «Seleçao» était pourtant arrivée au Chili sur une série en cours de dix victoires de suite. Mais la suspension, après son exclusion contre la Colombie, de Neymar, son seul joueur de talent pour nombre d'observateurs, a fait exploser le mythe de la reconstruction brésilienne comme un vulgaire ballon de baudruche. «Nous savions depuis le début que cela ne serait pas facile. Nous avons enregistré beaucoup de victoires mais je n'étais pas encore satisfait», s'est défendu Dunga. Le sélectionneur de 51 ans, nommé après le désastre de la Coupe du monde 2014 et l'échec de Luiz Felipe Scolari, a fait mine de ne pas être surpris par l'élimination de son équipe, comme en 2011 en quart de finale et déjà contre le Paraguay aux tirs au but.
Il a d'abord révélé que quinze de ses joueurs avaient été victimes d'un virus dans les jours précédents le quart de finale. Migraines, douleurs au dos, vomissements, ce virus a conduit l'ancien capitaine du Brésil à revoir son programme d'entraînement.
L'un de ses joueurs, Filipe Luis, a toutefois semé le trouble après le match en déclarant qu'il n'était «pas au courant»: «Des joueurs ont peut-être été malades, mais pas moi». Puis, comme s'il anticipait la tempête qui l'attendait à son retour au Brésil, Dunga, presque résigné, a demandé aux supporteurs brésiliens «de regarder la vérité du football mondial».
«Les autres équipes ont beaucoup progressé, il faut rester humble et travailler, il faut de la continuité», a-t-il dit. A ses yeux, le problème du Brésil n'est pas le manque de talents à disposition, le départ trop jeune des meilleurs espoirs pour l'Europe ou encore sa conception si peu brésilienne et très défensive du jeu. Non, le vrai problème, selon Dunga, c'est l'impatience de tout un pays. «Il y a une nouvelle mode au Brésil: dès qu'un joueur fait deux bons matches, on en fait une star. Un joueur est ou une star ou un flop après seulement deux matchs», a regretté le vainqueur de la Coupe du monde 1994. «Il y a toujours de la pression au Brésil que l'on gagne ou que l'on perde (...) mais cela ne sert à rien de se lamenter sur notre sort», a insisté Dunga.
Les erreurs grossières de ses joueurs, comme la main inutile de Thiago Silva qui a amené le pénalty de l'égalisation paraguayenne, leur manque de percussion et d'allant, ont en vérité un air de déjà-vu: ce Brésil rappelle celui de 2006 à 2010 dirigé par un certain... Dunga. La «Seleçao» d'alors, méconnaissable et guère enthousiasmante, avait certes remporté la Copa America 2007 et la Coupe des Confédérations 2009, mais elle avait échoué dès les quarts de finale du Mondial sud-africain en 2010. Alors l'élimination samedi par le Paraguay «est un apprentissage en vue des éliminatoires pour la Coupe du monde 2018», a estimé Dunga. Encore faut-il qu'il soit toujours en poste lorsque les rudes éliminatoires de la zone Conmebol débuteront en octobre prochain...


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