C'est tout le signe des «retrouvailles» et de la nostalgie que l'on a vécu une semaine tennistique du passé glorieux du tennis national. C'est à l'occasion de la Coupe de France des professeurs de tennis qui a réuni une pléiade de légendes vivantes sur les courts du Stade Marocain. D'un côté, les Lahcen Chadli, Ali Laâroussi, Ahmed Benali, Abdallah Karnas, Omar Laïmina, Khalid Outaleb, Lahcen Belguedour... et de l'autre côté, sont venus de l'Hexagone les Jacqueline Moralès Lecaillon, Patrice Hagelauer, Brossard, Paul Jalabert, Alain Cassaigne... En plus de cette belle «brochette», d'autres anciens sociétaires du légendaire club de la capitale, ont garni de leur présence cette semaine nostalgique qui a été, surtout, marqué par deux colloques où les présents ont eu pour leur compte en matière tennistique dans tous ses états où les différents intervenants se sont donnés à fond pour faire arrivé le message. Deux après-midi fertiles en enseignements et en informations en passant par des anecdotes et autres projections retraçant la naissance du tennis national où les absents ont eu tort, en commençant par nos «honorables fédéraux» qui n'ont pas daigné accompagner cette belle initiative venue de l'Hexagone. Même le forfait de dernière minute de Hicham Arazi pour le «match-exhibition» contre Younès El Aynaoui, n'a pas dérangé, outre mesure, les organisateurs qui l'ont remplacé par un duel «Younes-Outaleb», suivi d'un double-exhibition animé par les Yassine Allioui, Ayoub Chakrouni, Khalid Outaleb et Younès El Aynaoui qui ont, en plus, assuré des «clinics» avec les jeunes du club. Cette animation, qui a remplacé, au pied levé, ledit «match de gala» a été précédée par les phases finales des différents tableau de cette Coupe de France où le titre majeur est revenu à Mohamed Benamar qui exerce, actuellement, au COC en battant en final Bret-Morel Didier. Côté dames, c'est Henderson Sylvie qui a pris le meilleur sur Giraldi Jocelyne, alors qu'en «consolation messieurs», la finale a donné raison à Yves Zenou aux dépens de Gilles Brossard. Enfin, en «double-surprise», la paire «Laâroussi/Brossard» a battu, en finale, le mixte «Bouabid/Leila Mahrouch». En somme, une semaine que ceux et celles qui l'ont vécu, de près ou de loin, se sont ressourcés auprès de ceux qui ont fait la gloire du tennis national et de ceux qui ont écrit les pages du tennis français. Une semaine qui a été clôturée en «photos-souvenirs» de toutes ses composantes, au lendemain de la soirée de gala où le folklore populaire et la gastronomie marocaine étaient au firmament. Une mosaïque qui a marqué ces retrouvailles «franco-marocaines» qui sont à graver en lettres d'or. Et tant pis pour ceux et celles qui l'ont boudés. A la prochaine Inch'Allah ! Et un grand merci pour les instigateurs de cet «Avis de recherche».