Tennis. Peu connue, elle a, à elle seule, marqué toute l'histoire du tennis féminin national. Leïla Mahrouch est la première tenniswoman classée en 1968. Si le grand prix de SAR Lalla Meryem a été remporté par la jeune Autrichienne Patricia Wartusch, un autre nom venu d'une autre époque a eu, lui aussi, sa part de la consécration. Leïla Mahrouch. Pour ceux qui ne la connaissent pas ou ceux qui ne connaissent que notre championne Bahia Mouhtassine, elle est la première joueuse marocaine classée en 1968. Lors de la finale de cet événement tennistique féminin, qui s'est disputée dimanche dernier, Méditel a rendu un vibrant hommage à cette grande figure du tennis féminin national. Issue d'une famille de sportifs, Mahrouch a embrassé le tennis dès son plus jaune âge. Elle est parmi ceux qui sont nés pour faire du tennis. La première joueuse du tennis national a consacré toute sa vie, ou presque, à la petite balle jaune. Son parcours est là pour l'attester. Après une carrière de plus de vingt ans, au cours de laquelle elle a remporté plus d'une dizaine de titres et de trophées, Mahrouch s'est mise au service du tennis. Elle s'est engagée dans des actions visant le développement et la promotion de cette discipline au Maroc. Femme de caractère, elle se bat, aujourd'hui, pour faire du tennis un sport plus populaire. En rendant hommage à Mahrouch, on rend hommage à une femme de style, un exemple de détermination et de réussite. Entre Mahrouch et Wartousch, il y a une grande différence. La première a pratiqué un tennis amateur, alors que la seconde est professionnelle. Deux femmes, deux générations totalement différentes.