«Cette coupe est organisée depuis 1925, et notre fédération existe depuis 1975. Pour les 90 ans de la coupe, ainsi que pour nos 40 ans, il fallait assurément un bel écrin. C'est pourquoi nous avons choisi, sur les conseils de notre directeur Philippe Brossard, le club mythique du Stade Marocain (créé en 1919) dont les terrains résonnent, encore, des clameurs des spectateurs lors de tournois grandioses joués durant des décennies. Soleil, voyage de groupe pour des journées conviviales, mets traditionnels et chaleureux, il ne pouvait y avoir que le Maroc, terre d'hospitalité réputée pour accueillir notre organisation. A cela, s'ajoutait notre volonté d'entretenir et développer des liens d'amitiés entre les moniteurs et professeurs de nos deux pays. C'est pourquoi, en plus du volet sportif avec la Coupe de France, nous avons décidé d'organiser des colloques sur le tennis, durant lesquels les échanges seront, nous l'espérons, fructueux ». Fin de citation. C'est le message de tennis (FNEPT) de France, M. Joël Depoux, à la veille de la tenue de la Coupe de France des professeurs de tennis prévue du 11 au 16 mai 2015 au Stade Marocain. Une semaine « franco-marocaine » ! Et c'est le directeur de FNEPT, M. Brossard, ancien membre du Stade Marocain et de l'Olympique Marocain, qui reste le pionnier et l'instigateur de cette belle initiative aux côtés du vice-président du S.M, Mohamed Bouhafraoui, et du secrétaire général, Driss Bounaïm. Ce trio qui a tenu à rencontrer la presse nationale pour la mettre au parfum des péripéties de cette semaine «franco-marocaine » placée sous le signe des retrouvailles. Un point de presse qui s'est étalé sur quatre volets à savoir : la Coupe de France, les colloques sur le tennis, l'hommage aux anciens gloires du Maroc et le match-exhibition. Ainsi, sur le plan tennistique, plusieurs formules seront à l'ordre du jour avec, en apothéose, le tableau majeur du tournoi où cinq nationaux feront partie des seize participants. Il s'agit d'Adib Lyazidi, Mohamed Benamar, Ali Choqri, Hicham Tazi et Mahjoub Chamouni. Côté dames qui se jouera en poule, c'est Leïla Mahrouch (alias Bacha) qui sera de la fête. Colloques et hommage Concernant les colloques, ils seront animés le jeudi 14 et le vendredi 15 mai , à la faculté des Sciences d'en face, par d'imminentes personnalités où plusieurs thèmes seront développés. Se relayeront au micro les Patrice Hagelauer (ancien n° 12 Français, ancien D.T.N et ex-entraîneur de l'équipe de France de Coupe Davis, sans oublier son coaching de Yannick Noah vainqueur de Roland Garros en 1983), Jaques Dorfmann (ancien arbitre et juge-arbitre de Roland Garros, Paul Jalabert (ancien n° 5 Français) ou encore Alain Cassaigne (ancien directeur administratif de la D.T.N). Et comme cerise sur le gâteau, l'intervention de Khalid Outaleb sur le sport professionnel marocain. Quant à l'hommage, il sera rendu à l'équipe nationale de Coupe Davis qui a joué en 1964 son homologue russe. Seront fêtés Lahcen Chadli, Ali Laroussi, Bouchaïb Haïbabi et Ahmed Benali. Un remake du « National 91 » Le meilleur sera pour la fin avec le match-exhibition qui mettra aux prises nos deux ex-mousquetaires à savoir l'enfant prodige du club organisateur, Younès El Aynaoui, et son compère Hicham Arazi. Un « remake », sur ces mêmes courts, de la finale du « National 91 » gagné par Younès. Les pionniers du tennis à l'honneur Enfin, signalons qu'à l'occasion de cette Coupe de France, le directeur de FNEPT, Philippe Brossard, a édité un livre de 136 pages, intitulé « Les pionniers du tennis marocain », illustrées par photos et commentaires inédits. Pourquoi ce livre-programme au caractère historique ? Eh bien son auteur a la réponse suivante : «Parce que nous avons voulu montrer notre reconnaissance envers ceux qui sont les « pionniers du tennis marocain ». Et pour cela, il fallait réunir, avant qu'elles ne risquent de disparaitre, les traces écrites et iconographiques. Tous ces « pionniers » ont franchi les étapes, courageusement, à une époque où l'encadrement et la formation étaient quasi inexistants, où les moyens étaient réduits et où les déplacements étaient compliqués : Ni coach, ni entraîneur physique, ni programme établi et encore moins d'argent vu les faibles sommes qu'ils pouvaient espérer remportées. Et malgré tous ces obstacles, ces « gladiateurs modernes » du tennis se sont frayés un chemin à coup de raquettes, de drivers, de revers, de smashs et d'amorties..., afin de réaliser leur rêve, celui de monter sur l'olympe du tennis marocain. Ainsi, nous avons voulu apporter notre pierre à l'édifice de la promotion du tennis marocain en rendant à ces pionniers l'hommage écrit qu'ils méritaient ». La FRMT... aux abonnés absents Concernant l'implication de notre FRMT à cette semaine, en l'honneur du tennis national, nous avons appris, lors de ce point de presse, qu'aucune réaction n'a suivi la doléance des organisateurs. Encore, notre D.T.N, qu'aurait été contacté de vive voix pour prendre part aux colloques aurait, catégoriquement, décliné l'invitation. C'est vraiment dommage. D'ailleurs, les absents ont toujours tort. Alors que la fête commence.