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ONU / Sahara marocain : Le Conseil de Sécurité unanime réaffirme la «prééminence» de l'initiative marocaine d'autonomie: Le CS insiste sur le recensement des populations dans les camps de Tindouf
Le Conseil de sécurité de l'ONU a réitéré, mardi, son appui à une solution politique mutuellement acceptable et réaffirmé la "prééminence" de l'initiative marocaine d'autonomie, ainsi que son appel à l'Algérie pour l'enregistrement des populations dans les camps de Tindouf. La 2218 traduit l'appréciation et la reconnaissance onusiennes des efforts sérieux et crédibles déployés par le Maroc pour une solution à un conflit préfabriqué et qui n'a que trop duré. Dans sa résolution 2218 prorogeant d'une année jusqu'au 30 avril 2016 le mandat de la MINURSO, le Conseil a réaffirmé, de nouveau, la prééminence, la validité et la crédibilité de la proposition marocaine, présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, et s'est félicité des "efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement". En vertu de ce texte adopté à l'unanimité de ses quinze membres, le Conseil demande aux parties et aux Etats voisins de coopérer "plus pleinement avec l'Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres et de s'impliquer plus résolument pour mettre fin à l'impasse actuelle et avancer vers une solution politique". "Parvenir à une solution politique à ce différend de longue date et une coopération renforcée entre les Etats membres de l'Union du Maghreb Arabe contribuerait à la stabilité et à la sécurité dans la région", ajoute le texte. L'Organe exécutif réitère, en outre, avec insistance sa demande pour "l'enregistrement" des populations dans les camps de Tindouf, en Algérie, et "invite à des efforts" à cet égard. Il salue l'engagement des parties de continuer le processus de négociation tenu sous les auspices exclusives des Nations Unies et rappelle qu'il a fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008, selon laquelle il est "indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d'un esprit de compromis pour faire avancer les négociations". Aux termes de la résolution adoptée ce jour, le Conseil demande aux parties de continuer à faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d'engager plus résolument des négociations de fond. Une résolution qui conforte les acquis du Maroc La nouvelle résolution sur la question du Sahara marocain, adoptée mardi à l'unanimité, conforte les acquis du Maroc dans le processus de facilitation onusien, en même temps qu'elle réaffirme la dimension régionale du différend, souligne le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MAEC). Par cette résolution no 2218, adoptée à l'unanimité, "le Conseil de sécurité répond, de la manière la plus claire, aux agitations et aux chimères entretenues, tout au long de l'année, par les autres parties sur une éventuelle réorientation du processus de négociations'', affirme le ministère dans un communiqué parvenu à la MAP. En effet, ''cette nouvelle résolution conforte les acquis du Maroc dans le processus de facilitation onusien, réaffirme la dimension régionale du différend et confirme l'approche du Conseil de sécurité à l'égard de sa dimension humaine et humanitaire'', ajoute le communiqué. Ainsi, ''le Conseil de sécurité rappelle toute son appréciation aux 'efforts sérieux et crédibles déployés' par le Maroc, à travers l'Initiative marocaine d'autonomie, pour avancer vers la solution politique au différend régional sur le Sahara marocain'' et réitère ''son appel à des négociations sur la base du réalisme et de l'esprit de compromis'', relève la même source. De même, la résolution du Conseil de sécurité consacre la dimension régionale du différend, en appelant les pays voisins, notamment l'Algérie à ''coopérer plus pleinement avec l'Organisation des Nations Unies'' et à ''s'impliquer plus résolument pour mettre fin à l'impasse actuelle et aller de l'avant vers une solution politique''. Faciliter le recensement des populations des camps En outre, poursuit la même source, le Conseil de sécurité reconnaît ''que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les Etats membres de l'Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel''. Concernant la dimension humaine et humanitaire du différend, la résolution appelle l'Algérie, pour la 3ème année consécutive, ''à déployer des efforts'' pour faciliter le recensement et l'enregistrement des populations des camps de Tindouf, conformément à ses obligations internationales. En revanche, le Conseil de sécurité valide la démarche du Maroc visant le renforcement du rôle des institutions nationales des droits de l'Homme, sur l'ensemble du territoire nationale, y compris au Sahara, complétée par une interaction constructive avec les procédures spéciales des Nations Unies, poursuit le communiqué. Ainsi, l'organe Exécutif onusien reconnait et se félicite des ''récentes mesures et initiatives prises par le Maroc pour renforcer les commissions du Conseil national des droits de l'Homme à Dakhla et Laâyoune et l'interaction en cours du Maroc avec les Procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme de l'Organisation des Nations Unies'', souligne le ministère. ''Le Royaume du Maroc continuera son engagement dans le cadre du processus mené par l'ONU, pour parvenir à une solution politique définitive à ce différend régional, dans le cadre de la souveraineté marocaine et ce, conformément au Discours Royal du 06 novembre dernier et aux termes de l'entretien téléphonique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L'assiste, avec Monsieur le Secrétaire général de l'ONU", affirme la même source. Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération ajoute que ''face à l'excitation démesurée de l'Algérie et des séparatistes, à leurs tentatives d'intimidation de la communauté internationale et à leurs manœuvres d'instrumentalisation de certaines structures africaines, le Maroc a opté tout au long du processus de préparation de l'échéance annuelle du Conseil de Sécurité, pour une attitude de responsabilité et de sérénité''. La reconnaissance du progrès énorme du Maroc en matière de droits de l'Homme au Sahara L'ancien ambassadeur américain, Edward Gabriel, a indiqué que l'adoption, mardi, par le Conseil de sécurité de l'ONU de la résolution 2218 prorogeant jusqu'au 30 avril 2016 le mandat de la MINURSO se veut une "reconnaissance" de l'engagement affirmé du Maroc à aller de l'avant dans le règlement de la question du Sahara. "Il s'agit d'une déclinaison très importante (...) qui reconnaît que le Maroc travaille étroitement avec le Conseil de sécurité des Nations Unies sur la meilleure voie d'aller de l'avant" pour trouver une solution au conflit du Sahara, a estimé M. Gabriel. L'ancien diplomate américain a fait observer, à cet égard, que le Maroc "a toujours fait preuve d'un esprit de compromis et de réalisme, conformément aux recommandations de l'ONU, pour débloquer l'impasse actuelle et avancer vers une solution politique", relevant qu'il incombe désormais à l'autre partie de faire un pas en avant. M. Gabriel a, par ailleurs, indiqué que la résolution de l'organe exécutif de l'ONU reconnaît aussi le progrès "énorme" accompli par le Maroc en matière de droits de l'Homme au Sahara, notamment sur le plan des libertés civiques. "Il s'agit de la reconnaissance d'une dynamique vertueuse et d'une évolution dans la bonne direction en toute souveraineté et sérénité", a-t-il dit. Le Conseil de sécurité avait réitéré son appui à une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara et réaffirmé la "prééminence" de l'initiative marocaine d'autonomie. Il a réaffirmé, de nouveau, la prééminence, la validité et la crédibilité de la proposition marocaine, présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, et s'est félicité des "efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement".