Le jogging, une bonne habitude... si l'on n'en abuse pas Courir pour garder la forme, c'est bien, mais mieux vaut préférer les allures modérées, avec une fréquence d'une à trois courses par semaine, affirment des chercheurs danois. Selon eux, à l'aune du risque de mortalité prématurée, les amateurs d'exercice intense se situeraient au niveau des sédentaires en bonne santé. Le piment, une nouvelle clé pour lutter contre l'obésité ? Le principal composant actif du piment pourrait rapidement devenir un nouveau complément alimentaire en vogue grâce aux capacités qu'il a de doper le métabolisme, comme l'ont démontré des recherches menées par une équipe de l'université du Wyoming aux États-Unis, présentés à Baltimore en février. Ce composant permet en effet de brûler des graisses sans effort et donc de lutter contre l'obésité. Des chercheurs avancent que des compléments alimentaires à base de capsaïcine (le composé chimique présent dans le piment qui entraîne une sensation de brûlure) pourraient éliminer le besoin de restreindre son apport calorique. L'action de ce composé est simple, il permet de transformer les "mauvaises graisses" en "bonnes graisses brunes". « Dans notre corps, les cellules adipeuses blanches stockent l'énergie et les cellules adipeuses brunes entraînent une machinerie thermogénique (chaleur produite par la combustion des graisses) pour brûler la graisse stockée », explique un des auteurs de l'étude, Vivek Krishnan. Le complément alimentaire à base de capsaïcine élimine la prise de poids associée à la consommation d'aliments riches en optimisant la présence de cellules brunes, dont les capacités thermogéniques permettent de brûler les graisses sans effort. L'équipe travaille actuellement sur la mise au point d'un complément alimentaire à base de capsaïcine qui permettrait de lutter contre l'obésité. Ses membres sont très optimistes et pensent que desessais cliniques devraient rapidement débuter. Les chercheurs ont déjà soumis un projet de brevet de leur méthode pour délivrer la capsaïcine dans le corps. Le tabagisme est lié à un déclin cognitif accéléré Fumer accélère l'amincissement du cortex cérébral qui contient la matière grise et son arrêt pourrait permettre une récupération partielle des capacités cognitives, qui peut prendre une vingtaine d'années les ex-fumeurs de plus d'un paquet de cigarettes. C'est ce que déclarent des chercheurs canadiens ont fait passer des IRM à quelque 500 septuagénaires écossais, dont 36 fumeurs et 223 ex-fumeurs. Ils ont trouvé un lien entre le fait de fumer et une accélération plus rapide de l'amincissement du cortex cérébral (la couche superficielle du cerveau qui abrite la matière grise). Ils ont publié leur étude dans la revue Molecular Psychiatry. La perte de matière grise est généralement associée au déclin cognitif lié à l'âge qui se traduit notamment par des performances plus faibles en termes de mémoire et de flexibilité cognitive (ou capacité à s'adapter). La méditation ralentirait le vieillissement du cerveau Il serait possible de protéger la matière grise cérébrale grâce à la méditation. Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'université de Californie, à Los Angeles, les personnes pratiquant la méditation voient en effet leur quantité de matière grise diminuer de manière moins significative que chez des personnes non pratiquantes. L'équipe de chercheurs de l'UCLA (University of California, Los Angeles) a publié ses résultats dans la revue Frontiers in Psychology. Passé la vingtaine, le cerveau affiche déjà des signes de vieillissement. Son volume et son poids commencent, par exemple, à diminuer. De précédentes recherches ont démontré que chez les adeptes de la méditation, la dégradation de la substance grise liée au vieillissement était moindre. Pour les besoins de cette étude et afin de comprendre les relations entre l'âge et la matière grise, 50 participants ayant l'habitude de méditer ont été placés face à 50 novices en la matière. Ces participants sont 28 hommes et 22 femmes âgés de 24 à 77 ans.