Crèmes solaires : avez-vous bien fait cet été ? Vous vous êtes tartinée de crème solaire tout l'été pour lutter contre le cancer de la peau et le vieillissement cutané... Le remède a peut-être été pire que le mal ! C'est en tous cas ce qu'affirment des chercheurs californiens. En effet, appliquées en quantité insuffisante, les protections solaires auraient pour effet de générer des radicaux libres, provoquant une oxydation de la peau, tant au niveau des cellules, des membranes, des mitochondries que de l'ADN. L'enquête conduite par le Professeur Kerry M.Hanson, chimiste, pointe du doigt trois filtres anti-U.V, l'octylmethoxycinnamate, le benzophenone-3 et l'octocrylene. Jusqu'alors considérés sans danger, ils seraient ainsi capables de générer des radicaux libres à l'intérieur de la peau lors d'une exposition aux ultra-violets. Pour éviter de pareils dégâts, il faudrait donc utiliser une protection solaire de fort indice, l'appliquer uniformément, en quantité suffisante et régulièrement. Une leçon à retenir pour l'été prochain. Les top models trop minces privées de défilés Pas d'anorexiques sur les plateaux des défilés de mode, du moins en Espagne ! Le gouvernement régional madrilène a en effet exclu du Pasarela Cibeles, un événement incontournable de la mode qui a lieu chaque année fin septembre à Madrid, les mannequins présentant un indice de masse corporelle inférieur à 18. De quoi provoquer une mini-révolution dans un milieu où les canons de la beauté flirtent souvent avec l'anorexie. Cette mesure s'inscrit justement dans un politique de lutte contre cette pathologie qui semble toucher de plus en plus de jeunes femmes, souvent influencées par les tailles 34 ou 36 de modèles mesurant plus de 1,75 mètres. Reste à savoir si cela redonnera l'appétit aux jeunes filles qui souffrent de ces troubles du comportement alimentaire. Une algue brune qui brûle les graisses L'algue brune nommée undaria pinnatifida ou wakamé que l'on trouve dans les salades et les « miso-soups » japonaises va peut-être devenir la nouvelle coqueluche de ceux qui veulent maigrir. Une équipe de chercheurs de l'université d'Hokkaido (Japon) vient en effet de démontrer que la fucoxanthine, le piment brun que cette algue contient en grandes quantités, est très efficace pour brûler les graisses. Kazuo Miyashita et ses collaborateurs ont testé la fucoxanthine sur des souris et des rats. Ils ont démontré que cette substance, en s'attaquant aux graisses abdominales, pouvait permettre une perte de poids de 5 à 10%. La fucoxanthine stimule en effet la production d'une protéine capable d'oxyder les graisses et de favoriser leur dégradation. Or, cette protéine est particulièrement abondante dans les cellules adipeuses, ce qui laisse espérer que ce pigment d'algue pourrait aussi être efficace pour attaquer les excès de tissu adipeux chez l'homme. Une étude va bientôt être lancée, en espérant que les résultats permettront de mettre au point une gélule de fucoxanthine destinée à ceux qui désirent perdre du poids.