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« Nous sommes découragés par l'attitude de SONARGES » Abdelhamid Aberchane, président de l'IRT : « Bien que l'équipe soit sur le bon chemin de la montée, elle nécessite plus de soutien »
Abdelhamid Aberchane sera-t-il le quatrième président à faire monter un club en première division dans l'Histoire du football tangérois après Hassan Sefrioui, Abdeslam Arbaine, Mohamed Bouhriz ? Incroyable mais vrai, l'IRT qu'il préside est la seule formation qui n'a pas encore connu de défaite après vingt journées de championnat dans le monde et une défense qui n'a encaissé que quatre buts dont deux penaltys : un record au niveau de la FIFA. Bon gestionnaire, homme de dialogue, il a la qualité de ne jamais intervenir dans le domaine du staff technique laissant une entière confiance à l'entraineur. En trois saisons, il a appris beaucoup de choses du football marocain. Cependant, il a le défaut de s'énerver facilement en présentant plusieurs fois la démission. Mais comme il ne cesse de le dire, personne n'est parfait. Cette année, il n'a pas prononcé ce mot en promettant de travailler en faisant la « sourde oreille » au « qu'en dira-t-on de Tanger ? ». En dépit de la bonne marche de ses footballeurs qui ont obtenu une marge de sécurité de treize points sur les poursuivants, il n'est pas content. Au Grand Stade de Tanger, il a exprimé sa pensée et ses idées, écoutons-le : Q- Où en est l'IRT ? R-Sur la bonne voie ! Notre objectif qui est le retour chez les grands du football professionnel est très proche. Q-D'où viennent les bons résultats ? R-La bonne marche de l'équipe est la conséquence d'un travail de long souffle auquel plusieurs acteurs ont collaboré : staff technique, effectif joueurs, comité, presse et surtout public. Q- Que pensez-vous du public tangérois ? R-Dans toute la langue que je parle, il m'est impossible de trouver des mots pour qualifier ces supporters qui ont un amour fou pour l'équipe. Je pense que c'est le meilleur public du pays. Q- Vous n'êtes pas surpris de voir quarante mille spectateurs au Grand Stade de Tanger ? R-Je savais toujours qu'avec les bons résultats, le public allait revenir nombreux au stade. Q-Quel est le vrai montant des recettes des dernières rencontres ? R-La moyenne de nos recettes s'élève à 52 millions de centimes par match. Q-Y a-t-il un soutien moral et financier de l'équipe contrairement aux saisons écoulées ? R-Tout vient avec les bons résultats. Q- On ne cesse de parler ces derniers jours de nouveaux sponsors du club .Qu'en est-il ? R-Dans ce sens, les démarches sont multiples. Nous attendons les accords. Q- Il parait que toutes les conditions sont favorables à la bonne de l'IRT. Pourtant, dans toutes vos interventions, vous n'avez pas l'air satisfait et content. Pourquoi ? R-A vrai dire, je suis déçu et même découragé par l'attitude des dirigeants de SONARGES la société qui gère le Grand Stade de Tanger. S'ils continuent à « boycotter » l'équipe qui vise la montée, qui est le rêve de toute une population, nous retournerons au Marshane. Les relations IRT-SONARGES sont inexistantes. Q-Où en est le problème qui a créé une grande polémique ? R-Nous avons des dettes de la dernière saison avec la société. Nous nous sommes engagés pour les régler mais par tranches pour ne pas gêner la trésorerie. Nous avons demandé une réunion avec les responsables, mais nous n'avons obtenu aucune réponse. Nous avons essayé de les contacter par téléphone à Casablanca. Ils ne répondent pas à l'appel. Q-Les conséquences de ces mauvaises relations nuisent-elles à la bonne marche de l'IRT ? R-Bien sûr ! La préparation de l'équipe à la veille des rencontres officielles doit avoir toutes sortes de facilités. Nos joueurs sont privés de s'entrainer au Grand Stade. En plus, les autorisations de jouer arrivent toujours en retard. Contre le RAC, il a fallu attendre vendredi soir pour savoir où jouer. Q-Pensez-vous que SONARGES ne soutienne pas l'IRT dans sa lutte pour la montée chez les grands ? R-A vrai dire, SONARGES a l'obligation de soutenir et d'aider l'équipe de la ville qui a donné une grande parcelle de terrain appartenant à la commune à la société pour la construction d'un complexe. Q-Ne ne pensez-vous pas que l'inutilisation du tableau électronique soit une honte dans un complexe à dimension internationale surtout vis-à-vis de la presse étrangère ? R-Effectivement ! Mais pour le moment, nous ne pouvons exercer une pression sur la société, vu le différend qui existe. Je promets à la presse, qui donne une grande importance à ce tableau surtout dans l'accomplissement de sa tâche, de soulever le problème au moment du protocole d'accord qui pourrait être signé avec SONARGES.