Commençons tout d'abord avec les gains en « euros » et en points « ATP », en faveur des lauréats de ce dernier « Challenger » de la saison 2014. Ils ont gagné : 1 A) En simples : - Vainqueur : 6150 euros et 80 points ATP - Finaliste : 3.600 euros et 48 points ATP -1/2 Finaliste : 2.130 euros et 29 points ATP -1/4 Finaliste : 1.245 euros et 15 points ATP -1/8 Finaliste : 750 euros et 7 points ATP - 1er tour : 440 euros et 0 point. +B) En double : - Vainqueurs : 2.650 euros et 80 points ATP - Finalistes : 1.500 euros et 48 points ATP -1/2 Finaliste : 920 euros et 29 points ATP -1/4 Finaliste : 540 euros et 15 points ATP - 1er tour : 310 euros et 0 point. Ce «Challenger » de l'OCC/MARSA reste le dernier événement de la saison écoulée, bien qu'il s'est joué en début de 2015, pour la simple raison que sa date initiale coïncidait avec la fin des tournois sur terre battue. Ce n'était, donc, qu'un report de calendrier. La victoire, en finale, de Lamine Ouahab est à marquer en lettres d'or au palmarès du tennis national, mettant fin à sa disette qui n'a que trop durée. Il fallait attendre huit ans pour voir, enfin, un Marocain sur la plus haute marche du podium d'un « Challenger » du Maroc, juste après Younès El Aynaoui, vainqueur en 2007 sur les courts du RTC Marrakech. Comme quoi, notre DTN n'a pas de quoi d'être fier de son travail, à part ses multiples passages à la télé, en tant que consultant d' « Arriadiya » pour cumuler, fraudement, les deux fonctions où il est payé cash. D'ailleurs, on ne peut pas être juge et partie. A l'issue de la balle de match, Lamine Ouahab s'est écroulé sur le court, à la « méthode Nadal », avant de faire un tour d'honneur, tout en arborant les couleurs nationales et d'escalades, après, les gradins du central pour se jeter dans les bras de sa femme, Ghizlane Hatim, enceinte de cinq mois d'une fillette, et ceux de son entourage. Sans oublier l'accolade de fierté partagée avec Hicham Arazi qui lui a inculqué toutes les ficelles lui permettant de sortir de sa léthargie. Le tout, sous les applaudissements du nombreux public qui n'avait d'yeux que pour lui. Lors de la remise des prix, le président de la FRMT n'a pas trouvé mieux que de féliciter, en particulier, la DTN comme si elle était derrière le sacre de Lamine Ouhab, alors que le mérite revenait plutôt, à Hicham Arazi qui a, vraiment, su comment faire transcender le n° 1 national qui traversait une mauvaise période. Heureusement que Lamine a eu à rectifier le tir en mettant en relief le travail de notre ex « mousquetaire » à la gauche magique dans sa progression. Lamine a réussi, donc, un joli parcours qui se passe de tous commentaires, contrairement à ses jeunes compatriotes qui n'ont pas fait long feu. Ni lors des « qualifs » et ni dans le tableau final, aucune satisfaction n'est à mettre en évidence. Rien qu'un petit tour et puis, c'est la sortie pour les trois autres « wild-caridstes », Yassine Id M'barek, Younès Rachidi et Amine Ahouda. N'en parlons pas de l'hécatombe des « qualifs ». Le fait marquant reste l'élimination précoce des grands favoris de ce « Challenger » et la progression des quatre « qualifiés ». Chez les têtes de série, elles sont tombées comme des feuilles mortes. Au premier tour, c'est le n° 2 du tableau, l'Espagnole Daniel Gimeno-Traver (108 – ATP) qui est passé par la trappe, au même titre que ses compatriotes Roberto Carballes Baena (n°4) et Ruben Ramirez Hidalgo (n°5), le Bosniaque et n°6 Mirza Basic, et le n°7, le Belge Julien Gagnina. Au second tour, ce fut au tour du n° 1 du tournoi, l'Espagnol Albert Montanès, et du n°8, le Croate Nikola Mektic, de faire leurs valises, suivis après par le n° 3, le Roumain Adrian Ungur, éliminé en quarts de finales par Lamine Ouhab. Quand aux rescapés des «qualifs », ils ont fait une révolution en détrônant, entre autres, les mieux cotés du tournoi pour se placer, après, en pole position pour la course au titre. La preuve, ils étaient trois en quarts et deux en demi-finales, en la personne du Français Guillaume Rufin et du Serbe Laslo Djere qui étaient, par hasard, les bourreaux des deux têtes de série. S'il y a quelqu'un qui peut se targuer d'avoir bien rempli sa mission, c'est bien le directeur du tournoi Nejdi. Il était, vraiment, au four et au moulin, tout en étant aux petits soins avec toutes les composantes du tournoi. Aucun détail ne lui échappait, au même titre que son équipe, toutes fonctions confondues, qui a fourni un travail de titans à la grande satisfaction du président El Mostafa Sahabi, toujours aussi discret et efficace dans ses décisions, sans oublier l'estime et le respect que lui portent ses ex-collègues fédéraux qui étaient en force pour l'accompagner dans son entreprise qui clôturait la saison 2013/2014. Créé en 1989 par l'actuel ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad, alors directeur général de l'ODEP, l'OCC/MARSA s'étale sur sept (7) hectares comprenant les disciplines suivantes : tennis, basket-ball, volley-ball, hand-ball, circuit d'un km pour le footing, salle de fitness et sauna, salle de danse et aïkido en plus de loisirs et autres activités pour le bien-être de ses adhérents. Actuellement, ils sont « douze » à veiller sur le bon fonctionnement de ce grand club de la métropole à savoir : - Président : El Mostafa Sahabi - Vice-président : Rachid Hadi - Secrétaire général : Mohamed Faïdi - Secrétaire général-adjoint : Saïd Benjelloun - Trésorier : Driss Lachhab - Trésorier-adjoint : Abdellatif Faïdi - Assesseurs : Fatima Zohra Hrar, Hicham Semlali, Abdelhak Haddou, Lahcen Zerktouni, Redouane El Kalkouly et Khalid Mahmoudi Parallèlement à ce « challenger », et comme veut la tradition, en pareille circonstance, la journée de mercredi a connu un engouement indescriptible auprès des jeunes du club qui ont côtoyé, de plus près, quelques stars du tournoi. Ce fut dans le cadre du « Kid's Day » pour vivre une expérience, vraiment, magique couronnée par des « photos-souvenirs » sous les regards ébahis des parents et proches de la relève du club des « Océanics ». En double, les deux équipes de tête sont restées sur le carreau pour laisser place au duo « Grigelis (LTU) – Ungur (ROU) » qui a battu en finale (3/6 – 6/2 – 10/5) la paire italienne composée de Cipolla et de Motti. Nos trois paires ont été éliminées, avec leur « W.C », dès le premier tour. Vivement, donc, le néo-Marocain Lamine Ouahab pour sauver la face du tennis national. Et en baisse de rideau de nos actuels flashs, saluons, également, le parcours sans fautes du finaliste, l'Espagnol Javier Marti, un ex du « top-cent », qui a joué avec son classement protégé. Il n'a fait que des dégâts pour se frayer un chemin jusqu'en finale, sans perdre le moindre set, où il s'est heurté à une vieille connaissance qui ne lui a pas fait de cadeau surtout lors du premier cuisant 6/0, suivi de 3/1 dans le second set, avant de s'acheminer vers le tie-break où, à moins cinq, on allait recourir à la manche décisive. Heureusement cette énième balle de match pour libérer tout le monde et clôturer cette semaine des « océanics » en apothéose.