La stabilité technique et l›homogénéité entre toutes les composantes du Kawkab de Marrakech (KACM)-section football sont les clés de la réussite du club et des résultats positifs des deux dernières années, a affirmé, mardi à Marrakech, le président du club Fouad El Ouarzazi. Lors d›une rencontre de communication avec la presse locale et nationale destinée à présenter le bilan du club après les 15 premiers matchs du Botola Pro (championnat d›automne), M. El Ouarzazi a souligné que le club est en bonne voie pour atteindre les objectifs que s›est fixé le bureau dirigeant, dont la réalisation de l›équilibre financier, la sortie de la crise financière et la mise à pied du projet de centre de formation. Le président du KACM a mis en relief l›énorme travail effectué par l›entraineur de l›équipe, Hicham Dmii, récemment nommé Manager général chargé des équipes junior, espoir et sénior du club. «Nous sommes classés 3ème au Botola Pro et nous avons empoché 7 victoires durant les matches aller du championnat, soit un sur deux matchs, et plus de victoires que le Wydad de Casablanca (WAC), leader du championnat et autant que le Raja de Casablanca (RCA), 2ème du classement», a-t-il dit. S›agissant des recrutements durant le mercato hivernal, M. El Ouarzazi a fait savoir que le KACM qui se caractérise par une ossature stable, un esprit collectif, une tactique rigoureuse et une absence de stars, a renforcé ses rangs par 3 nouveaux joueurs, à savoir Adel Matouni (contrat de 2 ans et demi), Chems-Eddine Chtibi (contrat de 2 ans et demi) et Ahmed Touré (contrat de 5 ans). Et de faire observer que le KACM ne s›est pas engagé, à l›instar de certains clubs, dans la course effrénée des recrutements avec des sommes faramineuses, se contentant de joueurs à des sommes de transferts très raisonnables. M. El Ouarzazi qui était accompagné du président du Comité directeur du KACM, Youssef Dahir, a par ailleurs, appelé à revoir le contrat avec la Société nationale de réalisation et de gestion des stades (SONARGES), la partie propriétaire et en même temps qui exploite le Grand Stade de Marrakech. «Si nous voulons hisser le niveau du jeu des équipes, proposer du beau spectacle au public et avoir un championnat professionnel, il est nécessaire de mettre à niveau les stades marocains et l›infrastructure sportive en général», a-t-il affirmé, relevant que le KACM se trouve confronté au pari de mériter la confiance de sponsors locaux pour être en mesure de gagner des titres.