Le vernissage de l'exposition collective intitulée « Les mains qui voient » a eu lieu récemment au Forum de la Culture (ex. Cathédrale Sacré Cœur) à Casablanca. Cette manifestation, qui se poursuivra jusqu'au 26 décembre courant, a été ponctuée par un vibrant hommage à Abderrahmane Rahoule (vit et travaille à Casablanca) en présence de Mohamed Mansouri, ambassadeur de la Mondial Art Académia qui a distribué au nom de cet organisme international les diplômes d'honneur et les attestations de participation ainsi qu'un parterre distingué d'acteurs artistiques (Abdelatif Zine, Houssein Tallal, Abdellah Harriri, Abdelkrim Ghattas et bien d'autres encore) et responsables de la chose publique à Casablanca. Cet événement a été marqué également par des conférences et des signatures des livres d›art écrits par Azzam Madkour, Mohamed Chiguer et Dr.Abdellah Cheikh et ce pour valoriser le dialogue interactif entre les récepteurs avisés et les artistes créateurs. IL est initiée en partenariat avec la Mondial Art Académia présidée par l'artiste de renommé mondiale Pierrick Heret et l'Ecole Supérieure des Beaux Arts de Casablanca. Sur cette exposition collective, Abderrahman Benhamza, critique d'art et poète, a écrit dans le catalogue un texte de présentation intitulé « correspondances » : « Il y a dans le sens de la vue et celui du toucher un réseau de correspondances qui vont de la simple connaissance au savoir le plus approfondi. L'expression « Les mains qui voient » en donne une image métaphorique éloquente ; le fait d'attribuer à la main la faculté de voir la rend singulière et la transpose dans le registre symbolique, la fonction naturelle de la vue devient allégorie et se voit inclure l'idée de perception dans sa dimension phénoménologique. Du fait l'énonciation, inversée ou enrôlant d'autres facultés, peut occasionner d'autres manières d'en métaphoriser l'usage : ce sont autant de figures rhétoriques qui tendent vers un seul but qui est la participation effective à la création (qui est ici le centre d'intérêt). ». De son coté, Belkacem Amenzou, écrivain et chargé de communication, a confié dans un texte condensé portant le titre « l'art au service de la société » : « « C'est l'art qui écrit l'histoire, et non le contraire», estime le théologien Jérôme Alexandre. Car l'art se conjugue au présent, devient le reflet du présent et se fond dans l'air du temps. L'art au service de la société. C'est dans ce registre que s'inscrit cette exposition collective. Elle regroupe plusieurs artistes, différents courants, de multiples thèmes véhiculés, mais un seul objectif est escompté : promouvoir les arts et la culture. Surtout dans une ville mouvementée comme Casablanca, de plus en plus polluée et de plus en plus urbanisée. Et personne n'ignore que sans les arts et la culture, la ville reste sans âme. C'est dire que les décideurs de la Métropole sont appelés à investir dans la culture et à soutenir ces artistes qui observent le monde en marche et produisent des œuvres en relation avec ce monde. ». Participeront à cette exposition cinq artistes en tant qu›invités d›honneur: Mansouri Idrissi Sidi Mohamed (vit et travaille à Rabat), El Mokdasni Kenza (vit et travaille entre le Maroc et la Hollande), Loguinov Igor (vit et travaille à Casablanca), Strandanger Susanne (vit et travaille entre Agadir et Stockholm)et Victor Mamane (vit et travaille à Casablanca). Cet événement, premier dans son genre au Maroc, a été distingué par la présentation d'autres artistes peintres tels que : Amour Mounia Cheikh Lahlou (vit et travaille à Casablanca), Alami Soumia Idrissi( vit et travaille à Casablanca), Bakhchi Mustapha (vit et travaille à Casablanca), Bennani Ahmed (vit et travaille à Casablanca), Bennani Khadija (vit et travaille à Casablanca), Mounia Nejm-Eddine Boutaleb (vit et travaille à Casablanca), Bouidi Ahmed (vit et travaille à Casablanca), Chahidi Abdelilah ( vit et travaille à Mohammedia), Abdeladim Zouine Cherkaoui ( vit et travaille à Mohammedia), Hassan Cheikh (vit et travaille à Essaouira) , Abderrahim El Hassani (vit et travaille à Fès), Mohamed Kabboua (vit et travaille à Larache), Mikou Imane (vit et travaille à Casablanca), Najat Moufid ( vit et travaille à Casablanca), Hayat Saidi (vit et travaille à Casablanca), Zizi Rachid (vit et travaille à Marrakech. Il est à noter que cette exposition collective a été ponctuée également par les œuvres de quatre sculpteurs incontestés à savoir: Bouhmala Saad (vit et travaille à Casablanca), Benlaassel Abdeljalil (vit et travaille à Lalla Takerkoust, région de Marrakech), Bayi Khalid (vit et travaille à Casablanca) et Bayi Said (vit et travaille entre Agadir et Casablanca). Parmi les particularités de cet événement créatif, les ouvres photographiques de trois artistes dont les styles et les angles de traitement sont différents: l'artiste et coordinatrice Zahra Algo (vit et travaille à Casablanca), Faouzi Hamid (chevalier de la Mondial Art Académia qui vit et travaille à Mohammedia) et Noukoud Amine (vit et travaille à Casablanca).