L'espace Forum de la Culture à Casablanca (ex. Cathédrale Sacré Cœur) abrite du 12 au 26 décembre 2014 la première édition de l'exposition collective placée sous le signe : « les mains qui voient » dont le président d'honneur est Pierrick Her, artiste plasticien et président du Mondial Art Académia en France, qui a bien voulu décerner en nom de son organisme institutionnel des attestations et des diplômes de mérite et de consécration à tous les participants à cet événement, premier dans son genre au Maroc. Cette exposition créative rendra, lors de la cérémonie de son ouverture, un vibrant hommage à Abderrahmane Rahoule, artiste plasticien et directeur de l'Ecole Supérieure des Beaux Arts de Casablanca. Cette manifestation artistique dont la coordinatrice est Zahra Algo porte un regard profondément humaniste sur notre existence effective. Elle défend la création au pluriel via un média culturel de large diffusion comme l'art plastique conçu et réalisé par des artistes de divers horizons et de styles différents. Sur cette initiative, Belkacem Amenzou, écrivain et chargé de communication, a confié dans un texte condensé portant le titre « l'art au service de la société » : « « C'est l'art qui écrit l'histoire, et non le contraire», estime le théologien Jérôme Alexandre. Car l'art se conjugue au présent, devient le reflet du présent et se fond dans l'air du temps. L'art au service de la société. C'est dans ce registre que s'inscrit cette exposition collective. Elle regroupe plusieurs artistes, différents courants, de multiples thèmes véhiculés, mais un seul objectif est escompté : promouvoir les arts et la culture. Surtout dans une ville mouvementée comme Casablanca, de plus en plus polluée et de plus en plus urbanisée. Et personne n'ignore que sans les arts et la culture, la ville reste sans âme. C'est dire que les décideurs de la Métropole sont appelés à investir dans la culture et à soutenir ces artistes qui observent le monde en marche et produisent des œuvres en relation avec ce monde. ». De son coté, Abderrahman Benhameza, poète et critique d'art, a écrit dans un texte de présentation intitulé « correspondances » : « Il y a dans le sens de la vue et celui du toucher un réseau de correspondances qui vont de la simple connaissance au savoir le plus approfondi. L'expression « Les mains qui voient » en donne une image métaphorique éloquente ; le fait d'attribuer à la main la faculté de voir la rend singulière et la transpose dans le registre symbolique, la fonction naturelle de la vue devient allégorie et se voit inclure l'idée de perception dans sa dimension phénoménologique. Du fait l'énonciation, inversée ou enrôlant d'autres facultés, peut occasionner d'autres manières d'en métaphoriser l'usage : ce sont autant de figures rhétoriques qui tendent vers un seul but qui est la participation effective à la création (qui est ici le centre d'intérêt)». Reste à souligner que cette exposition sera animée par un forum du livre initié en collaboration avec l'Association « Pensée Plastique » et l'Ecole Supérieure des Beaux Arts de Casablanca du 12 au 13 décembre : une plate forme interactive portant sur les signatures des livres d'art publiés par un parterre distingué de critiques d'art et esthètes en l'occurrence Dr. Abdellah Cheikh, Azzam Madkour, Mohammed Chiguer et bien d'autres encore.