Depuis des années déchirée entre «fillonistes» et «copéistes», la droite parisienne semble aujourd'hui prête à mettre en sourdine ses divisions, en se rangeant majoritairement derrière Nicolas Sarkozy et son lieutenant à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet. «Fillon/Copé, ce clivage est passé de mode», constate le président de la fédération UMP de Paris, Philippe Goujon, qui fut l'un des plus solides relais de l'ancien Premier ministre dans la bataille qui l'a opposée à l'ancien président de l'UMP.»Sarkoziste avant d'être filloniste», chronologiquement s'entend, M. Goujon a sans hésité apporté son soutien à l'ancien président, candidat à la présidence de l'UMP depuis la semaine dernière, et probable adversaire de M. Fillon pour la primaire de la droite en 2016.