À la télé et le monde entier en était témoin, M. Nicolas Sarkozy déclarait : "si en 2012, face à M. François Hollande, je quitte l'Elysée, je me retire alors définitivement de la vie politique". Et bien non, c'est un lieu que l'on ne quitte pas de gaîté et de cœur, et pourquoi ne pas tenter de l'occuper de nouveau. Il est donc de retour. Cette nouvelle qui n'en est pas une occupe tous les médias. Il va d'abord tenter de reprendre la direction de son ancien parti l'UMP. Il veut le transformer de fond en comble, pour s'en servir comme tremplin dans la reconquête de l'Elysée. La France ne va pas bien, c'est un constat général et partagé. Il faut donc sauver le pays de la crise économique, du chômage de masse dont la courbe ne s'inverse pas, des socialistes, du Président actuel, de Mme Marine le Pen. Alors qu'il menait une vie tranquille en famille, en voyages pour ses conférences aux quatre coins du monde pour gagner sa vie, présent dans les salles où son épouse chante, et bien la France a besoin d'un Zorro, il arrive. On peut se poser la question suivante : Pourquoi revient-il sachant que le parcours sera long, difficile, que les obstacles seront nombreux ? La réponse est simple, le pouvoir est une drogue. Quant on y a goûté durant cinq années, en fréquentant tous les grands du monde, c'est une addiction et on retombe de nouveau dans la toxicomanie du pouvoir. La population de la France est de 60 millions d'habitants, avec une immense majorité de français. Monsieur N Sarkozy serait-il le seul homme politique en capacité de redresser le pays, mais pourquoi alors ne l'a-t-il pas fait lors de son passage à l'Elysée ? Le monde a connu dans le passé de grands hommes politiques. Le Général De Gaulle était le plus grand en France, par la taille et l'envergure. Abraham Lincoln aux Etats Unis d'Amérique, Mao en Chine, Nehru, Gandhi, Churchill... Ces hommes ont disparu de la scène politique, comme ont disparu les Mozart, Beethoven, Bach, Michel-Ange... Plus le monde avance, plus il se dégrade, les hommes politiques actuels ressemblent au Monde tel qu'il est, pas brillant. Les hommes politiques modernes sont loin de valoir leurs homologues anciens. La finance, l'argent, le commerce ont pris le pas sur les idéaux, sur l'éthique, sur la responsabilité, sur le pragmatique. Les hommes politiques actuels, ceux des grandes puissances en particulier, sont devenus des commerçants, des envahisseurs, des va-t-en-guerre. Mais la cause est noble, la lutte contre le terrorisme qu'ils ont construit et alimenté de toutes pièces depuis des décennies. La grande fresque qu'ils nous réservent, où chacun donne son coup de pinceau, sera loin des merveilleux tableaux des peintres du XVIIe et du XVIIIe.