« Il y a un peu plus de deux ans, à l'occasion de mon investiture en tant que Président de la République, j'ai pris l'engagement de mettre en œuvre avec l'ensemble de mes concitoyens, mes solutions pour une Côte d'Ivoire d'excellence dans tous les domaines. La célébration du 53ème anniversaire de l'indépendance de notre pays, qui est placée sous le sceau de l'Excellence, est une nouvelle occasion de réaffirmer cette volonté. » Ces mots sont d'Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire. L'homme qui veut faire de cet Etat un pays émergent dans la paix et la tolérance. Il paraphrase ainsi le père fondateur de la Côte d'Ivoire, le regretté Félix Houphouët Boigny qui aimait tant dire que son pays est un havre de paix et que la paix n'est pas un mot mais un comportement. En s'inspirant de ce sage dicton, M. Ouattara a créé le Prix de l'Excellence qui est à sa deuxième édition en cette année 2014. Il s'agit de faire en sorte que les Ivoiriens reviennent à la culture du travail et à la culture de l'excellence. Cultures pour le bon fonctionnement de ressources humaines qualifiées mais de ressources humaines responsables. L'autre élément de ces distinctions est de faire germer dans la tête des générations naissantes l'idée que le travail bien fait, un jour ou l'autre fini par payer. En effet, ce Prix vise à mettre en lumière et sur un même piédestal des femmes et des hommes, des entreprises privées (petites et grandes), des administrations publiques et des organisations de la société civile prêts à contribuer à la réalisation de cet important défi qui, par lui seul, justifie le rythme élevé que le Président ivoirien imprime à la mise en œuvre de politiques publiques pour le bien-être des populations. Ainsi ce sont au total 54 Prix qui seront décernés en août dernier aux lauréats dont 14 femmes. On y trouve toutes les catégories, de la politique au monde des affaires, en passant par les apprenants et sans oublier l'univers de la culture. Tenez-vous bien, même un Maire a vu sa gestion récompensée, ou encore cette surprenante élève dont le mérite fait un cas d'école en obtenant pour le passage au collège 165 points sur 170 comme note globale. Mieux, pour comprendre la portée du Prix de l'Excellence, il faut dire qu'il comprend un trophée, un diplôme et une somme de dix (10) millions de francs CFA, sans compter que les heureux promus ont été les invités spéciaux à l'occasion des festivités marquant la célébration de l'indépendance. Pour le commun des mortels, toutes ces marques d'attention sont le signe du grand intérêt qu'Alassane Ouattara accorde à ces modèles de la Côte d'Ivoire nouvelle en construction. Ce Prix d'Excellence est aussi le reflet de toutes ces réformes qui ont permis à la Côte d'Ivoire de réaliser un taux de croissance de 9,8 % en 2012, et de 9,1 % en 2013. Une remarquable performance qui traduit la confiance des hommes d'affaires nationaux et internationaux en la Côte d'Ivoire et devrait se consolider durablement au cours des années à venir avec des taux de croissance à deux (2) chiffres. Comme le disait le philosophe Jean Bodin, « Il n'est de richesse que d'hommes » et le capital humain sera la grande clé pour ouvrir la porte de l'émergence à la Côte d'Ivoire en 2020. Ce n'est ni slogan ni vœu pieux, mais un engagement et une volonté d'un homme qui s'est mis au service de TOUTE LA CÔTE D'IVOIRE. En un mot comme en mille, ce genre d'initiative devrait être adoptée par les autres pays du Continent pour que le travail soit récompensé à sa juste valeur et que le mérite soit au dessus de toute considération politique ou ethnique. Car le vrai mal de l'Afrique c'est de ne pas mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut.