Ne te découvre pas d'un fil, en mai, fais ce qu'il te plait. On peut extrapoler, en juin, tu te vêtiras d'un rien. Il est difficile de fixer l'ancienneté de tels dictons, mais une chose est sûre, la régularité des équilibres climatiques passés permettait à nos anciens de fixer oralement des règles de conduites. Ce dicton en effet avait presque force de loi. Ce qui est certain, c'est que depuis bien longtemps, progressivement et insidieusement, ce dicton est mis en déroute, plus aucune maman ne s'y fie pour couvrir ses enfants. Les bouleversements du climat sont si profonds, que nos règles ancestrales de conduites sont devenues obsolètes. Cela montre à mon sens et il serait grave que nous occultions de telles évidences, que les déséquilibres dont nous sommes responsables sont et seront irréversibles. Ce qualificatif grave d'irréversibilité annonce que nous ne sommes pas au bout de nos peines. Les catastrophes : Ouragans, cyclones, tempêtes, pluies diluviennes et inondations, fonte de la banquise et élévation du niveau des océans avec disparitions de nos Iles paradisiaques et de nos villes côtières, tout cela nous l'avons et nous le construisons encore. Il est dans la conscience de tous, écologistes, scientifiques, chercheurs en climatologie, politiques, communs des mortels, que nous avons atteint ce que l'on appelle le point de non retour. Les carottes sont elles cuites ? Je dirais en observateur des politiques de lutte contre les changements climatiques, que les carottes sont cramées. Dans une discussion avec l'aîné de mes petits-enfants Mehdi, dix ans, qui veut être plus tard architecte, je lui ai dit : c'est un beau métier d'avenir, à la condition que les architectes à venir construisent des maisons, des écoles, des hôpitaux... qui flottent.