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Le compte à rebours s'accélère pour les dirigeants du Polisario : La peur change de camp
Publié dans L'opinion le 10 - 06 - 2014

Tic, tac... Le compte à rebours de l'éviction d'Abdelaziz et ses sbires s'accélère. Après le bataillon «D'cheira», voici le bataillon «Khatri Hmadha Khandoud». Le Mouvement des Jeunes Pour le Changement (MJPC) gagne chaque jour en notoriété auprès des séquestrés des camps de la honte dans le sud algérien. Et sa branche armée, en puissance. Car, c'est bien plus qu'un nouveau bataillon qui vient de se constituer dans les camps de Tindouf pour lutter contre la direction tyrannique et corrompue du Polisario. Le camp des révoltés semble se durcir.
Dans la vidéo annonçant la formation du nouveau bataillon de la branche armée du MJPC, diffusée lundi soir par la chaîne de télévision locale «Laâyoune TV», mais tournée trois jours plutôt dans les camps, neuf miliciens dissidents en treillis, visages masqués, appartenant à la «4ème région militaire» polisarienne, donnent un nouveau visage au mouvement de révolte. Comparée à la précédente vidéo diffusée par la chaîne de télévision saoudienne «Al Arabiya», avisant de la création du bataillon «D'cheira», le ton est plus ferme, le propos plus structuré. En une minute, six secondes, les missions que se sont fixées les créateurs du nouveau bataillon sont sèchement énoncées.
«Premièrement, défendre les membres du MJPC contre toute tentative d'atteinte à leur intégrité physique de la part de la direction pourrie du Front Polisario. Deuxièmement, infiltrer l'appareil militaire du Front Polisario afin de renverser le «ministre de la défense» Mohamed Lamine Bouhali, qui a accumulé d'immenses richesses sur le dos des simples soldats. Troisièmement, cibler tous les symboles de la dépravation au sein de la direction du Front Polisario, dans le but de les chasser du pouvoir auquel ils s'accrochent depuis quarante années. Après quoi, nous invitons tous les sahraouis dans les camps de Tindouf et aux soldats de toutes les régions militaires, de briser les verrous de la peur et de se soulever pour abattre la direction inique du Front Polisario».
De toute évidence, ce sont des miliciens aguerris qui viennent d'entrer dans la partie. Abdelaziz et compagnie n'ont qu'à faire leurs valises, avant de finir comme leur ancien soutien Kaddhafi.
Mohamed Lamine, porte-parole du MJPC, s'insurge contre les accusations de «trahison de la cause» que cherchent à coller la direction du Polisario aux jeunes qui exigent le changement. Pourtant, c'est Abdelaziz et ses complices qui se sont eux-mêmes chargés de scier la branche sur laquelle ils sont restés assis quatre longues décennies ; les Marocains n'ont pas eu à bouger le petit doigt.
Appauvrir les séquestrés des camps de la honte dans le sud algérien a peut être permis l'enrichissement des dirigeants polisariens, à travers les détournements des aides humanitaires, tout en maintenant la pression sur les naïfs donateurs étrangers. Mais ça a également poussé les habitants desdits camps à s'adonner à toutes sortes de trafics, avec toutes sortes de «partenaires» pour pouvoir survivre. Quand les commanditaires algériens se sont rendu compte que leurs terroristes jihadistes s'approvisionnaient en carburant, aliments et combattants dans les camps polisariens, qu'ils ont eux-mêmes installés chez eux, ils ont eu l'idiotie de les priver de tout échange avec l'extérieur.
Khatri Hmadha Khandoud a été tué, en janvier, ainsi qu'un autre habitant des camps de Tindouf, par l'armée algérienne, alors qu'ils cherchaient à se rendre en Mauritanie pour y commercer. C'est à sa mémoire que le nouveau bataillon de la branche armée du MJPC a été baptisé. Mohamed Lamine Bouhali, le chef des miliciens polisariens, a, pour sa part, fait tout ce qu'il fallait pour s'attirer la haine de ses troupes. Outre voler et violer, il a réduit ses trouffions en des bergers gardant les troupeaux de dromadaires des membres de la caste dirigeante polisarienne. C'est, désormais, l'ennemi public numéro un des miliciens dissidents de la branche armée du MJPC.
Fruit pourri, le Polisario est entrain d'imploser. Bien installés derrière le mur de protection des provinces du sud du Royaume, érigé après des années de féroces affrontements contre les mercenaires à la solde d'Alger, les Marocains dégustent, à présent, le spectacle de le regarder tomber.
Tic, tac... la fin des polisariens est proche !


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