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Crises du football national : Quand on se fait l'«Advocate» du diable!
Publié dans L'opinion le 26 - 04 - 2014

Le constat de la Commission d'Inspection de la CAF, venue superviser l'état des infrastructures et des services y afférant, pour la tenue de la CAN 2015, ont donné lieu à une bonne note.
M.Kabelé Camara, vice-président de la CAF a été on ne peut plus apologétique à ce propos.
LE MAROC AVEC UN DIX SUR DIX CAFISTE
A raison d'ailleurs, car en plus des stades de Marrakech, Tanger et Agadir, le Ministère de la Jeunesse et des Sports a procédé à la mise à niveau du complexe Moulay Abdellah, placé sous sa tutelle directe.
Pour une enveloppe de 20 millions de dirhams et un stade retapé pour la troisième fois depuis sa construction par les Chinois.
Le complexe profitera certainement à deux clubs résidents, après la CAN 2015, l'ASFAR et le FUS.
Et c'est d'ailleurs le complexe Moulay Abdallah qui abritera le match de classement et la grande finale qui donnera le champion d'Afrique de l'édition 2015.
Bien sûr toutes les critiques des journalistes ont porté sur le forfait de Casablanca et du complexe Mohammed V, qui avait vu et mal vécu la montée sur le premier podium du Cameroun cher au Président Issa Hayatou en 1988. Ce dernier venait d'être élu Président de la CAF et les Marocains n'avaient pas apprécié la prestation plus que musclée des Camerounais, qui avaient brutalisé les Lions de l'Atlas vaincus en demi-finale. On avait surnommé le coach des Lions, le Français Claude Leroy: «Leroy de la casse» au vu du football plus que viril présenté par des joueurs au physique impressionnant.
ISSA HAYATOU L'ÉLU CASABLANCAIS
D'ailleurs la génération du Mondial 1986, les Zaki, Timoumi, Bouderbala et autres Krimau, sous la direction de feu Mehdi Faria allaient passer le relais à ces mêmes Camerounais, conduits par le vieux lion Roger Milla et qui vont s'illustrer en Coupe du Monde 90.
Pour poursuivre sur la voie des acquis, réussis par le Maroc, qui a passé le mur du premier tour en Coupe du Monde 86 et annoncé la première candidature de l'Afrique pour abriter le Mondial.
Issa Hayatou prendra son bâton de pélerin et partira à la conquête d'un football dominé par le clan euro- sud-américain et qui ignorait l'Afrique passée d'une demi-place, à une place et à deux places avant d'avoir droit à son quota des cinq places.
Casablanca n'en sera pas moins valorisée puisqu'on prévoit, comme en a fait la promesse M.Kabelé Camara, qu'on y tienne le tirage au sort de la compétition. M.Hicham El Amrani, le Secrétaire Général de la CAF et premier marocain à occuper un poste stratégique dans cette institution est du même avis.
On compte, également, faire de l'animation autour du livre biographique qui sera conscré au Président Issa Hayatou et ses 27 années passées à la tête de la CAF, aujourd'hui hissée au rang d'une institution moderne et gérée par une élite qui n'a rien à envier aux technocrates du football mondial.
LES AGENTS
À L'OEUVRE POUR
IMPOSER
UN ENTRAÎNEUR «ETRANGER»
Faouzi Lakjaâ, le nouveau Président de la FRMF n'a pas répondu à la question portant sur le futur sélectionneur des Lions de l'Atlas pour la CAN 2015.
Cela a ouvert la voie aux spéculations et à la rumeur, que beaucoup prennent pour argent comptant. On sait que certains agents agissent au nom de la fédération, prennent des contacts et médiatisent leur action, y compris dans les médias publics.
Mais une chose est sûre, le choix du futur sélectionneur répondra à une option institutionnelle et à des critères sportivo-culturels répondant à des normes comme la langue, les us et coutumes, la tradition et l'histoire etc.
Un grand technicien a entrepris un travail de fond, avec une mise à niveau de la formation et de la valorisation de la population des cadres autochtones. Il s'agit de M.Morland qui a permis à ce que notre football se dote d'une véritable structure et permette une reproduction qualitative de l'élite des encadreurs, avec le plein respect de la personnalité footballistique marocaine.
Toute greffe qui ignorerait cette réalité donnerait lieu au rejet et partant à l'échec.
Aujourd'hui, le football marocain produit son élite de coachs et ces derniers sont assoiffés de la prise du pouvoir décisionnel.
Le discours des cadres marocains n'est pas toujours cohérent et revêt parfois un caractère démagogique.
Mais une chose est sûre, malgré l'inexpérience de nos cadres au niveau de la compétition internationale: le Maroc en a fini avec l'hégémonie étrangère depuis l'échec de M.Eric Gerets qu'il faudrait analyser sous un angle sociologique.
Un entraîneur même compétent, même le plus doué au monde ne réussira jamais sans s'inspirer de la réalité footballistique ambiante. La CAF l'a compris depuis longtemps et a tout entrepris pour que le football africain se dote d'une personnalité à part, pour enrichir le football à l'échelon universel.
Au Maroc, le nouveau président semble évoluer vers le choix d'une structure d'encadrement nationale, quitte à limiter le rôle du sélectionneur, même étranger, aux fonctions d'architecte et non de maçon, d'entrepreneur, de résident et d'homme coupé d'une structure compétente et représentative d'un projet et d'une philosophie de jeu.
Le mélange des genres et les choix désinstitutionnalisés ont causé la ruine de notre football. Et ni Advocate, ni le meilleur entraîneur du monde ne pourront rien y changer et sauf à être malhonnêtes, ils devraient regarder du côté de l'éthique et du professionnalisme, au lieu de considérer le football marocain comme une vulgaire vache à traire.


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