La série de disparitions de bovins du Ranch Adarouch commence à s'éclaircir, Jusqu'ici c'était une véritable énigme sachant que cette race dite SANTA GERTRUDIS et importée des états unis en 1969, ne se développe qu'en système RANCHING et est destinée à la boucherie à été. Ce qui exclut le vol pour l'élevage, ne restait donc que l'hypothèse de la boucherie. Depuis le 31/08/2013 et au 13/04/2013 neuf plaintes ont été adressées à la gendarmerie pour disparition de bétail, sans compter les cas non déclarés. Un groupe d'employés que nous avons rencontré nous a affirmé que plus de 150 bovins ont disparus d'une valeur approximative de 10 à 20.OOO DH par bête. Les efforts d'investigations de la gendarmerie n'avaient abouti à rien vu l'étendue des terres du Ranch, le professionnalisme des voleurs, le relief accidenté du terrain, entre autres... IL a fallu l'éclatement d'un grave conflit entre les employés du ranch, pour qu'une lumière pointe à l'horizon sur l'énigme de la disparition des bœufs. La discorde entre ces derniers à fini par leur dénonciation les uns les autre. Déjà en 2007, un des employés avait fini en prison pour vol de bétail. Mais les disparitions de bête se sont poursuivies toujours, ce qui a poussé ses deux fils et certains de ses collègues à crier à la machination dans un climat des plus tendus, menaces de mort au fusil de chasse, menaces au téléphone et même nez à nez ont meublé l'ambiance du ranch. L'escalade continuait en parallèle avec la disparition des bêtes. Jusqu'à la nuit du 20 Mars dernier lorsqu'un dénommé M. A . un des nombreux gardiens de l'exploitation téléphone à la gendarmerie pour l'informer qu'un groupe d'employés qu'il a nommé ont conduit deux bœufs à un endroit écarté de la propriété, et qu'un certain A .B. atiré deux chevrotines dans le front des deux bêtes, et que lui et ses complices étaient en tain de découper ces dernières et s'apprêtaient à les emporter à bord d'un Pickup dont il a communiqué le numéro minéralogique. Les gendarmes ont demandé à cet informateur tombé du ciel de les tenir informés de la suite des faits, entre temps des barrages étaient dressés sur les routes supposées être empruntées par les voleurs.A 4h30 min du matin, l'informateur appela pour dire que le pickup venait de prendre la route à grande vitesse par voie de piste.5 heure du matin, le conducteur du pickup, après quelques kilomètres tombé nez à nez avec la gendarmerie, s'arrêta net et son compagnon sauta de la voiture et disparu dans la nuit. A l'arrière du pickup les carcasses découpées des deux bêtes étaient sous une bâche. Le chauffeur ne fit aucune difficulté pour raconter qu'il était attendu à l'entrée de la ville d'Azrou par un certain A.l, fils d'un boucher de la ville. La tentative d'arrêter ce dernier qui attendait dans sa voiture à échoué. Il a pris la fuite dés qu'il a compris ce qui l'attendait. N'empêche la gendarmerie, tenait par ce méfait la clé de l'énigme et se trouva face à une cascade de dénonciations d'accusations et de contre accusations. L'ensemble des gardiens de nuit et des bergers se sont montrés unanimes pour dire que c'est le chef de la sécurité, M.A qui est l'instigateur et l'organisateur de toutes les opérations, que c'est lui qui constituait les groupes d'action en veillant toujours à permuter les intervenants. Il fut l'un des premiers à être arrêté avec cinq autres accusés alors que neuf autres font l'objet d'un avis de recherche et sont activement. L'enquête, elle, se poursuit à, l'intérieur et à l'extérieur du ranch. D'autre part, deux voitures et quatre fusils ont été saisis. L'enquête à révélé qu'au moins trois personnes ont procédé à l'abattage des bœufs au fusil, à noter que les bêtes étaient découpées et dépecées sur place tout en gardant leur peau faute de temps, mais en prenant soin de couper et abandonner sur place l'oreille portant le numéro des bêtes abattues. Les éléments de l'équipe de nuit rejettent toute la responsabilité dans cette affaire. Leur mission ne débutant qu'au retour des bovins des pâturages, et que même le contrôle du nombre de têtes n est pas de leur ressort, affirmant que les bêtes visées par le gang étaient séparées du troupeau au cours de la journée. Resteà savoir combien de bêtes ont été abattues ? Qui sont les autres recevleurs ? Qu'en est il du cas de celui qui avait volé puis restitué de son propre chef les deux juments de pure sang arabe faute de ne pouvoir les vendre étant marquées ?