La Déclaration finale ayant sanctionné mercredi les travaux de la 25ème session ordinaire du Sommet arabe de Koweït, a salué les efforts et les initiatives de SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, afin de préserver le statut juridique et le cachet arabe et islamique de la Ville Sainte d'Al Qods Acharif. Dans cette Déclaration dite de Koweït, lue par le secrétaire général du ministère Koweitien des Affaires étrangères, Khalid Al-Jarallah, le Sommet exprime ses sincères remerciements ainsi que sa considération pour la contribution de SM le Roi Mohammed VI en guise de soutien à la résistance des Maqdessi. La cause palestinienne demeure fondamentale pour les peuples arabes, souligne la Déclaration de Koweït qui exprime la ferme volonté des dirigeants arabes de consolider leurs efforts en vue de la création d'un Etat palestinien indépendant avec pour capitale Al Qods-Est, dans les frontières du 04 juin 1967, et ce conformément à la légalité internationale, en particulier les résolutions 242, 338 et 1397, et dans le cadre de l'Initiative de paix arabe, des résolutions du sommet arabe afférentes, des communiqués et résolutions de l'Union européenne, notamment le Déclaration de Bruxelles. L'ensemble de ces déclarations insistent sur la solution de deux Etats, sur la base des frontières de 1967, et l'instauration d'une paix juste et durable au Proche-Orient. La Déclaration de Koweït a appelé la communauté internationale, y compris le conseil de sécurité, l'Union européenne et l'Unesco, à prendre ses responsabilités et à entreprendre des mesures pour régler le conflit arabo-israélien en imputant à Israël l'entière responsabilité du blocage du processus de paix et de la persistance de la tension au Proche-Orient. La Déclaration finale du Sommet condamne également les agressions israéliennes contre la Mosquée Al Aqsa et les tentatives de supprimer le mandat de la Jordanie sur ce lieu de culte, soulignant le caractère illégal des colonies israéliennes et appelant la communauté internationale à mettre fin aux activités d'implantation des colonies. La Déclaration finale appelle aussi au respect de la légitimité de l'Autorité nationale palestinienne, ses institutions, l'indépendance de la décision et de la représentation palestinienne ainsi qu'à la mise en œuvre de l'accord de réconciliation nationale inter-palestinien qui garantit la concrétisation des aspirations du peuple palestinienne. Les dirigeants participant au 25ème sommet arabe ordinaire se sont engagés également à mettre fin aux différends interarabes à travers le dialogue fructueux et constructif et la réconciliation. La Déclaration souligne également la détermination des dirigeants arabes à instituer des relations exemplaires entre les pays arabes frères par le biais du rapprochement des points de vue, affirmant que les relations interarabes sont fondées sur la solidarité interarabe qui est le moyen approprié pour réaliser les aspirations des peuples et pays arabes. Par ailleurs, la Déclaration de Koweït a refusé de reconnaître Israël comme un Etat juif. «Nous proclamons notre refus total et catégorique de reconnaître Israël comme un Etat juif», souligne la Déclaration finale, poursuivant que «la cause palestinienne demeure une question centrale pour les peuples arabes». Le Sommet arabe a également appelé dans cette Déclaration finale au développement des mécanismes du conseil de la Ligue arabe au niveau du Sommet de manière à favoriser l'organisation de sommets arabes de qualité traitant des questions prioritaires, notamment pour faire le point sur les problématiques de l'éducation, de la culture, de la santé, de la gent féminine, de l'enfance, de la jeunesse et des droits de l'Homme. La Déclaration de Koweït a aussi mis l'accent sur la nécessité d'éradiquer le terrorisme à la racine, y compris ses origines et ses idéologies. Les dirigeants arabes ont dans ce sens appelé à mettre fin à toutes les formes de diffusion médiatique des idéologies terroristes, d'incitation à la violence ou à la division. Ils ont à cette occasion refusé toutes forme de chantage de la part des groupes terrorisme pour le financement de leur crime.