La conjoncture industrielle a été marquée, au mois de février, par une baisse de l'activité et des ventes par rapport au mois précédent et une stagnation du taux d'utilisation des capacités autour de 68%. Ainsi, le repli de l'activité serait en liaison avec la diminution de la production dans les industries chimiques et para-chimiques ainsi que dans l'agroalimentaire. En revanche, l'activité aurait été en hausse dans la branche « électrique et électronique » et aurait stagné dans les industries « mécaniques et métallurgiques » et « textiles et cuir ». Le taux d'utilisation des capacités serait resté au même niveau du mois précédent dans les industries chimiques et para-chimiques (65%), agro-alimentaires (75%) et textiles et cuir (68%). En revanche, il aurait augmenté de deux points à 79% dans les industries « électriques et électroniques» et d'un point à 64% dans la branche « mécanique et métallurgique ». Le repli des ventes s'est reflété au niveau de l'ensemble des branches à l'exception des industries « textiles et cuir » où elles auraient été en stagnation et « électriques et électroniques » qui auraient enregistré une amélioration. Le recul des ventes aurait concerné aussi bien celles destinées au marché local qu'au marché étranger. Pour ce qui est des commandes reçues en février, elles auraient été en amélioration et les carnets de commandes se seraient maintenus à leur niveau normal. Pour les trois prochains mois, la majorité des industriels s'attendent à une amélioration de l'activité et des ventes. Agro-alimentaire et textiles et cuirs : Stagnation En février, la production dans la branche agroalimentaire aurait baissé selon 45% des industriels et stagné selon 43%. Le taux d'utilisation des capacités se serait maintenu à 75%. S'agissant des ventes, elles auraient été en baisse pour le deuxième mois consécutif, aussi bien sur le marché local qu'à destination à l'étranger. Pour ce qui est des commandes reçues en février, elles auraient marqué une stagnation qui s'est traduite par le maintien des carnets de commandes à leur niveau normal. Quant à l'évolution de l'activité et des ventes au cours des trois prochains mois, les entreprises sont partagées entre une stagnation et une hausse. Comparée au mois précédent, la production aurait été en stagnation et le taux d'utilisation des capacités se serait maintenu à 68% depuis novembre 2013. De même, les ventes auraient marqué une stagnation en relation avec le maintien des exportations de la branche au même niveau que le mois précédent. Les ventes sur le marché local auraient, quant à elles, accusé une baisse. Concernant les commandes, 72% des industriels déclarent une stagnation. Pour ce qui est du niveau des carnets de commandes, il serait resté normal selon 56% des industriels et inférieur à la normale selon 38%. Pour les trois prochains mois, 54% des entreprises anticipent une stagnation de l'activité et 43% une amélioration. Pour les ventes, 57% s'attendent à une stagnation et 38% à une amélioration. Chimie et parachimie : Baisse des ventes La production aurait accusé une baisse et le taux d'utilisation des capacités se serait établi à 65%. Après avoir été en hausse en janvier, les ventes auraient accusé une baisse en février, liée au repli des expéditions aussi bien sur le marché local que sur le marché étranger. S'agissant des commandes reçues, les industriels sont partagés entre une stagnation et une hausse. Pour ce qui est du niveau des carnets de commandes, il serait normal selon 41% des entreprises et supérieur à la normale selon 35%. Par provenance, le niveau des carnets de commandes locales aurait été supérieur à la normale, tandis que celui étranger serait inférieur à la normale. Pour les trois prochains mois, les industriels s'attendent à une amélioration de l'activité et des ventes. Industries mécaniques et métallurgiques : Tirées par l'automobile Les industriels sont partagés entre une baisse de la production et une hausse. Pour sa part, le taux d'utilisation des capacités aurait augmenté d'un point par rapport à janvier pour s'établir à 64%. Comparées au mois précédent, les ventes auraient accusé un repli selon plus de la moitié des entreprises, imputable à la baisse des expéditions aussi bien sur le marché local que sur le marché étranger. Concernant les commandes reçues, elles auraient stagné en février, ce qui s'est traduit par un maintien à un niveau normal des carnets de commandes, recouvrant un niveau normal des carnets de commandes locales inférieur à la normale de celui étranger Il est à noter que la sous branche « Industrie automobile » se distingue des autres sous branches. La production et les nouvelles commandes y seraient en hausse selon 95% et 87% des industriels respectivement, le TUC serait passé de 65% à 79% et les ventes seraient restées globalement au même niveau de janvier. Pour les trois prochains mois, 69% des industriels s'attendent à une hausse de la production et 21% à une stagnation. Pour les ventes, 57% des entreprises anticipent une stagnation et 42% une hausse. Industries électriques et électroniques : Mi-figue, mi-raisin La production aurait augmenté selon 45% des entreprises et stagné selon 34%. Dans ces conditions, le taux d'utilisation des capacités s'est amélioré de deux points pour atteindre 79%. Concernant les ventes, les industriels sont partagés entre une hausse et une stagnation. Ce constat reste valable pour les ventes locales. Pour ce qui est des ventes à l'étranger, 42% des industriels déclarent une hausse et 31% une baisse. Les commandes reçues en février auraient, quant à elles, enregistré une stagnation selon 63% des entreprises et une hausse selon 37%. Les carnets de commandes seraient à leur niveau normal selon 50% des industriels et supérieurs à la normale selon 43%. Par provenance, le niveau des carnets de commandes locales est déclaré normal selon la majorité des industriels alors que celui étranger est jugé supérieur à la normale selon 54% des entreprises et normal selon 46%. Pour les trois prochains mois, 66% industriels anticipent une stagnation de l'activité et 34% une hausse. S'agissant des ventes, 74% des entreprises s'attendent à une hausse et 26% à une stagnation.