Les Atmani, Anouar, le père Atmani, Malika Diouri son épouse, et leurs trois enfants: Maya, Mehdi et Meissa. Une famille marocaine de cinq membres vient de poursuivre au Chili son odyssée du tour du monde de cinq ans (2013-2018), dans cinq continents en camping-car, imprégnés de cinq valeurs qu'ils vont véhiculer: la famille, l'ouverture sur les autres cultures, la détermination, la marocanité et la citoyenneté universelle, ainsi que la rencontre de l'autre, concrétisant ainsi leur rêve partagé devenu réalité, qu'ils ont baptisé «Planet Khmissa». A la suite d'un bref passage en Uruguay, en provenance d'Anvers (Belgique) et de l'étape argentine, les Atmani ont quitté cette fin de semaine Santiago, après leur séjour au Chili, troisième étape de leur périple en Amérique du Sud, à bord d'un camping-car appelé par la famille «Meskellil : notre maison sur roues», en hommage aux valeurs culturelles et aux racines marocaines. Ce tour du monde, placé sous le signe «Famille, tolérance, développement durable, partage et économie solidaire», a confié à la MAP Anouar non sans émotion, «n'est pas un voyage touristique, mais un changement de mode de vie». Il permettra ainsi à la famille d'aller à la rencontre des gens dans les villages et les écoles pour un échange de vues, et leur parler de leur marocanité, et des principes et valeurs qu'ils véhiculent à travers le monde, à savoir, la tolérance, le dialogue et l'ouverture sur l'Autre. Dans ce sens, il a rappelé que la famille s'est déjà rendue lors de l'étape chilienne à Balmaceda, Punta Arenas, Torres del Paine, la Patagonie, Puerto Natales, Osorno et les glaciales Grey, avant de débarquer à Santiago. M. Atmani a indiqué que lors de ses rencontres dans des établissements scolaires et des universités, au sein des Lions Clubs, ainsi qu'avec les responsables de mairies des capitales de ces trois pays, et des représentants des médias, il a exposé les objectifs de ce périple, évoquant également les développements que connaît le Maroc, berceau de la paix, de la tolérance, du dialogue, et de l'ouverture sur le monde. «En dépit de la distance qui sépare les deux continents, nous avons été chaleureusement accueillis aussi bien par les habitants que par les autorités locales des pays visités, qui ont fortement apprécié les objectifs de notre tour du Monde et les messages que nous transmettons», a-t-il dit. Ces rencontres, selon Anouar, ont été également l'occasion de mesurer «le grand capital de sympathie, et les sentiments d'admiration et d'estime» qu'éprouvent les populations de cette région d'Amérique du Sud envers le Maroc. Concernant la scolarisation des enfants, Maya l'artiste (7 ans), Mehdi le bricoleur (8 ans) et Meissa l'intellectuelle (9 ans) suivront leur scolarité à distance via le net, dans le cadre d'un programme du «Centre de l'innovation et du développement de l'éducation à distance» (CIDEAD) relevant du ministère espagnol de l'éducation. Ils passeront par la suite des évaluations et des examens dans les consulats espagnols des pays de leur passage. D'après Anouar, «le véritable défi qu'on doit relever au quotidien, en tant que parents, est celui d'inculquer à nos enfants l'attachement à nos principes, à nos valeurs et à notre identité marocaine». Après les premières étapes de ce périple, la famille Atmani se rendra ensuite en Bolivie, au Pérou, en Equateur et en Colombie, avant de mettre le cap sur l'Amérique Centrale, et parcourir plus tard l'Asie, l'Australie et enfin l'Afrique. Sous la bannière «Planet Khmissa», les Atmani ont créé un groupe facebook et un blog où tout un chacun aura l'occasion de suivre les péripéties de leur tour du monde, qui englobera 80 pays, agrémentés de commentaires et de photos. Bon vent !