Les différents périples du Souverain marocain dans les pays d'Afrique subsaharienne ont suscité de réels espoirs auprès de la jeunesse tant il vrai que SM le Roi Mohammed VI, de par son dynamisme, son attachement à ce continent, est un modèle de gouvernance, de démocratie et de développement dans une Afrique qui se recherche encore, malgré les potentialités économiques dont elle dispose mais aussi de la vivacité et de la densité de ses ressources humaines. Partout où le Roi est passé, cela s'est traduit par la signature de plusieurs conventions de partenariat. Rien que pour la dernière tournée du Souverain, qui a commencé le 18 février 2014 par le Mali, puis la Côte d'Ivoire, la Guinée pour se terminer au Gabon (première quinzaine du mois de mars de la même année), plus de 50 accords et conventions de partenariat ont été paraphés. Ce qui dénote de l'intensité de la coopération exemplaire entre le Maroc et le reste des pays africains. Pour accompagner cet élan qu'insuffle le souverain marocain au partenariat Maroc-Afrique, il n'est pas prématuré de parler d'un espace qui pourrait servir de cadre permanent de concertation ou même de veille en dehors des circuits diplomatiques ou protocolaires et donner ainsi corps et âme à ces conventions signées. Car le problème en Afrique Subsaharienne n'est pas de signer les documents mais c'est la continuité administrative qui pose problème en raison des multiples changements et soubresauts politiques qui sont le lot quotidien de ces Etats. D'où la nécessité impérieuse de mettre en place des structures pérennes pour le suivi des accords et protocoles contractés. Le Maroc possède l'expertise et les ressources humaines dont la Guinée a besoin et cela dans tous les domaines. Dès lors il revient aux Guinéens de définir nos priorités et les structures au cas par cas pour accompagner les différentes conventions paraphées pour optimiser la coopération bilatérale. Aussi, est-il peut-être temps de réfléchir à une organisation non gouvernementale Maroc-Afrique, établie sur des bases solides, à même de préserver les acquis et d'exploiter au sens positif du terme, la proximité du Royaume du Maroc avec le reste du continent, dans les domaines politique, économique, social et humain. C'est sur ce terrain, désormais, qu'il faut agir. Et le plutôt sera le mieux en raison des opportunités d'investissement qui se profilent à l'horizon.