* Trois faits majeurs ont marqué la fin de la semaine écoulée, à savoir la tenue de l'assemblée générale annuelle de la Confédération Africaine de Tennis (C.A.T), l'inauguration officielle du centre ITF/CAT/FRMT et la clôture de la 37ème édition du championnat d'Afrique des «17/18 ans» au masculin et au féminin. Voir nos éditions du lundi et mardi, 24/25 février 2014. * C'est pour la deuxième fois que notre pays organise ce championnat continental. Cette fois-ci, le choix a basculé en faveur des magnifiques installations de «l'Academy Moundir» où toutes les conditions idéales ont été offertes aux hôtes du Maroc. Ça s'est joué du lundi à vendredi avant de faire cap sur le club de l'OCPC pour les deux finales des simples (garçons et filles) qui coïncidaient avec l'inauguration du centre ITF qui, pour le moment, a jeté l'ancre chez les Phosphatiers avant qu'il ne soit transféré au complexe «Al Amal». Ce site que le président de la Fédération Internationale de Tennis, l'Italien Francesco Ricci Bitti, a qualifié de «Roland Garros d'Afrique». * Trois journées où l'on a vu à l'œuvre de grands décideurs du tennis mondial et africain. Outre le président Ricici Bitti, il y avait le président de la Fédération Française de Tennis, M. Jean Gachassin, le président de la CAT, le Tunisien Tarak Shérif, et les présidents de la Fédération Européenne de Tennis et celle de la Suisse. Tout ce beau monde a quitté le Maroc plein d'espoirs quant à l'avenir du tennis africain qui était représenté par plus d'une trentaine de pays Francophones et Anglophones. * En ce qui concerne les titres continentaux, cuvée 2014, c'est l'Egypte qui se place sur la plus haute marche du podium, suivie de la Tunisie et du Maroc, au même titre que l'Afrique du Sud. Un bilan maigre pour le pays organisateur qui s'est contenté de la place de vice-champion en... «double-filles». * En «simple-filles», la finale a été à 100% égyptienne entre la N°1 du tableau et 20ème mondiale junior, Sandra Samir, et sa compatriote Shérif Mayar. Une belle empoignade qui a tenu trois sets dont un cuisant 6/0 pour boucler la boucle en faveur de Samir, récente finaliste du «Med-Avenir du COC». Côté nationaux, la meilleure performance est l'œuvre de Rita Atik et de Lina Qostal qui ont déposé les armes au stade des quarts avant de se qualifier pour la finale des doubles. * Côté garçons, ce fut un tremblement de terre avec l'élimination des deux têtes de série du tableau en l'occurrence le N°1, Iradukunda, du Burundi et le N°2, le Sud-Africain Brandon Laubser. Leurs bourreaux se sont partagés le gâteau de la finale dont la part du lion est revenue au Tunisien du centre I.T.T, Dougaz Aziz, devant le Sud-Africain Lloyd Harris. Côté Marocains, on ne peut que saluer la place des quarts finalistes d'Amine Ahouda stoppé dans son élan par le futur vice-champion 2014. * Les finales des doubles (Garçons et Filles) ont eu droit à la visite de tous les invités de l'A.G.A qui n'ont pas caché leur satisfaction devant les magnifiques installations de «l'Académy Moundir». Un site professionnel qui ne se désemplit pas devant la forte demande de séjour et de concentration, en plus des séances d'initiation et de perfectionnement. L'équipe du président Fayçal Laâraïchi a, cette fois-ci, fait l'excellent choix en la matière. * Un site qui sert, aussi, de lieu de concentration pour les jeunes équipes nationales, en attendant leurs aînés qui ne tarderont pas à rallier la métropole pour la prochaine rencontre de Coupe Davis contre Chypre et le prochain Grand Prix Hassan II. Il y a un fait qui n'est pas passé inaperçu, lors de ces trois journées, concerne l'absence de la majorité des membres fédéraux. Par contre, le vice-président, Aziz Laâraf, est en train, même, de mieux représenter le président de la FRMT, vis-à-vis des instances Africaines, arabes, voire même mondiales. Il faut dire que c'est le seul qui bouge horizontalement et verticalement dans la scène tennistique nationale. Le seul regret, qui reste en travers la gorge des reconnaissants qui ont suivi, de plus près, les péripéties de ces trois journées, reste l'absence de notre doyen Si Mohamed M'Jid, pour la simple raison qu'il n'a pas été invité pour la circonstance. De l'ingratitude pure et simple, sauf de la part du président de la C.A.T, Tarak Shérif, qui a tenu à lui rendre visite et à partager, avec lui, un dîner familial. Plus d'un demi-siècle au chevet du tennis national que l'on ne doit pas effacer d'un seul coup de gomme. A l'occasion, nous souhaitons un prompt rétablissement à notre doyen. * Et c'est sur une note position que l'on quitte ces 37èmes championnats d'Afrique, en rendant un vibrant hommage à notre compatriote Amine Benmakhlouf qui a été à l'honneur, lors des assises de l'A.G.A de la C.A.T, aux côtés des grands responsables du développement du Tennis en Afrique, pour ne citer que les deux grands boss Dave Miley et Couraud. Amine est le coordinateur et le maître des lieux du centre I.T.F/CAT/FRMT qui fonctionne sous sa férule.