Les dépenses d'investissement émises au titre du budget général se sont élevées à 42,6 MMDH à fin décembre 2013 contre 47,6 MMDH un an auparavant, soit une diminution de 10,4%. Ces dépenses tiennent compte du versement aux comptes spéciaux du Trésor d'un montant de 9,1 MMDH. L'évolution de la structure des dépenses du budget général entre fin décembre 2012 et fin décembre 2013 fait ressortir une augmentation de la part des dépenses de personnel, des dépenses de matériel et des charges en intérêts de la dette, conjuguée à une baisse de la part des dépenses de la compensation et des dépenses d'investissement. Les recettes des comptes spéciaux du Trésor se sont établies à 66,1 MMDH soit 111,5% des prévisions de la loi de finances 2013. Ces recettes tiennent compte notamment de transferts reçus du budget général (charges communes d'investissement) de 9,1 MMDH au profit des comptes spéciaux (ADN, INDH, ...). Les dépenses ont été de 54,8 MMDH, soit 95% des prévisions de la loi de finances et concernent les comptes d'affectation spéciale pour 42,6 MMDH. Les recettes des comptes d'opérations monétaires tiennent compte d'un versement de 1 MMDH provenant des charges communes de fonctionnement, à l'effet d'apurer le solde du compte retraçant les différences de change. Le solde de l'ensemble des comptes spéciaux du Trésor s'élève à 11,3 MMDH, compte tenu d'un solde de 5,2 MMDH dégagé par le compte des dons des pays du Golfe et de 1,4 MMDH dégagé par le Fonds d'appui à la cohésion sociale, au niveau desquels aucune dépense n'a été imputée. A fin décembre 2013, les recettes des services de l'Etat gérés de manière autonome ont été de 2,1 MMDH contre 2,7 MMDH à fin décembre 2012, en baisse de 21,1%. Les dépenses ont atteint 2,5 MMDH contre 2,2 MMDH un an auparavant, en hausse de 15,8%. Sur la base des recettes encaissées et des dépenses émises, la situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 52,5 MMDH à fin décembre 2013, contre un déficit budgétaire de 56,5 MMDH un an auparavant. Le montant des ordres de paiement en cours de visa et de règlement a été de 3,6 MMDH à fin décembre 2013 contre 5,6 MMDH à fin décembre 2012, soit une diminution de 1,9 MMDH. Le financement du déficit grâce aux emprunts Compte tenu d'un besoin de financement de 54,4 MMDH contre 59,2 MMDH à fin décembre 2012 et d'un flux net positif de 14,1 MMDH du financement extérieur contre un flux net positif de 12,7 MMDH un an auparavant, le Trésor a eu recours au financement intérieur pour un montant de 40,3 MMDH contre 46,5 MMDH à fin décembre 2012. A fin décembre 2013, le Trésor a bénéficié de divers prêts pour 22,9 MMDH. Ces prêts ont été contractés notamment auprès de la BIRD pour un montant de 10,7 MMDH, auprès du marché financier international pour 6,4 MMDH, représentant la contre-valeur de 750 millions de dollars US et auprès de la BAD pour 2,1 MMDH. Le financement intérieur résulte notamment : - du recours au marché des adjudications pour un montant net de 56,3 MMDH contre 42,5 MMDH un an auparavant ; - de la baisse des dépôts au Trésor de 6,5 MMDH contre une hausse de 4,1 MMDH à fin décembre 2012 ; - et de la ponction sur les disponibilités du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib pour 659 MDH contre une reconstitution de 891 MDH à fin décembre 2012. Les dépôts au Trésor ont atteint 42,7 MMDH à fin décembre 2013, en baisse de 6,5 MMDH par rapport à leur niveau à fin décembre 2012. Les disponibilités du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib ont été de 2,2 MMDH à fin décembre 2013 contre 2,9 MMDH en début d'exercice, compte tenu de placements de 5,9 MMDH effectués par le Trésor durant les derniers jours du mois de décembre 2013 et dont le remboursement n'intervient qu'en janvier 2014. S'élevant à 414,4 MMDH, l'encours de la dette intérieure est en hausse de 15,6% par rapport à son niveau à fin décembre 2012. Ceci s'explique par le recours du Trésor au marché des adjudications pour un montant net de 56,3 MMDH résultant de souscriptions pour 175,2 MMDH et de remboursements pour 118,9 MMDH contre un recours pour un montant net de 42,5 MMDH un an auparavant résultant de souscriptions pour 120,3 MMDH et de remboursements pour 77,8 MMDH. Les souscriptions par adjudication réalisées à fin décembre 2013 se composent pour 76,6% de maturités inférieures ou égales à 2 ans, contre 61,1% durant l'année 2012.