« Journal d'un converti « est le nouveau recueil de poésie de Bruno Mercier. Dans cet ouvrage, le poète suisse déclare son Islam. Fasciné depuis un temps par la religion musulmane et la culture arabe ; Mercier déclare sa perspective et son amour. Le recueil est publié en deux langues, accompagnés par des illustrations du calligraphe marocain Lahcen Fersaoui. Nous lisons dans la préface du livre ce qui suit : Karim (Bruno) MERCIER, poète franco-suisse (Lausanne) humaniste, engagé pour la paix, est né à Orléans (France) en 1957. Il a publié en Suisse et au Maroc une douzaine de livres de poésie, et collabore à de nombreuses anthologies et revues poétiques en Allemagne, en France et en Suisse. Poète de l'évènementiel, Bruno Mercier s'exprime sur scène (Lausanne, Genève, Soleure, Berne) accompagné de musiciens (Pierre Diaz, Wissam Balays). Le dialogue militant avec des peintres (Khalid Tofik, Dea Foutayeni, Bernard Völlmy, Danièle Sandoz, Jacqueline Chave et Lahcen Fersaoui) s'engage en faveur de la paix en Irak et en Palestine, d'une écologie saine et de l'amitié entre les peuples d'orient et d'occident. Le poète s'inspire de ses nombreux voyages pour nous livrer ses émotions fortes, témoignage de notre temps La poésie de Mercier se veut un projet ouvert dont on ne sait pas toujours où il va nous mener. Emprunter les sentiers de la Liberté, défendre une cause, exprimer ses hantises et ses attractions, c'est en tous les cas au cœur de l'Humain, dans le vacillement de nôtre être, que se situe l'engagement du poète. Un engagement qui se crie, se déploie depuis la Suisse, en faveur de la Palestine et du Tibet, ou bien encore depuis le Maroc, élu Terre où les « mots, les sons et les couleurs se répondent »... Dans un aller-retour entre Soi et l'Autre, entre intériorité et extériorité, cette écriture est bien le processus qui relie identité et altérité : les mots, les rimes deviennent porteurs de sens, dans un jeu que seule la poésie autorise. L'identité obscure se situe ici du côté de la poésie et le langage devient nôtre territoire. L'écriture saisie par le poète s'avère alors salvatrice, jamais neutre. Les termes choisis, les images foisonnantes, viennent quant à eux, temporiser l'horreur qui nous suffoque. En véritable humaniste Bruno Mercier exalte la Nature dans toutes ses dimensions, sans faire pour autant l'impasse sur l'innommable. Dans ses poèmes consacrés à la Palestine, la scansion, le phrasé et le vocabulaire, à l'unisson, rendent compte de l'insoutenable, bien mieux qu'un reporter d'images télévisées! Le poète halluciné devient le passeur de nos rêves et de nos cauchemars. Par leur pouvoir d'évocation, leur puissance émotionnelle, ces poèmes là s'inscrivent dans une perspective qui transcende l'Histoire. Car c'est par le choix des mots et leur agencement que le poète s'empare de la souffrance et nous en transmet l'universalité. C'est alors que les poèmes dédiés au Maroc surgissent comme un heureux contrepoint. Le style, à l'identique, se nimbe cette fois d'un amour pour les individus et leur environnement. Le poète halluciné devient le passeur de nos rêves et de nos cauchemars. Par leur pouvoir d'évocation, leur puissance émotionnelle, ces poèmes là s'inscrivent dans une perspective qui transcende l'Histoire. Car c'est par le choix des mots et leur agencement que le poète s'empare de la souffrance et nous en transmet l'universalité. *Editions Les Infréquentables