L'Institut Français d'El Jadida coorganise du 19 au 28 juillet en cours, avec la Délégation Régionale de la Culture et la province d'El Jadida, la 7ème édition des Nuits du Ramadan. En effet, les Nuits du Ramadan se retrouvent encore une fois, se répètent mais ne se ressemblent pas. L'Institut Français se positionne comme catalyseur des échanges culturels et devient par ses trois productions inédites à forte teneur marocaine le premier pays au monde dans la production musicale, affirme Bertrand Cammelin, directeur de l'Instituts Français au Maroc, lors d'une conférence de presse organisée vendredi à Arts Suite d'El Jadida, en présence de Mme Brigitte Mestre, directrice de l'IFJ et le directeur régional de la culture. Pour la deuxième année consécutive, elles sont intégrées à la Saison Culturelle France-Maroc qui se dérouleront dans 11 villes du Royaume, précise M. cammelin. L'édition de cette année s'articule autour des cultures musicales du pourtour méditerranéen : Algérie, Egypte, Espagne, France, Palestine et Tunisie, enrichies par la présence d'un groupe venu de Mongolie, a-t-il ajouté. Chants, musiques et danses seront mis à l'honneur par des groupes placés sous le signe du métissage culturel, transcendant ainsi les frontières, devait-il conclure. La 7ème édition des Nuits du Ramadan présente ainsi à El Jadida, des groupes musicaux marocains, enchaîna pour sa part Brigitte Mestre. Chaque nuit le public pourrait profiter de deux concerts en suivi. Au total, 14 concerts lui seront proposés, souligne pour sa part Mme Brigitte Mestre. « Nous profitons d'ailleurs de cette opportunité, pour remercier tous nos partenaires de l'aide précieuse qu'ils nous ont dispensée afin de préparer cette 7ème édition dans de meilleures conditions, a t-elle mentionné ». L'honneur de l'annonce des couleurs de l'édition de cette année est revenu à la chanteuse tunisienne Emel Mathlouthi. Emel est née en 1982 à Tunis. Cette chanteuse et auteure-compositrice a été finaliste de la première édition du Prix RMC Moyen-Orient 2006. Sa célèbre chanson « Kelmti horra » (Ma parole est libre) sonne comme un hymne informel du soulèvement populaire tunisien de 2011, un engagement pour la liberté. L'album éponyme, sorti en 2012, renferme dix perles électro, principalement en arabe (dialecte tunisien et arabe littéraire), avec escapades en français, en anglais, en espagnol, toutes produites par Emel. Des chansons inspirées de moments-clés de sa vie et du monde. Outre Emel Mathlouthi (Tunisie), le menu de cette année comporte aussi Wardi (Maroc), ONB (Algérie, France, ...), Hall Elghiwane (Maroc), Egschliglen (Mongolie), Ouled Elhaloui (Maroc), Egyptian Project (Egypte), Rouh Oum Rabia(Maroc), Marianne Aya Omac (France), Abidat Errma (Maroc), Manuel Delgado (Espagne), Oum Rabia du Malhoune (Maroc), Trio Joubran (Palestine) et Haj Tissa (Maroc)