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Les Nuits du Ramadan animent les soirées ramadanesques des grandes villes du Royaume
Publié dans Eljadida 24 le 20 - 07 - 2013

Une manifestation qui en est à sa IIème édition et ayant lieu dans les onze villes du Royaume abritant un institut français : Agadir, Casablanca, El Jadida, Fès, Kénitra, Marrakech, Meknès, Rabat, Tanger, Tétouan ainsi que l'Alliance franco-marocaine de Safi.
Mais les Nuits du Ramadan en sont à leur 7ème édition à El Jadida. En effet, c'est l'institut français de cette ville, à l'époque encore alliance franco-marocaine, qui en est le créateur. Devant le succès de cette manifestation, et qui allait en grandissant au fil des années, l'ambassade française va généraliser cette fête à tous les autres instituts français du Maroc.
Des soirées qui sont généralement co-organisées ou en partenariat avec les principaux acteurs culturels des villes et des régions concernées.
Le plateau artistique de cette édition est riche et varié. Une programmation qui va du 19 au 28 juillet et où le spirituel prédominerait, et ce, en réponse à une demande de plus en plus accrue des fans, durant ce mois de spiritualité, de partage et de convivialité.
Ce sont les cultures musicales du pourtour méditerranéen qui sont cette fois-ci à l'honneur: Algérie, Egypte, Espagne, France, Maroc, Palestine et Tunisie, enrichies par la présence d'un groupe venu de Mongolie. Ils seront représentés par :
- Amel Mathlouthi (Tunisie).
- ONB (France, Algérie).
- Egschliglen (Mongolie).
- Egyptian Project (France, Egypte).
- Marianne Aya Omac (France).
- Manuel Delgado (Espagne, France).
- Trio Joubran (Palestine).
Quant aux artistes marocains, les instituts font appel généralement à ceux de leurs régions respectives.
Des Nuits de Ramadan avec des sonorités orientales, maghrébines, flamenco, soul, fusion et qui sont toutes accompagnées de danses traditionnelles…tout pour transcender les frontières pendant les 52 concerts programmés. Un métissage culturel favorisant l'échange au cours de ce mois de convivialité et de partage.
Lors de la soirée inaugurale du 19 juillet à El Jadida, ville créatrice de l'événement, c'est la tunisienne Amel Mathlouthi qui était au rendez vous.
Amel est l'auteure-compositrice de ce groupe adepte de la chanson engagée : droits de l'homme, l'amour, la résistance…
Ce qui est de prime abord frappant en regardant ce groupe, c'est la voix d'Amel. Une de ces voix qui tout en étant belle, vous donne la chaire de poule et pénètre au plus profond de votre être.
Ses qualités vocales assez remarquables, la sincérité de son discours, le style envoûtant voire parfois lyrique adopté, sa manière de « chanter » aussi bien avec son corps que son âme pour exprimer douleur, plaisir, espoir… approfondissent l'envoûtement d'un spectateur dépassé par la beauté de la voix, de la musique, des lieux (des dizaines d'araucarias entourant la scène au milieu du mythique parc Mohamed V), d'une scène superbement décorée... Ce fut trop de belles choses au cours de cette nuit. Trop de belles choses pour que le spectacle ne soit pas grandiose.
Certains spectateurs ont comparé Amel MATHLOUTHI à Joan BEAZ, d'autres au vu de son corps, de sa voix si pénétrante, de ses gestes…à une nouvelle Edith Piaf .Mais nous avons tout simplement vu en elle, la naissance d'une étoile, d'une grande étoile, du nom d'Amel Mathlouti .
Nous nous demandons à ce jour comment une telle artiste, continue à être relativement méconnue du grand public. A ce jour, seul le grand talent d'Amel l'a propulsée là où elle est. Elle ne fait nullement partie de ce gotha d'artistes imposés au grand public.
Cependant, nous ne pouvons parler d'Amel, tout en passant sous silence le professionnalisme et la virtuosité de Zayd au violon. On aurait dit qu'il jouait pour, mais surtout avec le public. Si Amel voulait donner un ton triste ou rageur à ses paroles, Zayd en arrière plan, donnait l'intonation adéquate, au moment précis. On dirait qu'il préparait le public à la manière des musiques de films. Il l'amenait là ou il voulait ; donnait un instant l'impression de l'abandonner, pour le récupérer l'instant d'après et l'amener dans un autre univers…j'allais dire sur le tapis volant d'un Fakir, car c'est le seul qui a manqué au décor ce soir là. Un soir digne des mille et une nuits.
Rappelons qu'Amel Mathlouthi est née en 1982 à Tunis. Cette chanteuse et auteure-compositrice est finaliste de la première édition du Prix RMC Moyen-Orient 2006. Sa célèbre chanson « Kelmti horra » (Ma parole est libre) sonne comme un hymne informel du soulèvement populaire tunisien de 2011, un engagement pour la liberté. L'album éponyme sorti en 2012, renferme dix perles électro, principalement en arabe (dialecte tunisien et arabe littéraire), avec escapades en français, en anglais, en espagnol, toutes produites par Amel.
Des chansons inspirées de moments-clés de sa vie et du monde.
Aujourd'hui, Amel offre sa voix extraordinaire à des spectateurs des quatre coins du monde, lors de concerts en Turquie, Allemagne, Espagne, Belgique, Suisse, ou encore au Canada.


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