Brave peuple que le nôtre, qui accepte sans discuter qu'on fête un mariage, dans un quartier populaire jusqu'à 5 h du matin, l'heure, chantait Dutronc, où les travestis se rasaient, ce qui devrait être faux, ces gens auraient plus intérêt à se raser en début de soirée...Brave ce peuple marocain qui reste éveillé jusqu'au Sobh, en écoutant un chanteur qui chante aussi faux que Patrick Sébastien qui a gâché la journée internationale de la musique sur RTL et TF1, la chaîne des mille et un mépris envers le public, dans un mariage dont il ne connaît ni le marié ni la mariée sur le « taifor, bel for ya chéfor ». Les plus touchés qui restent cloîtrés dans leur chambre, sont assurément les plus proches de la tente caïdale, dressée comme au temps de l'ère médiévale. Les violons tirent à fond la caisse « Ajarra », dira le spécialiste de la 2ème division de football, M'hamed Raji, qui défend l'ONEP, comme la prunelle de ses yeux, surtout depuis que l'Office a été traîné dans la boue par un cycliste fasciste sans garde-boue. Tandis que le tam-tam, expression employée par Hassan II pour une célèbre conférence dans la brousse, réveille les morts du cimetière de Sania Gharbiya où des taggeurs ravageurs ont inscrit des obscénités sur les murs comme sur les parcours des périphéries de Paris où des gens trouvent difficilement le sommeil à cause du trafic des voitures. Ce mariage pour tous version d'ici, c'est tout un quartier qui assiste à un mariage où il n'est pas convié. Autrefois, la tente caïdale suscitait la joie. De nos jours, dès qu'on voit des hommes la dresser, un beau matin, rue Lahouna, certains se disent : soirée d'enfer au menu. L'idéal serait de limiter les dégâts pour les bébés et les personnes âgées, en fixant une heure de fermeture, 1 heure du matin, et non pas l'heure du fajr. Allah ifaraj'ha aâlina. stop. Ramadan, le 9 juillet, annonce à la une un journal qui ne fait pas encore cause commune avec le web oued, qui coule tranquille. Un début le 9 en restant évasif sur l'Aïd Es-Sghir, qui, comme d'habitude, n'a pas été précisé par les Habous, capable de donner le premier jour mais pas le dernier où les braves pères préparent les deniers, pour les dépenses de la petite fête, qui est, en fait, un grand évènement puisqu'on célèbre 30 jours de privations et de discipline où on ne va ni à la forêt, ni à la piscine, qui, pourtant, n'est pas interdite par le Livre Saint, lu par un esprit sain. stop. Dès que le président du Conseil municipal de Louxor, la célèbre ville qui abrite des trésors, des monuments historiques de l'Egypte, qui ne fait pas rire, comme du temps de Adil Imam, annoncé pour le Ramadan, par « Medi 1 TV », comme si c'était important, a été proclamé selon des stations TV et des radios plus rapides que le TGV, parce que ce président du Conseil Municipal est islamiste et ce mot dans l'oreille occidentale éclate comme un obus. Comme lorsque Benkirane a été élu, ce cher Benkirane f'tirane Rex et aux Oudayas où on l'a vu, cravaté comme pour aller à Davos où les barons de la finance ne l'ont pas dorloté. Que va-t-il se passer dans la ville de Louxor maintenant que le Conseil Municipal est aux mains d'un frère qui n'a pas étudié à Nanterre ? Il ne faut pas s'attendre à une guerre avec l'autre camp, les Egyptiens ont appris à vivre ensemble, pour ne pas souiller les objectifs de leur Révolution. Qu'on continue à extrapoler en Occident qui a déjà mal aux dents quand il entend parler du Ramadan. Dernière minute: le président du Conseil municipal de la Jamaâ islamia devait jeter l'éponge en bon joueur. stop. Pendant que la BMCE Bank qui a ajouté le mot Bank dans son enseigne à l'image de la Barclays Bank, où le play-boy qui hantait les nuits de Castel, moins chic que celles du « Nuage » de Gerald Nanty, avait aidé Vigon à enregistrer son premier disque, relie la Chine à l'Afrique, par mémorandum d'entente, entre le Maroc et la Chine, et quand Attijari Wafa Bank s'allie à son tour à Bank Of China, on n'a plus qu'à chanter « China girl » avec David Bowie qui avait dit oui à une métisse, avant la mode, qui a poussé le prince de Monaco, à en avoir une, pour des prunes, sans ruiner l'héritage du Rocher qui n'a pas inspiré Yves Rocher, qui fait de l'écologie au Pif gadget, comme l'ODASSIA, la boîte de peintures, qui mise, nous dit-elle, sur l'écologie, avec ses peintures qui ont reçu la certification européenne, à l'instar du maître à penser de la Sorbonne en papier carbone, qui nous donne des leçons sur tout et pour tous. Avec les nouvelles alliances de la BMCE Bank et Attijari Wafa Bank qui lorgne du côté de la Chine nouvelle, après avoir investi en Afrique pleine de fric, pour celui qui connaît la musique, on n'aura plus au Maroc des préjugés contre le « made in China », qui s'est emparé des babouches, version mica, aux PC portales, qu'on trimballe du souk au fondouk, qui tarde à être réhabilité par les Monuments historiques qui ne veulent pas recevoir des conseils par des « fdolis », considérés comme des hystériques. stop. Il fallait s'y attendre, le réaménagement de l'ex-ministère des PTT, petit travail tranquille, disait-on, devenu travail titanesque qui rapporte de gros sous, a enlevé le cachet de l'architecture typique de Rabat qu'on retrouve à Alger ou Tunis. Un cachet qui plaît aux uns et qui attriste d'autres qui ajoutent, que les couloirs et ce hall de l'architecture mussolinienne, comme le Parlement avant Paccard et ses balcons d'opérettes qui a enrichi des lascars alors que lui-même s'est peu sucré, ainsi que les couloirs de ce ministère où, autrefois, les chaouchs arrivaient chez les grands patrons le dos courbé, apportaient le petit déjeuner à base d'huile d'olive et de figues de Barbarie que César attendait dans son lit à baldaquin avant Chartes Quint. La terreur aveugle et aveuglante qui régnait dans des bureaux à Rabat qui continuent à donner des frissons, c'était ça aussi les années plombées et pas seulement celles racontées par les jeunots qui préfèrent la Renault Smart que la Honda Civic au diesel qui pollue l'atmosphère et qui ne veut plus aider les équipes fauchées de basket, à se déplacer pour jouer contre le Racing du Gharb. stop. Morocco Mall solde jusqu'à 70%... Même pas vu à Carnaby Street où Twigy achetait ses pompes funèbres, en payant avec la livre sterling, et non pas en euro qui a du mal à concurrencer la monnaie de Wall Street. Morocco Mall parle de 70% sur des articles soldés qui ne valent pas jouj soldé, vous diront ceux qui ont l'habitude des soldes et qui se rendent à Paris ou Abu Dhabi lors du grand souk new look, d'où on ramène des fringues dingues. Alors qu'on cesse de nous parler de soldes jusqu'à 70%, ce qui n'existait même pas dans les années 70, sabînates quand l'élégance était de rigueur avec de la teneur dans les madinates, avant le jean troué au genou et sur la jambe, du jeune Boujendar, qui n'a pas le chic de son oncle Ahmed qui a dansé sur le plateau de James Brown à Bruxelles et qui s'habillait comme un caïd. Comme beaucoup de jeunes de l'époque où chacun apportait sa touche personnelle au lieu de suivre la ribambelle de copieurs qui n'ont jamais essayé ni twid ni flanelle. stop. L'édito de toto écrit : «Sous l'effet de la crise chez nos partenaires »... en parlant des baisses des activités agricoles. La crise, connaît pas chez nous. Elle vient toujours de l'extérieur car nous sommes les élus de l'exception, qu'on retrouve ici... Alors que la crise existe bel et bien, parce que, comme partout, l'argent est aux mains des banques et des entreprises qui ne manquent de rien. Dire à chaque fois que la crise vient de nos partenaires, c'est du culot, quand on sait que la conjoncture n'épargne personne, du Brésil qui ne veut plus d'un Mondial au service des trusts qui ont pillé le pays de la samba de la canne à sucre au maïs et au sorgho et qui veulent maintenant se servir de la balle ronde pour se faire des ronds, sur le dos des favellas, ces douars qui ont inspiré – ça alors ! – un complexe touristique à Essaouira qui a baptisé ses petits Ksars, construits dans un jardin en terrasse, « Le jardin des douars », qu'on ne trouve pas à Douarnenez, dans le Finistère en France, où on pêche la sardine, mais où il n'y a pas de douar... stop. A Technopolis, la fierté de Salé, il y a ceux qui attendent que le tram arrive dans le secteur – là où il passe sur la rive droite, les loyers ont grimpé, parce que le transport est à portée des transportés, et puis il y a les étudiants gâtés par le sort, qui arrivent au cours en BMW... Toujours sur la rive droite, des amateurs de haschisch viennent de la rive gauche dans des voitures immatriculées «M rouge», comme ça personne ne bouge, fouiller, quand ils arrivent en mission impossible, tandis que les ploucs sans job, arrivés en mob, se font arrêter non loin de Sid Chafi, où on les fouille au premier soupçon sans craindre les bouchons qui se forment sur cette route encombrée par ceux qui ont déserté Akrach noum mahlach. Comme dans la chanson, reprise par notre ami Kaki, à contacter sur Facebook. stop. Parfum d'Afrique à Rabat. Un saut s'impose à la Fondation Afrique-Orient non loin d'El Manal, dans le cadre de la semaine black is beauty. Ensuite, une visite non guidée au marché central où une Africaine en boubou aux couleurs chatoyantes, vend en face de Jilali «Au plus ultra» qui vendait autrefois de la morue séchée, du fromage Pyrénées, du Gouda ya hasra, des produits sénégalais et notamment un knor de Dakar, ainsi qu'une sauce pour accompagner le riz que les nôtres ne mangent pas assez. Non loin de là, on peut acheter chez des ambulants des figues, du Karmos à déguster après le poulet frit de Primos. Continuez la visite à pied pour vous préparer aux randonnées du Ramadan qui nous attend gentiment. stop. A signaler l'arrivée d'un nouveau cuisinier grande Toque, repéré par El Bouab qui a redoré le blason des unités Chaâbi qui ne veut pas d'alcool, mais qui trouve que la gastronomie n'a pas de prix et qu'elle a un rôle de premier plan dans l'hôtellerie. Le nouveau chef du Golden Tulip Rabat, géré ave tact par Kharroubi, propose des plats de premier choix, en particulier la salade au foie gras, que Leïla propose à ses amis, les grands jours... stop. Les restaurants européens vont tous servir au Ramadan, ce qui est normal, nos amis européens, et occidentaux en général, ont le droit de sortir pour profiter des soirs d'été. Du Grand Comptoir où Yann est toujours aussi accueillant à la Mamma et chez Nebo - peut-être – où son coq et ses noisettes de veau sont légendaires. Quant au restaurant italien de la rue de Sebou, Stéphane dit qu'il servira avec une certitude de 80%. Tandis que son frère Donovan qui ne donne pas de pub à la presse indigène, il sera servi parce qu'il y a rarement une clientèle autochtone. Le père était plus accueillant sur cette terre marocaine qui donne à boire et à manger à ceux qui l'aiment et qui ne raccrochent pas pour une pub... qu'on peut refuser, mais avec politesse. Gracié. stop. A mercredi.