Un retraité des Impôts a subi une opération après avoir réuni les documents nécessaires de la prise en charge. L'hôpital encaisse plus de 70% des frais médicaux, mais la Caisse de prévoyance sociale s'est précipitée pour présenter le reste de la facture, alors que notre patient n'a pas un rond dans son compte en banque. Le chèque de garantie a été présenté dare dare comme si l'opéré allait fuir le pays pour un climat tempéré. Les Caisses de prévoyance sociale ne rigolent pas avec les chèques de garantie. stop. Le HCP, qui passionne la presse pour qui rien ne presse, quand il s'agit de prendre au pied levé les chiffres bien enlevés, devrait se pencher sur les carnets de crédit des épiceries et même de la pharmacie qui, maintenant, accumule les ardoises, qu'on ne trouve ni à Juvisy ni à Pantoise. Le HCP, le Haut Commissariat qui mesure les températures du pays, apprendra comment vit le peuple, la classe moyenne à qui on tend la mraya de Younès Megri, l'éternel jeune premier qui tient le haut du pavé comme Rachid El Ouali qui sera nommé Wali à Oualidia, qui se refait une santé. Dans ces carnets de Major Thomson, on découvre les produits courants qui poussent les ménages à faire crédit jusqu'à la fin du mois maudit, qui donne des migraines dès la huitaine, dans les couples pour qui la vie, peu souple, n'a pas fait de cadeau. stop. Le taux de remplissage du barrage Al Massira atteigne 98,85% à la mi-mai. Comme toujours le remplissage des barrages tourne autour des chiffres des élections dans les républiques bananières où on prend la crémaillère, généralement au mois d'août quand le président se rend pour sa cure annuelle à Vichy et qu'il apprend, par RFI, que son palais a été pris d'assaut par des insurgés qui ne sont pas toujours des sots. 98,85%, jamais 99,85% et, de plus, ça ne déborde jamais... alors que la flotte peut dépasser les 100%, à moins qu'on récupère le un peu plus dans des bassins de réserve... stop. Après la police scientifique, l'arrivée dans les bureaux des psychologues – le chanteur Psy ne viendra pas à Mawazine, ce qui va plaire aux chroniqueurs grabataires qui pleurent sur le montant des cachets qui leur font avaler des cachets d'aspirine –, voici une cellule cyber criminalité que la DGSN, qui veut être de son temps, prépare dans la sérénité. Bouchaïb Rmaïl a pensé dès son installation dans le bâtiment, en face des jacarandas, ces arbres protégés par la hiba qui donnent actuellement des fleurs mauves, à la cyber criminalité qui n'est pas un passe-temps de plus chez les internautes qui ont déposé leurs menottes pour se brancher sur Youtube alik ou alina. stop. Le portable n'est pas un joujou à mettre entre les mains de n'importe qui. A la sortie d'une discothèque à 5 h du matin, un rigolo s'est amusé à manipuler les touches du GSM de son copain, ma da majab, occupé à conduire tant bien que mal pour ramener ses potes jusqu'à leur domicile. Au cours du jeu dangereux des touches piquées par une drôle de mouche, le rigolo appuya sur le nom d'une collègue du conducteur de l'auto. Evidemment s'en est suivie une sonnerie à réveiller les morts à l'heure du fajr où des matinaux se réveillent avant l'heure de la prière. Le mari de la collègue, réveillée en sursaut, a évidemment mal pris la chose. Qui pouvait appeler son épouse à cette heure-là ? Il a fallu attendre le lendemain pour avoir des explications rassurantes. Un portable qui traîne, c'est la porte ouverte à tous les dérapages. Comme ce minet qui profite de l'absence momentanée de sa copine pour appeler son copain à Juan-les-Pins... stop. Comme il fallait s'y attendre. Au mois de mai ne fait pas ce qui te plaît. En tous les cas, ne reste pas la tête nue, qu'on soit un enfant, une ado ou un vieux crado, qui ne protège pas sa tête. Avec le changement de climat après quelques jours de soleil, une merveille pour les touristes qui se remplissent la panse au petit-déjeuner, quand il sont en demi- pension, qui font la razzia sur le buffet du matin, il fallait s'attendre à des rhumes en série. Jusqu'à la « menzla » qui garde au lit Ghita, Safouan et Salwa, quand la maladie de la saison des fous – le Printemps – coûte beaucoup de flous, où l'on se ruine en génériques qui ont fait trembler le trust suisse qui veut nous faire avaler ses petits suisses selon ses compositions machiavéliques. Reste que le « zaâtar » est à avaler sans modération. Désormais, aucun proverbe n'est à prendre à la lettre avec les temps qui courent. Seul le dicton « hdé rassak » de Hocine Slaoui qui a joué dans la « halka » avec Aïnine El Merla et Martan, avant que les plateaux de Aïn Chok ne créent le choc des cultures. stop. Hassan Alaoui, le journaliste adepte du politiquement correct, revient, pour la énième fois, sur le journalisme au Maroc, en laissant sur leur faim ceux qui souhaitent qu'on mette fin au gros cirque qui s'est emparé de la profession où des employés aux écritures ont tué le plaisir d'écrire avec leur langage rabâché et leur mise en page au bord du naufrage où ils n'ont aucun savoir-faire dans l'utilisation des photos et des textes. Hassan Alaoui devrait cesser de faire des vols aériens sur la profession sans pulvériser la pastèque comme on dit, en appelant un chat un chat et un chien un chien, comme disait François Mitterrand qui a dit à son assistante de lui ramener dans sa voiture un coussin qui lui avait convenu dans l'hôtel Sofitel où il avait passé la nuit. Hassan Alaoui doit oser donner la liste des noms qui lui donnent la naussée. Car les croques morts dans la profession ne veulent pas changer. Le peuvent-ils avec leurs propos futiles ? Vivement le grand nettoyage ! stop. Jeunes diplômés, plus de soucis à vous faire, titre à sa une un quotidien d'aujourd'hui, comme le slogan de Coca Cola, du temps où la bola n'était pas halogène, qui arrangeait madame sans gêne. Le journal nous annonce que 85 % des entreprises envisagent d'accroître leurs effectifs en 2013... Pas même en 14 ou 17-18, des guerres fratricides qui ont failli transformer l'Europe en principautés dirigées par des chats bottés au service de la chatte de la voisine. Avec 85 % de diplômés en moins, notre avenue Mohammed V va retrouver les oiseaux qui crèchent sur les cimes des palmiers en face du Balima, dont la terrasse a gardé son calme légendaire et son nif malgré les manifs. A lire les titres des journaux optimistes, Benkirane est au « tirane », scrutant le « mizane » qui l'aide à voir loin, malgré le brouillard qui redonne aux scribouillards l'envie de jouer au billard, du Golf Azur du coin, pour paraître moins ringard. stop. D'accord pour l'égalité des sexes et la parité dans le partage des fonctions, mais franchement, la femme a appelé son mari pour lui dire « Ahbiba » même s'il n'est pas gay, en ajoutant « jib el khobz », ça commence à inquiéter bien des gens qui ne veulent pas que la féminisation du monde des poissons, étude scientifique du « National Geographic », gagne du terrain chez les humains... stop. Tendance. Titre que le quotidien du patronat nous a piqué, après l'avoir abandonné, faute d'idées. Le message est devenu plus important que l'appel qui fait bosser la travailleuse du sexe qui fait intervenir son sex-appeal verbal, pour séduire le client naïf. Il n'y en a plus que pour les messages. Même ceux qui ont les moyens de suivre Paris-Roubaix par portable, utilisent le SMS, qui, en plus de l'économie d'argent, fait développer l'imagination chez tout le monde, en particulier chez les francophones, fâchés bêtement avec l'arabe, qui découvrent avec bonheur des lettres d'alphabets très employés dans le message. pour dire aâ, 7 pour écrire ha ou encore 9 pour dire ka... stop. A mercredi. nordine ben mansour. Dernier numéro en usage : 06 07 92 52 78. En espérant qu'il tiendra plus longtemps que les antécédents. Pour l'adresse mail, rien de changé.