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Tout en demeurant extrêmement attentif à la situation humanitaire préoccupante : Le Maroc contribue pour cinq millions de dollars aux efforts de reconstruction du Mali
Le Maroc contribuera pour cinq millions de dollars aux efforts de développement et de reconstruction du Mali, a annoncé mercredi le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane qui représentait le Royaume à la conférence des donateurs de Bruxelles. M. Benkirane a souligné à cette occasion que le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, continuera à assurer pleinement ses responsabilités tant au niveau bilatéral comme voisin solidaire du Mali, qu'à l'échelle internationale en tant que partenaire sûr pour la paix et la sécurité dans la région, notant que le Royaume est disposé à ce titre à apporter toute son aide au gouvernement malien dans les secteurs que celui-ci juge prioritaires. Le Maroc demeure aussi extrêmement attentif à la situation humanitaire préoccupante que connaît le pays et se tient prêt à soutenir le nécessaire processus de réconciliation nationale au Mali, ouvert à toutes les sensibilités qui s'engagent sans violences armée et sans conditions, à respecter l'intégrité territoriale du pays, a ajouté M. Benkirane. Le Chef de gouvernement a également réitéré l'engagement du Maroc à continuer à ériger la situation sécuritaire au Mali et dans l'ensemble de région sahélo-saharienne parmi les priorités de sa diplomatie tant aux Nations-Unies que dans les différents fora internationaux de par le monde. Il a, en outre, fait observer que le Maroc s'efforce depuis des années à mettre en garde la communauté internationale contre les risques qui pèsent sur la région du Sahel et du Sahara et dont le Mali a connu dernièrement les manifestations les plus brutales d'extrémisme, de terrorisme et de séparatisme. Et d'ajouter que la crise aigüe qui secoue le Mali frère apporte aussi la preuve éclatante de l'inefficacité avérée des approches partielles, des démarches sélectives ou encore, des ripostes parcellaires, face à une réalité complexe, multidimensionnelle et menaçante pour toute la région. De ce fait, a-t-il expliqué, la crise malienne appelle une solution globale et générale, conçue dans le cadre de la légalité internationale, conjuguant les efforts internationaux fermes, précis et harmonieux et déployant tous les moyens d'anticipation et de soutien possibles sur les plans sécuritaire et politique. M. Benkirane a tenu aussi à souligner que c'est dans ce contexte là que la résolution 2085, adoptée sous la présidence marocaine du Conseil de sécurité de l'ONU, a permis le déclenchement de l'intervention ferme, courageuse et efficace des forces françaises, accompagnées des forces maliennes et africaines. Evoquant le soutien apporté par le Maroc au Mali depuis le début de la crise, le Chef du gouvernement a cité notamment l'octroi d'une aide humanitaire d'urgence pour alléger les souffrances des milliers des déplacés et de réfugiés ainsi que l'engagement du Royaume de contribuer de cinq millions de dollars pour le financement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), lors de la première Conférence des donateurs qui s'est tenue à Addis-Abeba. A traves ces contribution, le Maroc réaffirme encore une fois sa pleine solidarité avec le Mali et son ferme engagement en faveur de l'unité et le développement de ce pays ainsi qu'à la stabilité de l'ensemble de la région sahélo-saharienne. Dix chefs d'Etat et de gouvernement ainsi que 103 délégations participent à cette conférence au cours de laquelle le gouvernement malien a présenté sa stratégie de relance du pays pour la période 2013-2014 et dont la mise en oeuvre nécessite un financement d'un peu plus de quatre milliards d'euros. Le Mali compte ainsi sur cette conférence pour lever 1,96 milliard d'euros auprès des bailleurs de fonds (Etats et institutions internationales), soit un peu moins que la moitié de ses besoins pour financer son plan de relance. Le Mali a été dès le début de l'année 2012, le théâtre de l'une des plus graves crises depuis son indépendance en 1960. Les attaques armées déclenchées le 17 janvier 2012 par les terroristes et conjuguées au coup d'Etat du 22 mars de la même année ont plongé le pays dans une situation de crise politique, sociale, institutionnelle, sécuritaire et économique sans précédent. Pour la première fois, l'intégrité territoriale du Mali a été menacée, remettant en cause la capacité du gouvernement à faire face aux innombrables défis, en premier lieu la garantie de la sécurité et de la stabilité.